Arclusaz a écrit:ça y est !!!!!
on a retrouvé Christiano El Bubullito. Il est au 110eme km en 508eme km.
Il a perdu quelques places mais c'est pas grave.
Plus que 18 km, bref l'équivalent d'un pietaf aller/retour !
J'TEN FOUTRAI DU PIETAF !
Mes piétaf à moi, c'est pas le fond d'un canyon de la mierda de la muerte, avec un soi-disant camino de mierda plein de cailloutos de mierda, SUR DOUZE KILOMETRES.
Douze kilomètres où ça ne fait même pas de différence si tu as ou pas les jambes pour encore arriver à courir vu qu'il est totalement impossible de courir. Imaginez un peu le Col de la Vache de l'Échappée Belle, mais à plat et sur 12 bornes.
Bref, sur le "piétaf", la vitesse de progression à 4km/h, ça n'aide pas pour faire une fin météoritique en mode pacman. Au lieu de ça, t'es tout seul au fond de ton (putain de) canyon (de mierda) et tu avances comme tu peux.
Sans compter, évidemment, qu'avant le ravito final (Ayagaures), tu t'es tapé 800D- sur un chemin truffé de cailloux (de mierda) qui t'ont détruit la plante des pieds, et les cuisses qu'une magicienne de kiné espagnole t'avait remises en état à la base vie de Garanon.
Tout cela pour expliquer la fin poussive......seulement illuminée par la vue surprise de Super Suiveuse à Ayagaures (alors qu'on avait initialement dit qu'elle n'y monterait pas, pour éviter 1 heure de conduite sur des spaghettis canariens, après une journée entière passée à conduire sur des spaghettis canariens). RIen que ça, alors que j'arrivais le moral à zero sachant que j'allais encore me taper 17 kilomètres de cailloux (de mierda), çs a suffit pour rebooster le bouboule passablement éteint.
Bref, cette course est géniale, fabuleuse, les paysages sont monstrueux (la Caldera de Tejeda, entre Artenara et Garanon, avec le Roque Nubio étincelant dans le soleil....qui t'a assommé pendant les 800D+ de motnée en plein cagnard), ça vaut le détour. Tout le Nord de l'île, effectué certes de nuit, mais dans des paysages illuminés par la lune, ça mérite bien les vacheries de montées où le bouboule volait pluto bien. Et on n'oubliera pas quelques sorpresas bien vicieuses comme l'infernale descente dans un canyon humide et ultra-piégeux (El Sao), aux alentours du km 45.
Bref, un course à faire.....refaire c'est plus dur car on sait alors depuis le début qu'il faudra se taper les kilomètres de cailloux de mierda à la fin...
Mais je raconterai cela plus en détail dans un récit, même si, pour une fois, j'éviterai de décrire chaque caillou (de mierda).