Free Wheelin' Nat a écrit:Ce qui m'étonne c'est la gélule tous les trois jours, pour moi ça équivaut à se filer un shoot tous les trois jours
Je n'ai jamais eu de remède de cheval. Du coup, je suis depuis des mois avec le dosage le plus faible sur le marché, et les gélules ne sont pas sécable.
Mais les antidépresseurs sont des molécules qui agissent lentement et longuement, il n'y a donc pas vraiment de "shoot", mais quand même, les jours ne se ressemblent pas.
emilcioran a écrit:oui mais fais attention. internet se rappele de tout, il est facile de savoir qui se cache derrière un pseudo
Oui, je sais, c'est en partie pourquoi j'avais commencé avec un autre pseudo, j'aurais peut-être dû poursuivre ainsi. Mais le besoin d'être "vrai", de ne plus toujours "cacher" est forte. La probabilité qu'un futur employeur lise cette page est quand même extrêmement faible. Après, il est sûr qu'il saura que je fais de l'ultra!
emilcioran a écrit:Il avait été dit à propos du harcèlement au travail, qui avait été évoqué, qu'une bonne estime de soi permettait d' affronter certaines pressions à moindre dommage.
Mais qu'est-ce qu'une bonne estime de soi? Je vois des gens qui semblent tellement sûrs de ce qu'il font, dans un monde où il est plus que jamais difficile de savoir vers quoi nous devons aller...
Dans
l'émission que j'ai citée plus haut, on comprend que l'application de méthodes (parfois violentes) n'est pas justifiée par autre chose que "c'est ce qu'applique le privé", "c'est ce que recommandent les cabinets de conseil", "c'est ce qu'on inventé les étasuniens"... Mais qui s'est vraiment posé la question de ce qui nous convient, sans copier bêtement? Et qui a les moyens de se poser ces questions?
A l'inverse, j'ai vu des salariées lambda, bien conscients de leur place, de leurs capacités, fières de faire bien ce qu'on leur demande, jusqu'à l'époque où on leur a demandé la lune, et là ils ont été plus pragmatiques que les cadres sup, en faisant la part de la bêtise de la DRH et de leurs limites. Ils s'en sortent mieux que les cadres sup.
Pour en revenir au sport, je pense avoir vécu comme un certain harcèlement l'injonction à être bon dans les sports collectifs. Se faire engueuler systématiquement par sa propre équipe m'a écœuré du sport. Il m'a fallu attendre mes 30 ans pour trouver et tomber dans la course à pied.