Bonjour ! Bienvenue sur la lettre d'information des Amis de Kikouroù ! | |
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Sommaire
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Sondage : la LIK, mais quelle LIK ?Après 9 numéros depuis décembre 2015 de la LIK (Lettre d'Information Kikouroù) nouvelle formule, nous réfléchissons à l'orientation à donner à cette publication. Merci de donner votre avis en répondant à ce sondage sur le forum. Par ailleurs, les kikoureurs sont toujours invités à contribuer à la prochaine "LIK", par exemple pour présenter une course "coup de coeur", un fil de discussion particulièrement intéressant sur le forum, pour annoncer un OFF, etc. Retrouvez les archives de la lettre d'information sur Kikouroù. | |
[OFF] OFF des famillesLe dimanche 25 septembre, le groupe « OFF à Lyon » proposait son deuxième « OFF des familles » après celui organisé par TomTrailRunner en juin 2013. On fait un beau sport ! | |
[Course] No Finish Line 2017 by Siemens à ParisNo Finish Line 2017 by Siemens à Paris (3ème édition du 10 au 14 mai) – Save the date. Nous savions que ce serait en mai. Les dates exactes viennent d'être annoncées. Ce sera 5 jours du 10 au 14 mai 2017 20h. Cette fois-ci nous finirons un dimanche. D'ores et déjà réservez les dates sur votre agenda. Nous aurons de nouveau comme objectif que d'avoir un relais en course en permanence et de battre notre score de 2015 et de 2016. Et collectivement de battre le record de 83478 Euros de 2016. C'est très simple, vous venez courir autant que vous voulez, en une fois ou en plusieurs fois. Chaque km parcouru rapporte 1€ aux associations, le versement étant fait par les sponsors. Pour ceux qui veulent courir un 5 jours et 4 nuits, ce sera possible : 100 dossards seront disponibles. Il y aura aussi un 24h officiel. Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes. Toutes les informations sur le site Retrouvez le fil de discussion sur le forum de Kikouroù. Le Kivaou est d'ores et déjà ouvert ! A suivre ... | |
[Kikouroù] Etre Bouzinolivé ou ne pas l'être ?Du mercredi 24 au dimanche 28 août, Bouzin a suivi automatiquement sept courses (TDS, OCC, CCC, UTMB, EB145,80 et 47), envoyant 332 mails a quatorze bouzineurs pour les informer sur la progression de 151 kikoureurs. Comment en sommes nous arrivés là ? L'idée est née dans l'esprit pervers de deux individus cumulant une grosse dose
de geekitude et un penchant pour la statistique compulsive (on les reconnaîtra
sans peine...) : l'information de progression des coureurs étant disponible sur
l'Internet, la tentation du minage de ces informations pour proposer une synthèse
de l'état des membres de la communauté sur le fil de discussion de la course
était (trop) forte et s'est concrétisée à travers un petit programme pour
"miner" le live de l'UTMB 2014 (pour l'annecdote, l'exécutable de Bouzin
s'appelle toujours "UTMBot"). Etre Bouzinolivé ? Tout commence par le Kivaoù : le kivaoù permet d'indiquer kikouroù : sa présence
sur une course, et ainsi de se coordonner pour des covoiturages, hébergements,
ou simplement se retrouver à la pasta party ou pour un pot. Le kivaoù permet
aussi d'indiquer son numéro de dossard : sur place, ça permet, si l'on a bonne
mémoire, de se repérer (bien que les casquettes à pseudo soient plus
efficaces...) et, derrière son écran, de prendre des nouvelles des uns et des
autres sur le site de suivi de la course. Bouzinoliver, pourquoi et comment ? Une fois la course démarrée, Bouzin se renseigne sur l'état de chacun des
coureurs, et compile le tout dans la liste que nous commençons à bien connaître,
avec pour chaque coureur le lien vers le site de la course, son dernier point de
passage, son classement à ce point ainsi que sa progression au classement,
emballant le tout dans un mail envoyé aux bouzineurs du jour. Bouzinodébriefer...ou pas ? Au fil des discussion, un autre thème effleure : exploiter les données
collectées pendant la course : depuis l'un qui aimerait bien un résumé des
progressions à jour sur sa course à l'autre qui voudrait élaborer un comparatif
de la gestion des arrêts, la tentation est grande de faire du "big data" à
l'échelle du live. Il y a déjà le "résumé des progressions" qui laisse deviner,
avec pas mal de limitations, la gestion de course de chacun. Bouzinoévoluer, vers où ? Bouzin est là, il nous a permis d'enrichir la dynamique de Kikouroù autour des grands événements qui ponctuent la vie de notre communauté. On peut fort bien en rester là : l'animation des Live demeure un exercice artisanal (que certains élèvent au rang d'art ;-) ), parfois acrobatique (je pense au copier coller des SMS d'Elisabeth, ou à l'insertion des video de passage aux CP), mais diablement convivial et amusant. Les Live permettent aussi d'ouvrir Kikouroù a l'entourage des Kikoureur-se-s (Enza, Fox-Trot...), de mettre dans la course des non participants (Bouzineurs mais aussi spectateurs et bénévoles). La réflexion sur l'extension du domaine de Bouzin est, à mon humble avis, à chercher de ce côté là : fournir des outils de simplification du Live in situ (parce que poster depuis un smartphone en plein soleil dans la pampa est parfois fastidieux), soit à travers un enrichissement du site mobile par des fonctions spécifiques, soit encore par une application "Kikourou" orientée communication sur le terrain (consultation du Bouzin pour faciliter le guet des prochain passages, ajout de photos dans le fil, relais de SMS... ) Le débat est ouvert, n'hésitez pas à y contribuer sur le fil ad-hoc. | |
[Article] Ma courseChaque coureur a sa course préférée, en ce qui me concerne, c'est Alençon-Médavy, seize kilomètres en ligne qui vous propulsent en haut de la forêt d'Ecouves après une ultime montée de cinq kilomètres en continu. Chez moi, c'est une institution qui attire chaque année plus de 3000 coureurs et nombreux sont les Alençonnais à avoir gravi ce Golgotha local. Eh oui, cette épreuve en est une. La première fois que j'ai participé à cette classique normande, j'étais plus que débutant, je pris le départ fort vite et, quand au pied du Vignage se profila la fameuse côte de Médavy, je ressentis pour la première fois ce que voulait dire l'expression "semelles de plomb". Ce qui me marqua le plus, ce ne fut pas le chrono fort acceptable d'1h17' mais plutôt la nuit qui suivit que je passai sur les toilettes, agité par les spasmes vengeurs de mes intestins qui ne partageaient pas ma nouvelle passion sportive. L'année d'après, je réitérai et explosai vers le douzième kilomètre, faisant cinq minutes de plus que l'année précédente. J'étais conquis : cette course était faite pour moi. Alençon-Médavy pour moi, c'est l'échauffement au milieu de la fourmilière, les buissons pris d'assaut par les vessies surexcitées, l'attente parmi la foule-pas trop loin de la ligne si on veut faire un temps-, une bande de fous qui dévalent la rue de Bretagne à tombeau ouvert, un quartier bourré de spectateurs d'où fusent les cris d'encouragements de mes élèves, une première côtelette qui fait rire les habitués, une plaine sur laquelle il faut aller vite mais sans se griller, une deuxième côte plus sérieuse au pied de laquelle le huitième kilomètre me donne presque à coup sûr mon chrono d'arrivée, un dernier plat fort court puis la montée dans la merveille forestière qui semble vous avaler, cinq kilomètres de côte avec l'interdiction de descendre sous le 12 de moyenne, les pique-niqueurs qui m'encouragent en brandissant leurs bouteilles de pinard, le dernier kilomètre moins pentu mais que les poumons estiment encore trop dur, une foule qui se resserre pour n'être plus qu'un couloir hurlant d'où j'émerge à bout de souffle, les cuisses en feu mais l'esprit en paix, la bousculade du ravitaillement, les sempiternels "t'as fait combien ?" et enfin la descente avec les amis en trottinant vers Alençon sous les yeux ébahis des derniers spectateurs qui se frappent la tempe droite avec l'index en nous voyant passer. La montée vers Médavy est un théâtre de verdure sur lequel se jouent des comédies, des tragédies et parfois des drames. Je me souviendrai toujours de cette fournaise inattendue dans laquelle j'accompagnai Cathy qui paraissait au bord de la rupture et qui montait, montait, montait, le rouge au visage et la rage au ventre pendant que les hommes tombaient autour d'elle. Je me souviens de ce concurrent suffoquant sur le bord du quatorzième kilomètre auquel je donnai notre dernière réserve d'eau et des terribles crampes qui prirent ma camarade dès la ligne franchie. Je me souviens de ce tout jeune homme qui perdit la vie ce jour-là et dont les hêtres et les chênes semblent garder le souvenir longtemps après. Durant des années, je n'ai fait que progresser pour finalement atteindre les 1h07' aux alentours de 50 ans. Alors que je suis un coureur moyen, terminant souvent dans le ventre mou du peloton, j'ai toujours eu d'excellents classements sur cette course, atteignant même la 380ème place sur plus de 3000. J'espère encore cette année ne pas dépasser les 1h15' pour mes 60 ans, ce qui sera difficile, bien sûr, mais pas impossible car c'est "ma" course. | |
[Vélo] La chasse aux cols pour allier effort et découverte à véloLa "chasse au col" est une activité stimulante et ludique pour un cycliste : c'est un sport qui associe le goût de l'effort à la découverte. Pour inscrire un nouveau col à son tableau, la règle du Club des Cent Cols implique qu'il soit monté pour la première fois. Il ne s'agit donc pas de compter le nombre de cols gravis en vélo, mais uniquement le nombre de nouveaux cols où l'on a posé ses roues. Chaque année, on envoie sa liste personnelle et un classement est publié, par ordre alphabétique et par ordre du nombre de cols à son actif. Pour entrer au club (environ 4000 membres actifs), voici les conditions : avoir gravi au moins 100 cols dont 5 à plus de 2000 m pour chaque centaine proposée. Depuis 2016, Openrunner est associé au Club des Cents Cols. On peut cocher les cols routiers et/ou sentiers sur le fond de carte, et il n'y a plus qu'à construire son itinéraire ! Le catalogue officiel, rédigé par une très sérieuse confrérie de mordus, compte plus de 10000 cols en France, au moins autant en Italie, et dans de nombreux pays d'Europe. Habitant les Hautes-Alpes, nous sommes « spécialisés » dans les cols de haute altitude, dans les catégories plus de 2000m et plus de 3000m. C'est en VTT que nous partons le plus souvent sur des sentiers balisés... ou pas. Avec un bon GPS et un altimètre, l'orientation est assez facile, mais il faut souvent pousser et porter son vélo pour arriver au but. Initiée par mon père avec qui j'ai gravi mon premier col, je me suis prise au jeu depuis une quinzaine d'années et cette quête s'est enrichie dans 12 pays différents. Comme toute collection, elle est très ludique : un peu comme une chasse au trésor, ou un Pokémon-Go ! C'est aussi une motivation à découvrir et à explorer : ne jamais rouler deux fois au même endroit, c'est pas mal non ? Pour Mark et moi, la chasse aux cols est un objectif de sorties et de découvertes et cet automne, ça vire à l'obsession ... Ma moitié refuse de monter sur son VTT s'il n'y a pas un nouveau col à la clé. Fini les balades tranquilles du dimanche matin ! Mais quand on est si haut dans les montagnes, il y a toujours un col plus loin, et un autre encore là, et celui-là juste après ce lac, et... En résumé, si vous avez envie de vous lancer, il faut aimer :
Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur mon blog libellé « Chasse aux cols » et sur le site du Club des Cent Cols. | |
[Lecture] Ma Mil'KilJuin 2014. Trente-six concurrents, seuls ou accompagnés. Un objectif : relier Saint-Malo à Sète en courant, mille kilomètres en moins de douze jours, en autonomie complète. Telle se présente la Mil'Kil, défi sportif et aventure humaine riche des relations établies entre coureurs et accompagnateurs, où l'esprit d'entraide l'emporte sur la compétition. J'en ai tiré un récit, qui est aussi une réflexion sur les paramètres physiques et psychologiques conduisant un sportif amateur à s'engager dans de telles épreuves, illustré par de nombreuses anecdotes relatives à la pratique soutenue de l'ultrafond. Ma Mil'Kil, Denis Leconte, édité chez Edilivre (papier et numérique). | |
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