désolé pour le long post...
suite à un petit burn-out (accident de vélo, arret de la course à pied, travail stressant, plus de palliatif pour compenser et boum-paf).J'ai alors commencé (et terminé maintenant) une formation de méditation en pleine conscience. Enfin, c'est plutot 8 séances de groupe où l'on apprend et experimente la pratique de la pleine conscience. Et, par rapport à ce qui est dit dans ce post, si je devais résumer la pratique de cette méditation en une phrase, ce serait plutot; "accepter avec bienveillance tout ce qui arrive". Ou si on veut la traduire en mantra,ca donnerait quelque chose comme: "maintenant c'est comme ça et ca va aller". La pleine conscience c'est vraiment de la mediation active, on encre son esprit, on ne le laisse pas s'enfuir pour aller faire la liste de courses ou sa prochaine réunion de travail.
Bref, depuis je me suis mis à pratique la pleine conscience en course à pied. Car dans le programme il y a une partie "marcher et bouger en pleine conscience".
Comment cela se traduit quand je cours.
Je me concentre sur les sensations de ma réspiration (la sensation de l'air sur le pavillon nasal, la poitrine qui se gonfle et se vide au rythme de la respiration). Une fois que mes pensés sont claires (en gros, le vide est fait, litteralement). Je passe ma concentration sur ma foulée, le contact de mes pieds sur le sol, en somme toutes les sensations singulières que je pourrais ressentir quasiment à en etre capable de la décrire avec précision. Puis chemin faisant, ma conscience et ma concentration englobent plus de choses, mais toujours avec aucunes pensées ou s'il y en a, je me recentre sur ma respiration, etc...
Quels sont les benefices que j'en retire?
A la base, je cours surtout sur des ultra, principalement du 70/80 avec de temps en temps un 100+.
Et ceux qui connaissent savent qu'on passe par toutes sortes de phases, plus ou moins simples à gerer.
La pleine conscience me permet d'acceuillir ces moments sans arrieres pensées, un peu comme en parle Sébastien dans le podcast. On est dans le ici et le maintenant, pas dans l'angoisse des conséquences d'un coup de mou ou autre. Et surtout ca évite de partir en vrille ou plutot de rester centrer sur sa course et sur le moment dans lequel on se trouve.
c'est efficace pour moi, et je repond a un commentaire plus haut, je suis tres cartésien, et sincèrement je me faisais plutot penser au noyé qui s'accroche au serpent quand j'ai commencé cela. Mais cela demande de la pratique régulière, sinon l'esprit prend plutot un mouvement brownien et on se fait plutot penser plus à un passager dans un wagon qu'a un coureur sur une course de plusieurs heures.
je recommande les méditations accompagnés de Bernard Giraudeau (
https://www.youtube.com/watch?v=W-XefeFB8L0) et les scans corporels.
10 min dans le train ca suffit, mais encore une fois, ce n'est pas de la détente. Concentré, et actif dans la démarche tu dois