Modérateur: Modos
Equipé de sa montre connectée, l’ultra-trailer peut apprécier en temps réel sa vitesse, sa fréquence cardiaque, son dénivelé, sa dépense de calories, autant de paramètres qui lui donnent l’intime conviction d’avoir prise sur sa performance et de pouvoir jongler avec les incertitudes du milieu.
jpoggio a écrit:Ce n'est pas un article, mais une tribune, l'expression d'une opinion.
greg_fusion a écrit: Pourquoi un tel engouement pour l'ultra-endurance? ( on peut inclure le triathlon dans la question).
Benjamin73 a écrit:Equipé de sa montre connectée, l’ultra-trailer peut apprécier en temps réel sa vitesse, sa fréquence cardiaque, son dénivelé, sa dépense de calories, autant de paramètres qui lui donnent l’intime conviction d’avoir prise sur sa performance et de pouvoir jongler avec les incertitudes du milieu.
Désolé, mais là, on est sur de l'analyse de bistrot !
DidierC a écrit:greg_fusion a écrit: Pourquoi un tel engouement pour l'ultra-endurance? ( on peut inclure le triathlon dans la question).
Parce qu'on se fait ultra-chier dans la vie de tous les jours
greg_fusion a écrit:DidierC a écrit:greg_fusion a écrit: Pourquoi un tel engouement pour l'ultra-endurance? ( on peut inclure le triathlon dans la question).
Parce qu'on se fait ultra-chier dans la vie de tous les jours
Pas faux, mais on doit bien pouvoir enrober ca et l'expliquer par un concept complique...
JuCB a écrit:Ils oublient l'essence des courses de trail : des organisateurs et des bénévoles.
RVLF a écrit:JuCB a écrit:Ils oublient l'essence des courses de trail : des organisateurs et des bénévoles.
C'est la même chose pour tous les sports amateurs.
Va voir le tournoi de football des gamins, ce sont des bénévoles qui organisent.
Regarde aujourd'hui l'ancilevienne, ce sont des bénévoles.
Ne pas croire que seul le trail à des "valeurs" justes.
Elles existent et existaient ailleurs avant que le trail ne soit à la mode.
Car reconnaissons le : c'est une mode avant tout.
Je trouve en outre perso que beaucoup de trailers sont assez conformistes en définitive dans leur vision du monde et dans leur façon d'être? métro boulot dodo, travail famille patrie et, pas révoltés pour un sou alors qu'il y a de quoi si on regarde autour de soi.
MatthieuChanv a écrit:
Et le coup des soi-disant "valeurs profondément contradictoires", ben ouais on est humain, je ne suis pas pure à 100%, je fais plein de trucs "biens" mais j'achète des baskets fabriquées en Chine (c'est mal d'ailleurs ? ).
En mettant ses capacités cognitives au service de sa pratique, il entend ainsi prendre ses distances avec la vulgate sportive, celle des athlètes qui enchaînent les tours de stade sous l’œil avisé d’un entraîneur. Se joue ici un enjeu majeur de distinction pour l’ultra-trailer entre la dimension savante et autogérée de sa pratique, caractéristique d’une société de la connaissance dont il est le produit, et celle considérée comme profane du pratiquant sur piste, qui se contenterait d’appliquer des process d’entraînement.
ses aficionados contestent pourtant toute accointance avec la société de la concurrence et de la consommation. Pour ce faire, ils développent, consciemment ou non, un ensemble d’attitudes permettant d’assimiler leur activité à un « îlot de pureté » sur lequel la société marchande n’aurait pas de prise.
DidierC a écrit:greg_fusion a écrit: Pourquoi un tel engouement pour l'ultra-endurance? ( on peut inclure le triathlon dans la question).
Parce qu'on se fait ultra-chier dans la vie de tous les jours
Rem a écrit:Je trouve tjs de l'intérêt à ces regards extérieurs sur l'activité qu'on pratique et y montre de l'intérêt justement.
picailloup a écrit:Je suis d'accord avec pas mal de commentaires du fil et je pense que l'article s'adresse à une certaine catégorie de traileurs ou ultra-traileurs (peu importe à la limite). C'est un mélange de traits certes un peu caricaturaux mais que l'on retrouve chez l'un ou l'autre:
On a tous un ami devenu végétarien "occasionnel" ou "permanent" après avoir lu "eat and run", un autre qui court en "claquette" après avoir lu "Born to run", le geek en tout salomon à la pointe qui s'achète toutes les nouveautés, le chaman qui se ressource en courant, qui ressent la proximité de la nature et qui bouffe de la sporténine etc... Certains d'entre vous doivent même connaître des gens qui sont tous ça à la fois, pourquoi pas!
En effet, la majorité des (ultra)traileurs ne sont pas des surhommes, ne s'entraîne pas comme des forcenés, voit plutôt la course comme une grosse rando (parfois marchent toute la course), mangent de la bidoche tout l'été en tournant au rosé avant de se pointer sur les ultras entre potes à la fin août. Mais peu importe le nombre, ce ne sont pas eux qui sont mis en avant dans les journaux spécialisés, les médias, les photos en fin de course etc... Pour moi, c'est là le problème.
D'un autre côté, on ne peut pas nier qu'on est devenu des portes feuilles sur pattes et qu'on essaye de nous vendre n'importe quoi à n'importe quel prix sous prétexte d'une certaine philosophie trail qu'on nous impose via des livres, des médias etc... Anton Kupricka, David Laney qui dorment dans leurs bagnoles, François d'Haene le vigneron même s'il y avait un peu de vrai au début, c'est du marketing. Indirectement on participe à cette image renvoyée dans les médias (ce n'est pas propre au trail).
Ainsi, comme certains dans ce fil, je trouve hyper intéressant de lire ce que le monde du trail (nous+les médias spécialisés+les marques) renvoient. Reste à assumer maintenant car même si ce n'est pas ce que l'on souhaite entendre, c'est ce qu'une minorité donne comme image de notre sport et on y contribue. La trajectoire va être difficile à rectifier.
Japhy a écrit:Rem a écrit:Je trouve tjs de l'intérêt à ces regards extérieurs sur l'activité qu'on pratique et y montre de l'intérêt justement.
Absolument. Pourtant ça se termine toujours de la même façon, on a toujours tendance à tout prendre mal et à n'accepter aucune critique ou remarque. Par exemple il est im-pos-si-ble ici d'aborder les thèmes de possible bigorexie ni même celui des effets bienfaisants des endorphines qui font planer et qui sont des petites molécules de bonheur. De suite les boucliers sortent, on a peur d'être pris pour des camés, très souvent on n'assume pas, alors que je ne vois absolument pas le problème (enfin, la bigorexie EST un problème psychologique mais pas les endorphines elles-même).
Et puis d'une manière général, je vous trouve quand même susceptibles : beaucoup relèvent les points qui ne les arrangent pas, sans même s'apercevoir que l'article explique aussi que l'ultra fait souvent émerger et grandir des qualités admirables comme "l'empathie et la bienveillance" ! C'est pas rien ! Cette phrase est une quasi célébration du fameux esprit trail dont on entend parler ici ou ailleurs à tort et à travers et vous ne l'avez même pas vue !
Enfin, crier à la généralisation, ça implique de ne pas en faire soi même et de ne pas tout mélanger. Premièrement les psychologues et les sociologues sont des professionnels différents, même si parfois leurs champs disciplinaires s'interpénètrent (les cochons). Quant à l'amalgame sociologue = sédentaire paresseux, flûte alors, le seul que je connaisse personnellement a entraîné une équipe de filles de beach volley et les a emmenées aux JO. Ha mais c'est parce que c'est un sociologue du sport, zut, ce doit être l'exception qui confirme la règle.
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