Récit de la course : Trail des Fontaines - 35 km 2006, par Eric34

L'auteur : Eric34

La course : Trail des Fontaines - 35 km

Date : 29/1/2006

Lieu : Fontaine De Vaucluse (Vaucluse)

Affichage : 1180 vues

Distance : 18.6km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

Trail des Fontaines

Date : 29 Janvier 2006
Epreuve : Le Trail des Fontaines
Lieu : Fontaine-de-Vaucluse (84)
Distance : 18,6 Km
Dénivelé : 530m+
Départ : 9h30


L’INTRO

Pour bien débuter l’année progressivement, je recherchais un trail court. Le Trail des Fontaines présentait deux distances 35 et 24km, ni une ni deux je m’inscrivais sur le 24km. Pas mal de chutes de neige dans le Sud les deux jours précedent la course, pas d’annulation pour autant, la course aura bien lieu.
Un peu plus de 100km en voiture pour arriver dans ce petit village sympathique, Fontaine-de-Vaucluse, où après la neige c’est la pluie qui s’invite au programme aujourd’hui, faudra faire avec !!
En entrant dans le foyer pour récupérer mon dossard (86) , je remarque un carton placardé au mur sur lequel était inscrit au marqueur « POUR RAISON DE SECURITE, LES DISTANCES ONT ETE MODIFIEES » En raison des chutes de neige et de la pluie du jour, certaines portions du parcours sont impraticables, le 35km devient 24km et le 24 devient à peu prés 17. Je décide de rester sur le court, l’organisation n’a pas eu le temps de le mesurer (d’où l’à peu prés), je mettrais donc mon Forerunner à contribution pour vérifier la distance, j’aime bien connaître la distance réelle sur mes compéts.
Je fais connaissance avec le parcours, une dizaine de km en montée non-stop, tout en haut le ravito, puis ça descend jusqu’au bout. Je pourrais mesurer l’altitude au point le plus haut (le ravito).
Malgré la pluie, qui ne tombe pas en trombe mais de façon continu quand même, je décide de m’échauffer un peu, sur une telle distance je sais que çà va partir vite, quelques petites accélérations seront bienvenues, il est 9h.
Le temps de réajuster une dernière fois la casquette, visière devant aujourd’hui, ça protège de la pluie et je me dirige sur la place du village où sera donné le départ.

LA COURSE

9h30, l’organisateur donne le départ, j’enclenche illico le GPS. Ça part vite, on traverse le village sur 500m environ puis on prend à gauche pour attaquer la montée, c’est du bitume pour l’instant mais ça grimpe sec et c’est pas fini, au bout de 10mn je souffle comme un bœuf !!! virage à droite, une autre montée, faut tenir, arrivé en haut c’est la délivrance, une petite route en faux plat descendant se présente à moi, OUF !! ça va faire du bien. Je me lâche pour bien récupérer, cette portion du parcours durera environ 5mn. On quitte à présent la route pour prendre un chemin de pierre qui nous mènera jusqu’au ravitaillement (tout en haut). Presque pas de plat sur ce chemin, même si ça monte moins fort qu’en début de course, c’est un beau faux plat montant avec quelques méchantes bosses, Km5 en 28mn57 (Vit : 10,3Kh).
Je continue même si le rythme ralentit, j’essaie d’aller le plus loin possible avant de craquer.
Au Km8 s’en est trop, je marche, le souffle court et les jambes en feu !! On essaye toujours d’attendre une portion plus facile pour reprendre la course sauf que là j’ai du patienter un bon km avant de retrouver le bitume, toujours en montée quand même. J’ai hâte d’atteindre le ravito, surtout que j’ai laissé la gourde dans la voiture et dans la poche du porte gourde les comprimés de Sporténine , un petit sucre me fera le plus grand bien.
Il ne pleut plus, c’est toujours ça de gagné, j’aperçois le ravito, un dernier petit effort et me voilà devant, je jette un œil au GPS qui affiche 11,3km et 620m d’altitude (620-90m au départ = 530m de dénivelé +). Je prends mon temps pour récupérer et j’ingurgite pas mal de carrés de chocolat avec un peu de coca et beaucoup d’eau.
Lorsque je suis fin prêt à repartir je regarde le chrono 1h14 (Vit : 9,1Kh), effectivement ma moyenne a bien baissé, mais je peux me rattraper maintenant puisque normalement ça descend jusqu’à l’arrivée.
On court à présent sur un versant caché du soleil et donc évidemment il reste pas mal de neige ici, avec la pluie du jour je vous raconte pas la gadoue !! ça va beaucoup mieux à présent, je retrouve petit à petit de bonnes sensations dans cette descente, j’accélère.
J’arrive à hauteur et double une féminine qui essaye tant bien que mal de se dépêtrer d’une mare de neige, un petit mot d’encouragement et je continue.
La descente se fait beaucoup plus technique à présent, heureusement plus de neige, et qui je vois débouler devant moi, la féminine doublée 10mn auparavant, visiblement à l’aise sur les parties techniques. Je décide immédiatement de lui emboîter le pas, ce sera ma « locomotive », je vais essayer de la suivre jusqu’au bout. Même si elle prend de l’avance sur les portions difficiles, je reviens sur elle dés que la pente est moins prononcée, un véritable yo-yo !!
Cela fait 3 ou 4 fois que je me tords la cheville, il faut que je me ressaisisse, ce serait idiot on en est au 16éme kilo. Toujours sur les talons de ma co-équipière du jour lorsqu’on en finis avec la descente pour se retrouver sur le bitume du village de départ. A peine deux foulées sur le goudron que je suis fusillé par une crampe dans chaque mollet, je sais que je ne dois pas m’arrêter car sinon je finirais en marchant, je ralentis mais je tiens le coup, je devais avoir une sacrée allure à ce moment là (Pinocchio en train de courir lol), mon équipière s’éloigne un peu mais sans plus. J’ai eu raison de persévérer car je sens les crampes faiblir, je me mets en quête de reprendre mon équipière qui se trouve tout juste à 100m. J’y arrive assez facilement en fait, elle avait bien ralentie l’allure aussi, elle fait mine de me laisser passer lorsque j’arrive à sa hauteur et moi de lui répondre illico presto « Ah non ! vous avez été ma locomotive sur les 6 derniers kilomètres, je passerais pas devant !! ». On finira donc ensemble, elle se permettra même de bien allumer sur les 500 derniers mètres. A l’approche de la ligne d’arrivée, étant légèrement devant, je m’efface pour la laisser terminer devant, non sans lui avoir transmis mes félicitations. Mon équipière du jour terminera 3éme de sa catégorie (V2). Quant à mon chrono il affiche 1h51mn pour 18,670. Une fois arrivé, je me réfugie dans la salle, il s’est remis à pleuvoir finement depuis environ 10mn, je repère l’organisateur et je lui transmet donc les résultats de mon GPS. Après m’être bien rassasié je reprends le chemin du retour bien trempé mais satisfait tout de même.

LA CONCLUSION

Pour conclure je dirais que ce n’était pas une course faite pour moi, courte avec des difficultés dés le départ mais finalement je m’en suis pas mal tiré, j’ai constaté une nette amélioration à descendre en comparaison de mes premiers trails, ma vitesse moyenne sur la descente est de 11,8 Kh et ma moyenne générale est de 10,0 Kh. Mais même si j’apprécies que modérément ce genre d’épreuves, elles sont nécessaires dans ma préparation car elles forgent un mental d’acier, l’essence même de toute course ultra…..

2 commentaires

Commentaire de riri51 posté le 20-02-2006 à 21:22:00

sympa ton CR personnellement, j'ai fait le 24 kms, mais après le ravitaillement le parcours se résume par une longue descente de 13 kms sur des chemins (un peu monotone et traumatisant pour les articulations)conclusion : plutôt une course nature (53' pour les 13 derniers kilomètres !!!).

Commentaire de Eric34 posté le 09-03-2006 à 22:30:00

Merci Riri et bravo pour cette superbe descente (tout schuuuuus !!!)

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