Volcanique

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Volcanique par zézé
Date22/6/2019 Type de séanceContinu Distance176 kms
Lieu DifficultéTrès difficile++ Dénivelé 3210 m D+ / - D-
SportCyclisme IntensitéInconnue Durée 09h01'00''
  Phase du planInconnue FC Moy/Max 142/164
  Moyenne 19.51 km/h
Commentaire public
Belle journée, ni trop chaude ni trop fraiche, même si les manchettes et le coupe-vent étaient les bienvenus jusqu'aux Nonières, de même que dans la descente du Gerbier.

Un parcours mitigé : superbe gestion de toutes les montées, sauf celle de St Agrève, qui a été un calvaire. Même la remontée sur Lalouvesc s'est faite sans trop de difficultés, et quel bonheur de sentir le pourcentage se calmer...

Bon, montée par montée:

Le Buisson : départ 7h37 d'après le chrono officiel. Comme d'habitude, cardio un peu haut au départ, mais montée sans problème. J'ai essayé de ne pas me mettre dans le rouge de suite, il faut dire que comme je suis parti avec les prioritaires, j'étais un des plus lents et je me suis fait doubler non seulement par les autres prioritaires, mais aussi par les avions partis après. En haut petit gel, et en avant pour la descente. Comme toutes les descentes à venir, j'étais un des plus rapides. Étonnant de voir comme les gens ont peur en descente, tétanisés sur les freins. Et souvent aucune notion de trajectoires, il roulent parallèlement au bord de la chaussée...

Nonières : nickel, pour une fois. Je me suis fait tirer à la sortie de Lamastre par un groupe de Hollandais, qui m'ont lâché dès que la route s'est élevée. En haut, arrêt pipi et casse-croute, et en avant pour Le Cheylard.

Mézilhac : à la sortie du Cheylard, je me suis accroché à la roue d'une cyclote suisse. J'ai bien pris 2 relais, mais elle m'a lâché quand on s'est fait doubler par un paquet qui devait mieux lui convenir. Arrêt bidon à Sardiges, et petit gel. Montée tout en gestion, impeccable. Au ravito, abricots secs et crème de marron. Et passage à l'assistance mécanique, à cause de la chaîne qui grinçait dans la montée, faute de lubrification suffisante, pourtant il me semblait bien en avoir mis suffisamment.

Gerbier : comme d'hab 3 kms un peu raides, mais après le faux-plat a repris. Passage à Lachamp Raphaël à 11h46 : si je compte bien ça fait 4h9 depuis le départ, pas étonnant que le temps soit disons bof. Raidard des Coux en gestion, même pas mal. En haut petit gel, et enfilage du coupe-vent, car le sommet du Gerbier dans les nuages et les nuages sur la vallée, de même que la température de 12° le justifiaient. Descente as usual, le plus rapide.

St Agrève : arrêt à St Martin de Valamas pour enlever le coupe-vent, petit gel au passage, et en avant sur St Agrève. Faux plats usant jusqu'à l'arrêt remplissage de bidons de St Julien Boutières, où l'animation avait pour thème le Pays Basque. Mouillage des pieds qui commençaient à chauffer, encore gel, et en avant dans la montée : pénible, longue, chaude... Heureusement que je la connais par coeur, j'y ai mes repères : pont sur l'Eyrieux, puis viaduc du Mastrou, petite ferme en contrebas à droite, à nouveau petit pont, puis Asseyne, et enfin Ventor, et c'est la délivrance à Vérot. Passage obligatoire aux WC au ravito, mes intestins renâclaient sur les derniers kms de la montée. C'est là que j'ai perdu le plus de temps : complet déshabillage, puis vidange, et enfin rhabillage, en tout bien 5-10 minutes perdues. Mais enfin, pas en vain, car mon ventre m'a foutu la paix à partir de là. Au ravito, gavage de jambonette et fromage, puis c'est parti pour le dernier tronçon.

Rochepaule : descente sur l'Aygueneyre as usual, sauf que je me suis fait doubler par un avion, dont j'ai pris le sillage. Bien sûr, passé le pont, il m'a largué, et dans la montée je me suis fait redoubler par tous les cyclos descente-incompatibles. Montée nickel, je me suis même tiré la bourre (à la vitesse ébouriffante de 11kmh) avec un congénère. Gavage de quartiers d'orange, et crème de marron pour finir.

Lalouvesc : quelle plaie ces mauvais descendeurs, quand la route est étroite... Enfin, bon, passé le pont sur le Doux, passage en mode montée cool, sur le 34x28. Ce qui fait sans doute que cette montée se passe bien, c'est que bien sûr c'est la dernière, mais aussi que je double la moitié des cyclos, sans compter les rincés qui finissent à pied... Bref, après le km à 7,4%, le bonheur, mais quand même pas trop, je n'arrivais pas à emmener de trop gros braquets. Et enfin arrivée à Lalouvesc, le bonheur.

Arrivée : dans le faux-plat avant le Buisson, je me suis fait sucer la roue par un congénère, qui n'a jamais pris de relais, et qui m'a largué à 500m de l'arrivée. Donc faux-plat à 35-40 kmh, avec doublage d'un véhicule de l'organisation qui embouteillait tout le monde. Descente du Buisson à bloc, et je me suis fait doubler puis distancer par deux groupes, grande première depuis le départ, avant d'arriver à en accrocher un troisième jusqu'au bas de la côte finale, 500m avant l'arrivée, où ils m'ont tous lâché.

État de fraîcheur à l'arrivée très bon. Après rafraîchissement, y compris des pieds, remise de la puce, tél à madame, et retour à la voiture.

Bilan de cette Ardéchoise 2019: de bonnes, voire très bonnes sensations, sauf ici ou là (comme d'hab, après Mézilhac, et dans la montée de St Agrève). Temps roulant 8h28, ce qui fait au total 33 mn d'arrêts. Un peu déçu par mon temps, mais si j'enlève la pause wc de St Agrève ce n'est pas trop mal, je pense que sans ça j'aurais pu tutoyer mon objectif ultime des 8h48, que je n'ai dépassé finalement que de 13 minutes... Rendez-vous l'an prochain, avec j'espère plus de kms dans les pattes, et si possible de meilleure qualité.


Pas de courbe Polar pour cette séance


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