Récit de la course : Embrunman 2010, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Embrunman

Date : 15/8/2010

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 1866 vues

Distance : 233km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Embrun : deuxième service !

Cr Embrunman 2010

comme kikourou était en rideau, je n'ai pas pu mettre ce cr en ligne tout de suite. comme celui de roth hier, je vous mets celui d'embrun sans l'avoir retouché, et donc écrit en aout, pour que vous soyez "dans les conditions du direct". bonne lecture à tou(te)s.

 

 

Salut tout le monde

 

Il y a  2 ans, pour préparer mon premier Embrunman alors que je débutais en triathlon, j’avais mené une préparation très structurée, pilotée par le papy et orientée sur 3 axes :

1/ apprendre à nager (le plus économiquement possible)

2/ préparer la CAP

3/ bouffer du vélo et de la montagne pour passer les barrières vélo.

http://www.kikourou.net/recits/recit-5997-embrunman-2008-par-la_tortue.html

 

Tout c’était fort bien déroulé, j’avais réalisé une course sage et en restant toujours en dedans « pour finir » : résultat 14h20 et l’immense satisfaction de boucler cet Embrunman, et sans être cassé à l’arrivée (je me souviens avoir aidé le papy jusqu’à 2h du matin à réparer sa bagnole, sans ressentir de fatigue particulière et fais le col de Vars quelques jours plus tard avec de bonnes jambes) !

arrivée 2008 en famille

 

Cette année, j’y venais différemment. D’abord, j’avais 2 ans « d’expérience » en plus. 2 ans, c’est peut, mais comparés aux 6 mois de recul que j’avais avant l’Embrunman de 2008, ça fait…4 fois plus ! Donc, je n’avais pas de préparation spécifique de prévue. Je m’y suis inscrit tardivement, car j’attendais de voir comment se passait Roth suite à des problèmes de santé qui m’avaient empêché de m’entrainer comme je l’aurais souhaité. Roth s’étant, miraculeusement et presque inexplicablement, très bien passé, et les vacances en famille étant prévues de longue date sur les bords de la Durance, j’ai finalement envoyé mon bulletin d’inscription fin juillet, d’autant qu’un grand rassemblement zoo était prévu, avec au départ sur le long : blueb, papy, dingo, raspoutine ; et ourson sur le CD. Et encore, si je me fis aux « engagements » pris aux « 10 ans du zoo » quelques mois plus tôt, on aurait du être beaucoup plus, mais certains ont préféré, pour des raisons diverses, différer leur venue sur les rives de la Durance…Ce n’est que partie remise !

la liste initiale, les dégonflés se reconnaitront ;-)))

 

Je n’ai pas d’appréhension particulière vis-à-vis du parcours que je connais par cœur, mais une chose me préoccupe quand même : depuis l’Altriman en juillet 2009, je n’ai pas monté un seul col en vélo et le 44, avec son point culminant à 117 au dessus du niveau de la mer, est le département le moins élevé de France, et il n’est pas vraiment propice à une préparation montagnarde ! Donc, en allant sur Embrun, petit arrêt de 2 jours à Bourg d’Oisan où je vais me faire 2 ou 3 petites grimpettes environnantes dont l’Alpe d’Huez, 4 jours avant le triathlon, histoire de remémorer à mes guiboles les sensations d’une ascension. Bien m’en à pris car j’avais un peu oublié la notion de gestion de l’effort sur une grimpette de plus d’une heure !

 

avec Pilou, un fiston, au sommet de l'alpe d'Huez !

 

 

 

Me voilà donc au départ, comme 900 gugusses, à 6h du mat, sur le plan d’eau d’Embrun. La météo sans être exceptionnelle s’annonce quand même plus clémente qu’en 2008 où la grêle et la pluie avait perturbé grandement le parcours vélo après l’Isoard. Le blueb me parait zen et affuté, le papy fait « zboing zboing » avec ses bidons et le dingo me parait un poil stressé quand même ! Je ne vois pas Raspoutine avant le départ, et Sylvain, un copain nantais vient me faire un petit coucou dans le parc à vélo ! Ho hisse les amis et bonnes journées à tous…

Personnellement, je ne ressens aucune pression particulière. Mon objectif est de faire moins de 13h30, en espérant 13h15 pour titiller le « record » du papy sur la distance. Au printemps, avec la forme que je tenais, j’avais même calculé des temps de passage sur moins de 13h, mais aujourd’hui, c’est de l’utopie. Donc la tactique du jour est simple : nager du mieux possible et à l’économie. Faire un vélo aux sensations, mais sans s’économiser non plus, passer l’Isoard à 11H45, rentrer au parc à vélo pour 15h et faire un marathon en 4h15, ce qui me ferait 13h15 de course. Si je vois que je n’arrive pas à tenir ce timing, c’est décidé, j’abandonne, et je me réserve pour l’UTMB qui a lieu 15 jours plus tard seulement.

6h, donc, c’est parti ! Je me mets à l’eau dans la première moitié. L’eau est chaude et agréable. Comme en 2008, je pars trop à droite et je me retrouve coincée par la digue que « j’enjambe ». Je nage tranquillement, sans trop de bousculade, en me mettant un peu sur le côté du paquet. Premier tour 35’, tout baigne. Le soleil tente une timide apparition, je continue à nager tranquillement. Comme toujours au bout de 45’ environ, je commence à trouver le temps long mais contrairement à 2008, je n’ai pas besoin de m’arracher pour terminer la dernière ligne droite.

1h15 de natation au final, soit 3’ de plus qu’en 2008 (le parcours était un poil plus long je pense), mais je sors beaucoup plus frais, sans douleur au dos et je cours jusqu’à mon vélo assez facilement. J’avais mis 1h17, il y a 1 mois à Roth, donc c’est cohérent.

 

T1 : je me sèche puis j’enfile ma trifonction bien sèche car le fond de l’air est un peu frais et je ne voulais pas partir mouillé, je prends une veste de vélo car je ne veux pas avoir froid comme en 2008, et zou moins de 5’ plus tard, j’enfourche mon beau vélo.

 

Je mange tranquillement sur les premiers km, la route des Puys me parait beaucoup plus facile que le souvenir que j’en avais. Me voilà au pied du Réallon, et j’attaque la descente sur Savine-le-lac. Je descends pas mal, mais je suis surpris de voir pas mal de concurrents me passer comme des avions ?! D’habitude, je trouve que les triathlètes ne descendent pas très bien. Je me dis que je dois être un peu trop prudent aujourd'hui, mais tant pis, je me dis aussi que je suis père de famille de 5 enfants, et que je n’ai pas à prendre de risque inconsidéré pour gagner quelques secondes dans une descente que je vais regagner dans le plat suivant ! J’ai du avoir un pressentiment, car 2 virages plus bas, à seulement 1 virage de la fin de la descente a eu lieu un gros carton : un triathlète est secouru par les pompiers et il n’a pas l’air bien en point. Du coup, cela va freiner les ardeurs des avions de chasse qui me doublaient !!!

Les longs faux-plats sur le bord du lac sont propices au ravitaillement. Je traverse le pont en emmenant un peu de braquet histoire de monter un peu en pression. Je monte les deux coups de cul de Savine et du Boscodon sur le 50 en tournant bien les jambes. Et me revoilà au rond point de Baratier (fin de l’échauffement vélo, 40 km) où j’aperçois, JP et sa petite famille, le directeur sportif de mon club qui est venu en « touriste » pour suivre la course. Je lui claque la main, bien content de le voir là et je file sur Guillestre.

La route sinueuse de la rive gauche a été refaite, c’est un vrai tapis roulant maintenant. Je remonte un maillot rose et bleu qui m’est connu ! Tri91, c’est le club de Polo, 15 fois finisher ici à Embrun, mais la carrure  ne me parait pas correspondre à Polo. En fait, c’est U-Foot, son fiston, qui fait deux fois la largeur du papa environ !!! Il est là en récup de son triple Ironman couru 8 jours plus tôt ! Quelle famille !!! On papote quelques kilomètres, je constate qu’il s’est acheté un beau vélo (avant il faisait ses IM avec un VTT !), il me filme même et je le laisse partir dans un faux-plat un peu plus raide.

Montée sur Guillestre, puis les gorges du Guil (toujours aussi magnifiques et mystérieuses), et me voilà au pied de l’Isoard. Un coup d’œil à la montre, je suis pas mal, et je n’ai pas vraiment tapé dans la mécanique encore. J’avais le souvenir d’une première partie de l’Isoard facile. Aujourd’hui, je trouve la pente un peu plus raide ! Surement mon manque de préparation montagne qui se fait sentir. Un petit coucou à un kikou (fulgurex) à la Chalp et voilà le terrible Brunissard, 1km à plus de 12%. Je mets tout à gauche (34x29) et je ne regarde pas plus loin que 5 m devant moi. Je coince un peu, mais j’arrive au niveau des sapins, là où la pente se calme un peu (9 à 10%)  et j’enchaine les épingles à mon rythme, remontant des concurrents par dizaine, dont Raspoutine qui monte à sa main et qui fait des photos, toujours le sourire aux lèvres. J’aime bien ce passage, à la pente régulière et aux épingles assez plates qui permettent de s’alimenter et de relancer. J’arrive sur Casse Déserte plus vite que je ne le pensais. Je sais qu’à la fin de cette petite re-descente, il y a la stelle de Bobet puis un coup de cul terrible de 150m environ et qu’ensuite, les deux derniers km sont plus « faciles ». Je suis quand même surpris de la « facilité » avec laquelle je monte étant donnée le peu de préparation montagne que j’ai dans les jambes.

 

à mi-Isoard (photo Fulgurex)

Sommet de l’Isoard : 11H40, soit 20’ plus tôt qu’en 2008. J’ai mis 1h10 pour monter le col, soit 10’ de mieux qu’en 2008 et sans vraiment forcer (il faut dire que je pèse 8 kg de moins qu'en 2008, et que je n'ai pas le même vélo; un beau Spécialized carbone ayant remplacé mon vieux décathlon alu, ça change tout !). Je récupère mon ravito perso, charge mes poches et change mes bidons, j’enfile un vieux t-shirt pour la descente, l’arrêt n’aura pas duré plus de 3 minutes à vue de nez.

Pour information, la course vélo commence maintenant. tous ceux qui croient qu'ils ont fait le plus dur au sommet de l'Isoard se trompent. c'est maintenant que le plus difficile commence ! Je file dans la descente en m’alimentant grâce aux petits morceaux de barre scotchés sur le cadre (technique du lapin que je ne maitrise pas très bien encore !). A Briançon, j’arrache et je jette à la foule, façon Hulk, le vieux t-shirt que j’avais prédécoupé au col et au ventre, et je mange un bon morceau de Gatosport au chocolat, miam !

Les Vrigneaux passent sans problème, mais le vent est de plus en plus fort et il faut sans cesse relancer et être en prise. Même si je ne m’en sers pas plus de 10% du temps sur la totalité de l’Embrunman, les prolongateurs sont vraiment utiles avec ce vent de face !

Le Pallon va me faire mal, encore plus mal qu’en 2008 où j’en avais bavé déjà. Là, cela va me paraitre interminable. Pourtant, il y a moins de 2 km, mais le pourcentage me parait terrible aujourd’hui. Je vois le rocher qui annonce le virage et la fin de la pente, mais il ne se raproche pas vite et à peine le virage pris à droite après le rocher, je me prends une rafale de vent en pleine poire qui manque de me faire tomber.

Je suis prudent dans la descente de Champcella que je trouve toujours aussi dangereuse. Dans la ligne droite de l’aéroport, le vent est très fort et défavorable. Je commence à avoir les cuisses qui me chauffent.

Enfin Réotier, puis la belle route en balcon au dessus de la Durance avec son revêtement tout neuf où je peux récupérer un peu car elle est un peu abritée du vent. Et voici le pont de fer sur la Durance qui annonce les derniers km. Un petit gel et me voilà dans le Chalvet, avec des jambes bien fatiguées par la distance, le dénivelé cumulé et la lutte contre le vent. Le Chalvet n’est pas si terrible que ça. Les 2 premiers km sont pentus mais la fin se fait par paliers plus faciles.

Dernière descente, hyper casse-gueule. En 2008,  j’avais faillit me mettre par terre dans les derniers virages. Là, je suis prudent et j’arrive au parc à vélo sous le soleil après 7h38 de vélo, pauses comprises (1 sommet Isoard et 2 pipi) avec 7h30 de roulage à mon compteur !

J’aperçois la petite famille, je me change rapidement, mange un morceau, je me fais un petit auto-massage des cuisses et zou, me voilà parti pour le marathon, il est 17h02, soit 2’ de plus que mon tableau de marche (T2 = 4’). Si je fais un bon marathon, je peux encore rentrer sous les 13h15.

Hélas, dès les premières foulées, je sens bien que je n’ai pas les bonnes jambes. Le vélo m’a beaucoup plus entamé que je le pensais…Je n’ai pas cette facilité dans la foulée que j’avais à Roth où j’avais terminé en 3H50. Ma montre GPS ne fonctionne plus donc je ne connais pas ma vitesse instantanée, mais je pense partir à 5’45/6’au km à vue de nez. Je reste patient en me disant que les jambes vont peut être s’améliorer au fil des km.

Après un premier tour de plan d’eau, toujours très venté, j’attaque la montée sur Embrun par la côte chamois. La tactique est la même qu’en 2008, tactique préconisée par Polo : je marche dans toutes les cotes, en balançant bien les bras, je ne vais pas beaucoup moins vite que si je courrais et surtout, je me fatigue beaucoup moins.

La rue principale du village est noire de monde et la pente y est mois sévère, donc je m’efforce de trottiner et j’ai la bonne surprise de voir débarquer mon fils Pilou sur son VTT. Il va ainsi finir le premier tour à mes côtés, mais je ne suis pas très loquace car je commence à être pris de douleurs abdominales et intestinales dès le km7. Comme à l’Altriman l’an dernier, les problèmes digestifs arrivent donc après quelques km. J’ai des nausées et le ventre gonflé et tendu comme un tambour. Je tente de me faire vomir au pont de fer pour au moins libérer l’estomac mais, sans succès ; et sur la route qui mène à Barratier, je fais une longue halte salutaire aux toilettes d’un camping qui me libèrent les intestins. Me voilà un peu mieux et je sens que ma foulée peut se mettre en place.

la rue piétonne d'Embrun, pilou sur le VTT surveille mes arrières ;-)))

 

Retour sur Embrun, passage au semi en 2h10, pas si mal compte tenu de l’arrêt prolongé aux WC et des mauvaises jambes des premiers km. Petit coucou à l’Ourson qui joue les grands reporters avec son iPhone ! L’objectif des 4h15 s’éloigne, mais je veux absolument rentrer sous les 4h30

Le lapin fait un petit bout de route avec moi dans Embrun au début du deuxième tour, puis la Baleine qui a les yeux d’un enfant devant son sapin de Noel et que je vois bien s’aligner dès l’an prochain sur cette course tant elle semble lui faire envie.

Je me sens beaucoup mieux qu’au premier tour et je sens que ma vitesse est bien meilleure au nombre de concurrents que je rattrape. Cependant, j’ai les pates bien dures et je suis bien content de voir le panneau des 32 km ! Plus que 10 km, un p’tit footing du dimanche matin…

deuxième passage sur la digue, la foulée commence à être meilleure

 

En haut de Barratier, je vois de gros nuages noirs qui arrivent depuis Savine. L’orage menace, et je me le prends en pleine poire sur le dernier tour de digue. Le vent est violent, la pluie battante et froide, vivement la fin. Un coup d’œil à ma montre me conforte que je suis dans les temps. J’ai même un peu de marge, ce qui fait que je vais déguster la dernière ligne droite avec les enfants qui m’attendaient malgré la pluie.

13h28, je passe la ligne main dans la main avec Victor, Ariane, et Pierre-Louis, mes trois « petits », en ayant une pensée pour mes deux grands qui sont restés à Nantes pour leurs jobs d’été. L’émotion est différente de celle de 2008, mais tout aussi grande. En 2008, j’accomplissais le « rêve » d’être finisher de l’Embrunman, là je suis content du mal que je me suis donné pour atteindre l’objectif fixé. Certes, les 13h15 ne sont pas atteintes, mais mon manque de préparation due à l’hépatite, plus le vent sur le vélo, plus mes troubles digestifs sur le marathon rendaient la tache vraiment impossible à atteindre.

 

c'est toujours aussi bon de passer la ligne en famille !!!

 

Les enfants partent s’abriter car il pleut encore et je file récupérer mes affaires. Tout est trempé par l’orage, ce qui fait qu’à part le t-shirt de finisher, je n’ai rien de sec à me mettre et j’ai froid, très froid même ! Et là, HONTE sur l’organisation : pour sortir du parc à vélo, il faut signer un bout de papelard sans intérêt et rendre sa puce. Il y a là, deux très gentilles bénévoles qui font ce qu’elles peuvent mais qui sont débordées. Tous le we, ça a été le binz côté organisation, mais là c’est le pompon ! On est trempés, fatigués et on doit poireauter pendant au moins 20’ sous la flotte pour pouvoir sortir du parc. Le comble, on passe devant le car podium où je vois Monsieur Iacono en train de siroter un pastis bien au chaud pendant que nous grelottons sous la flotte ! HONTEUX, Monsieur l’organisateur ! Un peu de respect, s’il vous plait, pour les simples sportifs anonymes qui terminent bien loin du fabuleux Zamora mais qui aimeraient bien avoir un peu plus de considération.

C’est en tremblant et en claquant des dents que je rejoins le camping-car, heureusement stationné tout proche au camping de la Clapière. Je file à la douche, ouf, il reste de l’eau chaude. J’enfile 4 couches de polaires et Claire me réchauffe au sèche-cheveux ! De longues minutes plus tard, je suis à peu près réchauffé et je ressors car je ne veux pas rater l’arrivée du Blueb que l’Ourson m’a annoncé 1 heure derrière environ au semi. Je n’ai pas à attendre bien longtemps. Le voici, la foulée courte mais régulière. Il n’est pas trop marqué et semble avoir géré son affaire pour terminer et y prendre un maximum de plaisir. Bravo mon lieutenant et capitaine, je sais l’investissement chronophage que demande un tel résultat et je te félicite une nouvelle fois.

Félicitations aussi au papy qui termine comme à chaque fois en faisant le guignol sous la tente de secours, à Raspoutine que j’aperçois dans la zone d’arrivée et qui n’a pas perdu le sourire et à l’Ourson qui a bouclé son CD le matin. Il est tard, je suis fatigué, le Dingo est annoncé à Baratier et je n’en peux plus. Je me couche en regardant le feux d’artifice et en étant rassuré par un sms au sujet du "chien fou" qui était bien mal en point au semi ! Un coup de chapeau au Dingo, sur qui pas grand monde aurait misé, et qui finalement termine; à l’agonie certes, mais dans les délais !

 

 

l'ourson, même sur le vélo du CD, il se marre toujours

 

et en plus, il emballe sec, le bougre ! et pas la plus vilaine ;-)))

 

AAB géante le lendemain avec tous les zanimos à « l’Hacienda », comme en 2008, où on refait le monde et on dit du mal des absents comme toujours !!! ;-))

Et voilà, le deuxième volet, après Roth, de mon été 2010 est bouclé. Il ne reste plus que l’UTMB dans 4 jours pour finir d’écrire la trilogie : Roth, Embrun, UTMB ! Mais, là ce sera une autre paire de manches, avec une gestion de l’effort totalement différente, et là encore une préparation spécifique quasiment nulle ! J’irais aux sensations et en espérant que l’expérience de ce genre d’effort et la connaissance parfaite du parcours me suffisent pour rentrer dans les délais et en bon état !!!

 

Kenavo les poteaux et la suite au prochain épisode….

 

Bien amicalement,

La Tortue

 

2 commentaires

Commentaire de raspoutine 05 posté le 27-10-2010 à 10:03:00

Fichtre ! La trilogie !
En tout cas, le second volet a été interprété de main de maître. Il va vraiment falloir que je m'habitue à voir les kikoureurs me dépasser avec brio dans les montées.
La classe et y'a rien à ajouter !

Commentaire de l'ourson posté le 15-11-2010 à 19:29:00

Bravo IronTurtle ! mais, euh... la photo de mon arivée du CD dans les bras de Marie-Ange, t'étais pas obligé ;-))

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