Récit de la course : Trail des Foulées Gauloises - 42 km 2011, par walter

L'auteur : walter

La course : Trail des Foulées Gauloises - 42 km

Date : 30/7/2011

Lieu : Puymiclan (Lot-et-Garonne)

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Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

me voilà samedi trente juillet au départ du trail de quarante kilos organisé dans mon village. malgré le fait de courir à domicile, je ne ressens aucunes pressions car étant donné le manque d'entraînement je ne peux espérer que finir si tout va bien. en effet, le 29 juin quand je me suis levé, je ne pouvais presque plus marcher à cause d'une prostatite. le problème se réglant petit à petit durant les premiers jours de juillet, je recommence à reprendre espoir lorsque qu'une contraction musculaire dans le mollet gauche me terrasse lors de ma sortie longue du 10 juillet à 9 kilos de la maison. presque impossible de poser le pied pendant trois jours et donc un mois d'entraînement qui s'envole. je n'ai put recourir que 7 jours avant la course et encore avec un ressentit dans le mollet des le premier kilo. donc rien d'encouragent avant la course car je me ressent toujours de ce mollet récalcitrant lors d'une sortie le lundi et le jeudi. mon inscription étant envoyée, je pars donc le samedi matin faire 7 kilos en vélo afin de m'échauffer sans appuis . j'arrive au départ (qui se trouve à 500 mètre de la maison) et effectue un gros kilos à pied en guise d'échauffement : et là, grosse surprise, aucune douleur ni ressentit. première bonne nouvelle du matin. la foule des concurents se pressent sur le départ (18) et attendent avec décontraction le signal de notre envol. 

le départ s'effectue sur un rythme peinard qui ne devait pas excéder les 12.5 km/h. malgré cette relative lenteur, je ne peux suivre le rythme et je voit de suite que ma machine s'emballe. je préfère laisser partir et courir à mon rythme. je sais bien que mon manque d'entraînement m'est particulièrement préjudiciable et que je dois faire avec mes maigres moyens du jours, que mon unique but est d'arriver à bon port. je me retrouve donc dixième avec deux collègues devant que je ne peux rattraper et deux camarades derrière qui ne peuvent revenir sur moi. cette situation qui commence à se dessiner au bout de 25 minutes de course va perdurer pendant trés longtemps, au point que je repenserait à thomas voekler dans le télégraphe. cependant, à la légère différence que je savais que je ne pouvais revenir sur les coureurs de devant, que les coureurs de derrière ne revenaient pas et que je courais sur un rythme qui me convenait. néanmoins cette situation perdura pendant prés de deux heures où je put savourer mon expérience de m'entraîner seul. les chemins multiples se succèdent, où passage dans les bois, dans les vergers, les bandes herbées diverses et variées ne peuvent que rompre une monotonie qui ne peut en aucun cas espérer alpaguer un quelconque coureur. quant à moi, je commence à retrouver des jambes au bout d'une heure vingt de course, juste avant d'arpenter un petit bois aux pentes ardues qui m'avait scié les jambes l'année précédentes. enfin, aprés un arret buvette de deux minutes à la sortie dudit bois, mes jambes apparaissent de plus en plus solide juste au moment d'aborder une longue bande herbée que je n'aprécie guère mais qui se déroule sans aucun problèmes. aprés 1h50 de course, je cours à 12 km/h (merci le repérage en vélo quelque jours auparavant) mais lorsque j'arrive à mi parcours, c'est à dire à un ranch, je commence à ressentir un premier coup de moins bien. là, je prend la décision ( que j'avais établi dans mon carnet de route) de m'arrêter et de reremplir mon camelbag afin de ne pas être à sec. en effet, je savais lors de mes entraînements, que je ne pouvais dépasser les trois heures de courses avec mes deux litres d'eau et que le prochain point d'eau se trouvait à 15 kilomètres. à ce moment de la course, je suis dixième mais celà me parait anecdotique car je suis inquiet de mon léger moins bien alors que je ais que le plus dure est à venir surtout d'un point de vue topographique. bon grés mal grés je repars et aborde une grande forêt aux difficultés variés. une grande descente me revigore et j'aborde les multiples montées longues et ardues avec douceur et lenteur sur un rythme régulier qui me sied particulèrement bien. aprés la traversée d'une route goudronnée, j'aborde une deuxième forêt où je sais qu'il y a une longue montée sinueuse. c'est lors de cette montée que je retrouve un collègue qui habite à 400 mètre de chez moi, qui n'est malheureusement pas dans son assiette ce jours là et qui se retrouve dans l'obligation d'abandonner. sorite du bois, entrée dans un autre que je ne connaissais pas et à la sortie de ce dernier je vois pas trés loins devant moi deux concurents. je profite d'une longue montée pour doubler le premier qui marchait puis aprés cette montée le deuxième. j'ai put remarquer lorsque je les ai doublé que la chaleur étant apparut ( le départ était à 8h30 et nous en étions à 3h de course) que les deux concurrents étaient assoiffés. le deuxième collègue que je doubla me demanda d'ailleurs si je savais où se trouvait un point d'eau. je repensa au ranch et me félicita intérieurement de ma décision de m'être arrêter.de plus, à ce moment de la couse j'étais en pleine bourre physique et doubler des concurrents me boostait énormément. à ce moment je retrouve septième et je commence vraiment à croire que je vais pouvoir rallier bon port. surtout, qu'arrivant en contrebas d'un chanps que nous devions monter, j'apercois un collègue qui était arrêter en haut. je me met en mode poursuite mais je n'arrive qu'à grapiller quelques mètres mais néanmoins me repproche suffisament pour pouvoir l'identifier de loin. à la sortie d'une chemin, je traverse une route et arpente une trés difficile côte. je décide pourtant de continuer à courir car je sais que celui qui me précède l'effectuera en marchant et j'ai dans l'espoir de reprendre un maximum de temps durant ce court laps de temps. effectivement je le rettrape en haut de la côte et j'ai la confirmation à ce moment qu'il s'agit bien d'alain. aprés nous être encourager mutuellement, chacun continue son petit bout de chemin car il ne reste que sept ou huit kilos. je commence à arpenter une longue côte ardue goudronnée et j'aperçois devant moi le cinquième. je suis reboosté, mais j'ai beau m'accroché je n'arrive pas à revenir sur lui. je m'entête, m'obstine et aprés une descente dans des champs de tournesol se présente une terrible côte où je le vois marcher. j'espère réitérer l'opération précedente mais je dois me rendre à l'évidence que si je ne marche pas je cours tout droit à la catastrophe. alors, je me met à marcher et je rattrape quand même le collègue qui me précédait. aprés quelques mots échangés, nous reprenons ensemble la course mais il s'arrête au point d'eau se trouvant deux cent mètres avant l'avnt dernier bois du parcours. à ce moment j'ai sut qu'il ne me rattraperait plus, car connaissant bien le parcours, je savais que ce dernier comportait une longue descente tout en relance ce qui est mon point fort même quand je commence à être lessivé ce qui était le cas à ce moment là. connaître le parcours par coeur dans les cinq derniers kilos m'a bien aider à gérer ma course et je dirai même que çà été un grand avantage car il ne me restait plus grand chose dans le moteur. je sors donc du dernier bois de la journée, et là, même les petits faux plats me font énormément mal aux jambes et m'obligent à marcher. sur ce, j'arrive à la dernière difficulté, c'est à dire gravir une trés petite côte mais extrèmement ardue que j'ai dut monter à quatre pâtes. la descente ne put se faire quand prenant appuis aux branches. je relance la machine et effectue les 500 derniers mêtres à petite allure n'ayant même plus la force de sprinter. j'arrive donc cinquième de la course en 4h10.
j'en termine en disant que le parcours était super sympa et avec de super bonne impressions car pour une fois j'ai su gérer malgré le peu de ressources physiques dont je disposait au départ. le parcours a été effectué avec une moyenne de 168 pulsations par minutes. Cependant, je suis arrivé complètement rincé, mais bien content d'être arrivé au bout; quant à la course de cinq kilos le soir, j'ai décidé de ne pas m'aligner n'ayant plus de jambes et ayant souffert de déboires gastriques durant tout l'aprés midi, sans ajouter que je ne voulais pas risquer de réveiller ma blessure au mollet qui avait miraculeusement tenu le coup durant toute la matinée. j'en termine ce récit avec de super souvenirs et une envie décuplée de courir.

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