Récit de la course : La Pollestrenca 2010, par pcm66

L'auteur : pcm66

La course : La Pollestrenca

Date : 4/4/2010

Lieu : Pollestres (Pyrénées-Orientales)

Affichage : 1000 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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Pas d'autre récit pour cette course.

Le récit

La Pollestrenca est ma deuxième et dernière course de préparation avant la Corrida d’Heillecourt. Les sensations à l’entraînement sont bonnes même s’il me tarde un peu de m’attaquer à des parcours de trail.

 

Arrivée une heure avant le départ comme d’hab. Le temps est maussade avec un vent froid et un temps couvert. A l’échauffement, je fais les 2 premiers kilo du parcours (qui en fait 10 au total) et constate que c’est plein de virages, petites montées (et petites descentes), bref beaucoup de relances. Conclusion : vu le parcours et la météo, on va prendre l’option partir pas trop vite et remonter le plus possible. Il ya environ 250 coureurs et une place dans les 20 serait déjà très bien.

 

Ca part comme souvent très vite et je laisse filer en étant quand même à 16 à l’heure ! Je suis environ 50ème au km1 (passé en 3’44). Dès le 2ème kilo, je commence à remonter un bon nombre de coureurs en gardant la même vitesse et passe le km2 en 7’32. Le troisième kilo est en faux plat montant et je continue de remonter en restant un peu à l’abri de temps en temps derrière les coureurs que je dépasse. Je passe le km3 en 10’48 (c’est pas encore aujourd’hui qu’on aura un balisage précis…mais c’est pas grave).

 

On sort alors du village sur une petite route où on est souvent exposé au vent. Je constate qu’en tête une dizaine de coureurs ont déjà fait un énorme trou (environ une minute devant moi). Par contre, je ne suis qu’à une vingtaine de secondes (et 15-20 places) de la tête des poursuivants. Objectif : en doubler le plus possible. Je me sens très bien et peux donc garder mon p’tit 16 à l’heure, ce qui me permet de continuer à doubler et à maintenir l’écart avec la tête de groupe. Je passe au km4 en 14’38 (soit le dernier kilo en 3’50 ce qui est cohérent).

 

Le kilomètre suivant est en faux plat montant et emprunte une piste forestière rendue très boueuse par les pluies de la nuit précédente. Ca faiblit devant et je continue à grignoter. Je passe en 18’42 au km5 (4’04 sur ce kilo un peu plus difficile, c’est normal). Je suis à une dizaine de secondes et environ 10 places de la tête du groupe. J’ai vraiment l’impression qu’ils sont tous à ma portée, ce qui me ravit car il y a dans le lot quelques coureurs que j’ai toujours vus comme plus rapides que moi.

 

Le kilomètre suivant est toujours sur piste mais plat et je passe au km6 en 22’39. Les deux kilomètres suivants sont sur route et plutôt descendants et je continue de progresser sans me mettre dans le rouge (km7 en 26’19 et km8 en 30’00). Il m’en reste 6 (3 groupes de 2) à aller chercher, les 2 de tête étant à dix secondes.

 

L’avant dernier kilomètre est assez difficile avec notamment une côte courte mais assez raide et ceux qui me précèdent sont à la peine, je reprends les 3 groupes un par un. Je ne mets pas d’à-coup mais ils ne peuvent pas suivre et je passe donc en tête de ce peloton (je ne vois même pas la dizaine de coureurs devant tellement ils sont loin) au km 9 en 33’42.

 

Le dernier kilomètre est beaucoup plus long que prévu et essentiellement en montée. Je ne temporise pas pour éviter un sprint et lâche au train mes compagnons pour terminer avec le sourire 13ème (5ème sénior) sur 245 en 38min 07s.

 

Le classement est rapidement affiché et je constate que celui qui me précède est 1mn 03s devant alors qu’ils sont 11 derrière à moins d’une minute de mon temps!

Je reste pour la remise des prix où je reçois une jolie coupe et un gros poisson en chocolat d’un très réputé chocolatier local.

Bilan de la course : Très bonne organisation. Parcours agréable moitié-ville-moitié-campagne mais assez casse-pattes. Seul (petit) bémol : le balisage kilométrique (3ème kilo trop court et dernier kilo trop long d’environ 150m chacun).

 

Bilan personnel : Excellent. Ma gestion de course régulière m’a permis de me régaler ; j’ai toujours eu l’impression de vitesse mais sans jamais me mettre dans le rouge. Je continue de progresser dans les classements des courses du département. C’est de bon augure pour la suite.

 

Prochaine course : La Corrida d’Heillecourt (54) le 25 avril.

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