Kikourou.net

Pour ma part, inscrit sur la 3404, abandon à l'hospice de France au 52ème et des brouettes.

Points positifs:

- organisation, balisage, rien à redire en ce qui me concerne (peut-être juste un manque de bénévoles sur les crêtes à la frontière espagnole au retour: certains concurrents (dont moi) n'étaient vraiment pas frais et auraient pu faire un "écart");
- paysages (Port de Venasque, Pic de Mullières (pour de la Haute-Montagne pour le coup ça se pose là);

Points négatifs:

- le croisement avec les meilleurs qui redescendaient (des très sympas,d'autres beaucoup moins mais quelques passage vers le tuc de Mullières où les croisements étaient pas top top à mon sens);

- barrière horaire étrange au premier CP, j'étais en milieu de classement sans trop chômer et pourtant la barrière était 15mn derrière moi: comme beaucoup, j'ai commencé à attaquer dans la montée au port de Venasque (mauvaise idée vu la suite);

- dans cette même montée, les dizaines de concurrents qui coupent tous les lacets pour gratter 500m facile en cumul, vraiment écoeurant (je sais, chacun fait ce qu'il veut, c'est pas la tête de course...mais pour moi c'est juste pas possible de respecter les règles et les autres...);

- ma "performance": pas mal pendant 5 heures puis immense raclée dans la montée à 3000m, le second souffle n'est jamais revenu,la montée du retour avant la frontière espagnole fut un des pires calvaires de ma petite carrière de traileur (1h45 pour 4,5km et 500m de d+...à pleurer, j'ai du m'asseoir sur chaque caillou). 2h de marche pour finir à l'hospice (retour) et plus raisonnable de jeter l'éponge (dos tassé, cou bloqué, genoux ruinés, coups de soleil...la totale).

Bref, course où j'ai plus souffert qu'à mes grp80 ou la Montanaspe, de loin! je ne sais pas si c'est le plus de 3000m, la chaleur, le surentraînement de juin ou le tout mais sans être "blessé" je n'ai jamais eu l'impression de ne pas subir.

Au cas où il parcourt kikourou, un immense merci au gars d'avezac lahitte qui m'a redescendu en cam's, il m'a permis de passer une vraie soirée tapas bières (le privilège de l'abandon prématuré!).

Maintenant objectif grp42 en août,trail de bourbon en octobre (le doute s'est bien instauré du coup!). Il va falloir revenir aux fondamentaux de la rando avec sac à dos!

je pensais également passer une journée plus tranquille que cela! Par excès de confiance très certainement. Mais le niveau de difficulté et le niveau d'expérience demandé exigeait un peu d'humilité.

Le début de course, dans la chaleur, ne m'a pas aidé. J'ai néanmoins monté la venasque à ma main pour basculer vers Besurta tranquillement. (je me suis fais punir par des trains entiers). Je suis passé seulement cinq minutes avant la barrière côté espagnol. Un tuc, un verre d'eau et je suis reparti direct. La montée vers le tuc........ un beau défi pour moi à ce stade de la journée. J'ai pris cher. Après 3h20, je suis arrivé là haut. Seulement deux minutes de pause, et on nous dit de redescendre si nous voulons passer Besurta - retour. Un peu de luge pour entamer la descente et miraculeusement j'ai retrouver mes esprits. 2 heures pour faire la descente! A partir de ce moment, j'ai enfin pu me poser et profiter de la course et des paysages. La fin de course fut plus tranquille.

J'en garderai malgré tout un très bon souvenir!