Récit de la course : Ice Trail Tarentaise 2012, par patdours

L'auteur : patdours

La course : Ice Trail Tarentaise

Date : 15/7/2012

Lieu : Val D'Isère (Savoie)

Affichage : 2012 vues

Distance : 62km

Objectif : Pas d'objectif

13 commentaires

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Ice Trail Tarentaise, ICE, vous avez dit " ICE" ?

Acte 1 ITT 2011

Alpiniste bien avant d'être traileur, il est vrai que des l'annonce de ce trail en 2011, j'étais plus que séduit : un trail haute montagne liant deux de mes passions favorites, il était taillé sur mesure. Connaissant même le sommet de la Grande Motte, je doutais cependant sur la faisabilité de la chose et notamment l'ouverture et l'accès massif de celui ci à une telle affluence de traileurs le plus souvent néophytes en ces milieux.

Le rendez vous était pris pour juillet mais en raisons de conditions déplorables, pas d'ITT 2011, l'année 2012 sera peut etre la bonne.

 

Acte 2 le contexte 2012

2012, je rattaque comme d'hab, des la fin de l'hiver, qq trails locaux courts puis c'est parti, la maxi race d'annecy fin avril suivie de 2 trails 50k 3000d+ la meije et valberg, qq courses d'alpinisme pour l'altitude et je serai prêt pour ….. Verbier St Bernard. Puis le court dur, vol de mon véhicule, plus d'auto pour m'y rendre et pleins d'emm... pour les papiers....tentatives de covoiturage, trains.... rien ne me va. Verbier ce sera donc pour 2013.

J'ai les crocs , je reste sur ma faim, je consulte alors le calendrier. L'ITT se pointe. Le super plan de rechange. Faut 2 choses, la météo et une voiture. J'attends jusqu'au vendredi soir, tout à l'air de rentrer dans l'ordre, je mets le réveil et prends la route à 2h du mat pour éviter les éventuelles tracasseries routières de ce grand week. Samedi 8h du mat, j'arrive sous la pluie à Val d’Isère, je m'installe : j'ai toute la journée pour m'inscrire, récupérer mon dossard et DORMIR.

Première sieste donc, puis passage dans l'aprém au centre des sports, le soleil a fait son apparition. Inscription, dossard, briefing, point météo au final pas si bon que ça : temps mitigé, frais, venteux et avec qq averses possibles dans la matinée … Certes a pire mais y a mieux. En tout cas, on montera sur au moins au glacier de la Grande Motte.

Je rentre donc vite finir de me préparer et me coucher car quelquechose me dit que demain, de l’énergie, va falloir en avoir et savoir en conserver pour une journée qui s'annonce bien rude.... D'ailleurs, à la vue de nombre de participants, je me dis : savent-ils bien à quoi ils vont devoir faire face. Prés la classique « correction réflexe psy » : on ne parle toujours que de soi, je corrige ma pensée par : à ce que je vais devoir faire face moi-même.

 

Acte 3 c'est parti 

le réveil 2h30 ne sonnera pas, je suis debout vers 2h. Tant mieux, j'ai bien dormi, je prends donc le temps de me préparer tranquillou. 3h je rentre dans le centre des sports, quelques échanges et encouragements, un petit thé pour la route. Je passe au contrôle des sacs. Cette fois, c'est la bonne. Enfin presque car il se met à bruiner légèrement et alors que 4h ont sonner, il y a en un qui à pris le micro et qui nous lâche plus, non pour des raisons d'infos de dernières minutes ou de sécurité mais pour nous parler des forces en présence.....Faites le taire.

4h10 ouf, on s'en va. Et c'est donc parti tranquille, 2 bons km de plat descendant puis c'est la première bosse, qui va nous emmener au col de toviere 500m plus haut. 3,5 km d'un agréable petit sentier que le peloton dont je fais parti remonte à bonne allure (marche rapide). Les nuages sont bien bas et le jour a du mal à se lever.

5h10, soit 1h plus tard, passage au col, environ 6,5 km. La suite, c'est la descente sur Tignes et son lac, toujours dans les nuages. On contourne le lac, traverse le Val Claret, quelques coup d’œil en face sur la montée vers la grande Motte ne laissent rien présager de très réjouissant pour la suite; On peut voir jusqu'à 2500 puis plus rien ; brouillard complet ; enfin on verra bien.

5h45, la grosse ascension du jour commence ; je prends mon rythme, on est sur un piste donc pas de problème si trop lent ou trop rapide, tout va donc bien mis à part ce qui semblent nous attendre plus haut. En une heure, je prends environ 700m+, l'aire de chainage arrive, petite pause pour mettre les yatraks. Il neigeote, le vent se lève et la présence constante de neige et de glace, tout cela commence à changer la donne. Certains légèrement vêtus commencent à se plaindre sérieusement du froid, à greloter. Le ravito est encore bien 200 md+ au dessus ; allez on traine pas, on y va.

 

Acte 4 la guerre est déclarée

7h15, la cote 3000 et le ravito est là ; ça y est, ça c'est déjà fait. mais la guerre est déclarée, c'est la tempête, le brouillard complet, le vent a redoublé de vigueur. C'est la confusion, tout le monde est gelé, heureusement d'une l'endroit est un peu abrité par les construction des remontées, de 2, le grand local de la sécurité des pistes permet de rentrer faire une pause au cas où. Je prends quelques trucs à grailler, un truc à boire bien chaud. Du sommet, les premiers commencent à descendre, leurs commentaires sont édifiants : en résumé « là haut, c'est l'enfer, ça fouette, ici c'est rien à coté..... ». Je me décide à y aller de suite car sinon je vais me refroidir. A peine sorti des lieux, qq m au vent et au froid,.... je me sens pas. Demi tour, cette fois je rentre dans le local. Mi arche de Noé, mi hôpital de campagne, c'est un peu la désolation, entre ceux qui ont ou vont remettre leur dossards cause «  trop froid, me sent plus, c'est au dessus de mes forces..... ceux qui sont très mal en point et qui sont sous soins dans la salle à cote … et les encore indécis comme moi ; c'est pas la joie. Faut que je sorte de là, mais vers le haut ou vers le bas. Je me dis , j'ai 2h d'avance sur les BH, je vais attendre et réfléchir. Mais commentaire averti du chef des secours, ne pas trainer ici si vous voulez repartir. C'est entendu : je ressors donc et repars. Idem, grelotage quasi imminents redemitour.

Je décide alors d'utiliser mon rechange de secours, de me mettre au sec complet, de tout faire sécher sur les radiateurs et de tout revêtir ; une demie heure après, c'est chose faite, j'ai maintenant deux couches en bas (collant chaud et sur pantalon) et 3 en haut !!!! plus la gore tex !!!

Acte 5 a l'attaque du sommet

8h voilà 3/4h de je suis là, maintenant j'y vais. J'attends qu'un petit groupe parte pour me joindre, me coller à eux, j'ai froid mais j'y vais ; le passage d'un petit collu avec l'effet du redémarrage est terrible, je grelote, tremble mais peu à peu une fois dans la pente, je retrouve un petit rythme et réussi à reprendre mon calme. Ça va même de mieux en mieux, je retrouve ma forme et remonte les 400 premiers métres du glacier assez vite, je fais qq mètres avec certains puis en rejoins d'autres plus haut et ainsi de suite. certains sur la redescente me disent même «  va à l'économie, c'est pas encore fini !! Ok message reçu ; Nouveau badgeage 4h32 de course. Il me reste alors l'ascension proprement dite, non du sommet vues les conditions mais de son antécime appelée encore «  épaule de Giscard » et culminant à 3540m. A partir de là, c'est cordes fixes, présences de guides bref la véritable expé.... Le sommet est là, bon pour la vue ce sera un autre jour... maintenant c'est la redescente.

 

Acte 6 Courage fuyons....

je prends toutes mes forces encore dispo et les mobilise pour descendre le plus vite possible, la vie : c'est en bas et le plus pas possible. Des le glacier rejoint, je cours, enfin je dévale la pente le plus vite possible. J'arrive au ravito encore limite frissons, tremblements..; une bénévole me prend littéralement en charge elle me faire boire, manger, et m'invite à me rendre dans le local maudit. Non pas deux fois, faut continuer à descendre, je demande le chemin et repart aussitôt. Je continue à dévaler le pentes de neiges en compagnie d'autres survivants, nous fuyons littéralement ces lieux hostiles : c'est la beresina.

Vers 2700, nous quittons le brouillard, puis la neige OUF. C'est fini ; on lève les yatrak, petite pause, les vertes prairies sont guère loin, on peut souffler ; relâchement.

 

Acte 7 Bilan de début de journée.

le constat est raide : j'ai surement reçu pour la suite mais surtout c'est pas fini, et si le plus dur, la grande Motte c'est derrière , ce qui reste c'est encore conséquent et malgré quelques apparitions de soleil, le temps reste mitigè, frais et surtout le vent continue de souffler. Autant dire qu'a partir de là les rares endroits et moments au soleil et abrités seront les seuls et uniques où je m'autoriserai à m’arrêter.

 

Acte 8 place au trail maintenant

je reprends donc de là, un tout petit rythme de croisière classique mais « version lente » avec en plus l'option économie. Je peux de nouveau apprécier ces paysages que j'aime tant.

6h33 de course (30 km : sans commentaire), j'arrive ainsi au ravito de Charvet (alt:2470m).

Ici l'ambiance est de suite bien plus détendue !!!!! on est allongé dans l'herbe, on grignote tranquille, tout va mieux  ; ça fait du bien.

Mais bon faut y aller, je repars quasi de suite. Et toujours avec mon compagnon de la débâcle. Au menu maintenant, une longue montée de 7km qui nous emmènera en deux fois au col de Rocheure flirtant avec le 3000 mais cette fois quasi pas de neige et pas de vent ; le bonheur quoi !.

1h45 après j'y suis. Nouveau pointage, j'ai repris 8 places dans cette cote et une trentaine depuis la grande Motte.  Bon signe … mais prudence, c'est pas fini.

Descente maintenant vers le refuge des Fours, retour de nouveau dans les vertes prairies. 13H15 j'y arrive. Le ravit a été dévalisé ou quoi ?, heureusement que, de part mon alimentation , je pars dans ces courses en quasi autonomie, car il ne reste que du pain et du saucisson et je ne mange ni l'un, ni l'autre. Bon je fais mon plein d'eau et c'est parti. Mais cette fois ce sera seul, car mon compagnon en a marre et va redescendre direct sur Val d’Isère. J'essaie de le remotiver mais il me dit avoir de plus une douleur au genou et préfère stopper ici. Il est vrai que je me mets à douter aussi, il reste encore 2 cols et un bon sommet ; mais pour l'instant la météo tient, pas mal de soleil, le vent est un peu tombé. On verra plus tard. Allez, Feu, qu'il reste encore 25 bornes et 1500 de deniv.

La montée du col des Fours est courte, 2km mais bien raide, 500m+. 50 mn pour de nouveau flirter avec les 3000 et surtout voir la suite des réjouissances. Et bonne nouvelle, l'aiguille Pers, le dernier sommet est quasi terrain (c'est à dire sec) et donc plus de glace, juste au max quelques petits névés ça et là. J'entame aussi tranquille la longue descente jusqu'au lieu dit le pont de la neige ou l'on rejoint la route du col de l'Iseran. Je n'aime pas la route, j'ai même horreur de ça, mais en la circonstance revoir du monde, des voitures, du bruit, bref de la vie sociale, cela ne m'a pas déranger.

Le ravito suivant fut très pauvre en terme d'accueil et de dénuement.... sans commentaire, heureusement idem, j'ai tout sur moi.

Et dans la foulée, j'en profite pour repartir aussitôt à l'attaque du dernier sommet. Une première longue cote mais au soleil nous enmene à la cote 3000, puis traversée reposante à flanc pour rejoindre le col Pers. Nouveau pointage, 11h50 de course, j'ai encore pris 20 places depuis les Fours. J'attaque l'arête finale, j'ai remis ma gore tex au cas où. 40 mn après, il est 16h40 je suis au sommet. Yes.

 

Acte 9 le retour du froid et du vent

Faut maintenant redescendre sur l'Iseran, je descends l’arête, repasse au col Pers et commence à relâcher la pression, Erreur. Un grand passage à l'ombre le long d'un mi torrent mi névé, le vent qui se relève, je dois être encore entre 2800 et 3000,... ; et surement aussi la FATIGUE ….peu à peu je sens que je me refroidis, je remange pourtant plein de choses mais le froid me regagne peu à peu. Au col, c'est de nouveau le coup de froid ; Mer...., je vais pas lâcher ici avec tout ce que j'ai fait. Mais la vue de cette dernière montée, toute à l'ombre et au vent pour rejoindre le col (en fait le tunnel) de Leissieres, remonter encore à 3000. Je me sens pas ….Bis repetita....

Coup du sort, une bienveillance et un mensonge.

La bienveillance d'un bénévole qui me força à boire qq verres de thé bien chaud et le mensonge de celui qui me dit un fois dans la pente, tu sera à l'abri et après de l'autre cote du tunnel c'est plein soleil . Cela me suffit pour repartir. Je compris vite que toute la montée était bien au vent, aussi je n’eus d'autres choix que de mettre les gaz ; La montée fut courte mais d'une rare raideur, je l'effectuai donc d'un trait. Je pestais contre ceux qui avait fait ce tunnel si haut... a en faire un, autant le faire le plus bas possible.

 

Acte 10 Maison

Cette fois, c'est la bonne, ça va le faire. Descendre, Descendre et descendre ; même si, vous le savez bien, il reste toujours ces petits bout de M ….en fin de parcours ou il faut encore et toujours repasser un petit collu, une petite crête avant de basculer derrière.

Un lac est en vue, je me souviens alors du trace, cette fois c'est bien la fin ; un bénévole me rajoute « plus que 2,5 et que de la bonne petite descente.

A l'idée agréable de l'arrivée toute proche, se joint aussi l'idée de retrouver la maison et de ne rien, vu la fatigue et le froid planant au dessus de ma tête, décompenser avant. Va falloir la jouer « finaux ».

Je descends donc trottinant tranquille et passe enfin cette arche tant attendue. Il est 19h 08, soit 14h 57 de course et 116 éme (encore une dizaine de places prises depuis Pers).

Je rends mon dossard, on me remet mon tee shirt, ça me fait gagner du temps et surtout ça me permet de ne pas trop m’arrêter. Et ainsi sans même passer au centre sportif, je continue à trottiner jusqu'à l'appart. La course est maintenant bien finie, reste le retour au calme et la première récup. L'appart est chauffé à bloc, je m'étais préparé un gros plat mix d’épeautre et lentilles, avec cela un doliprane en prévention. Une demie heure après, ça va déjà mieux, une longue douche bien brulante. Cette fois, tout va bien, sauvé ...du froid.

 

Bilan (à chaud)

Pour la course : j'ai déjà dit ce que je pensais sur le post, je le reindique ici « Et malgre les conditions, ils nous ont permis de monter jusqu'à l'épaule (antecime 3550m), merci les guides......
Pour le reste, encore 2 autres cols avoisinants les 3000, un second sommet, l'aiguille Pers (3350m), et un dernier col en fin de parcours ..... c'est ce que j'aime, c'est que je voulais, j'ai été servi. 
Merci à l'orga, chapeau, je doutais fortement de la possibilité d'organiser un tel truc et de cette envergure, ils l'ont fait : respect, qui plus est malgré ces conditions.
Merci aussi à tous ces bénévoles qui ont passés ces heures durant dans ces conditions, toujours aimables, dispos et bienveillants »

A la lecture des post de Chti lillois et de Fab, et même si je ne me sens pas trop concerné, je leur donne entièrement raison : « il est vrai que les ravitos étaient parfois bien légers ». Des progrès sont donc faire de ce cote là. Cela étant pour un coup d'essai, j'estime que c'est dans l'ensemble plus que réussi. J'ai malheureusement vu bien pire que ça et cela dans de nombreux trails organisés et certains avaient pourtant parfois dix, voir vingt ans d'existence.......

Quand à moi, ce que je craignais arriva : JE NE SUIS PAS FAIT POUR LE FROID.

Pour le reste, moins de 48 heures après, comme d'hab, tout va déjà très bien. Rendez vous dans trois semaine au Courchevel X Trail

 

 

13 commentaires

Commentaire de Rudyan posté le 17-07-2012 à 18:06:38

Un vrai warrior notre patdours! Merci pour ce beau récit Patrick et bravo pour la perf! J'espère qu'on va vite se recroiser! ;)

Commentaire de akunamatata posté le 17-07-2012 à 18:13:10

puree ça décoiffe ou ça refroidi !
pour amoureux des hauteurs, il faisait moins froid a verbier ;-)

Commentaire de joshua01 posté le 17-07-2012 à 18:52:38

Bravo d'être aller au bout,il fallait en vouloir,j'ai encore le bout des doigts qui manquent de sensibilité.Moi aussi je ne suis pas fait pour le froid.Je suis arrivé un petit quart d'heure avant.

Commentaire de Rafouille posté le 17-07-2012 à 19:05:34

t'es un grand malade!!!
faut une sacrée dose de courage, de culot, et un petit grain de folie pour avoir décidé de finir l'ascension. Mais ça impose le respect.
Ceci étant, on frôle encore la limite du raisonnable là!!!!
bizz patdours!

Commentaire de chanthy posté le 17-07-2012 à 22:46:38

mercit Pat pour ce récit de "taré"! :)
disons que...moi, perso...j'aurais arreter au 1er ravito.
c'est drôlement impressionnant cette course...
bravo pour l'avoir fini avec courage!
à bientôt.
PS:il manquait quelques photos :)

Commentaire de ch'ti lillois d'vizille posté le 18-07-2012 à 20:02:45

Bravo Patdours pour avoir bouclé cet ITT titanesque. Beau récit et belle remontée ( tu as du me doubler après le col des Fours).
Les réactions des uns et des autres seront différentes, c'est normal, mais l'essentiel est d'en avoir profité tout de même de cette belle montagne et surtout, d'avoir plein de choses à raconter ( en plus j'ai aussi des photos ).
Bonne récup' et bonne course à Courchevel.

Commentaire de kkris posté le 19-07-2012 à 21:57:18

Bravo , tu as réussi à terminer ce truc de fou!
Et merci pour le récit.

Commentaire de nono's coach posté le 20-07-2012 à 15:52:52

Merci pour ce récit, car tu m'évites d'en écrire un.
Ce fut un de mes plus pénibles trails, mais aussi un de mes plus incroyables.
Bravo pour ton courage et ta patience avant l'ascension de la grande motte.
Je connais bien l'xtrail de courchevel. Il est moins montagnard, mais tout aussi magnifique (surtout les crêtes)
Bonne récupération

Commentaire de daytona95 posté le 21-07-2012 à 08:43:11

Mon CR ici :
http://esprit-des-elfes.over-blog.fr/

Commentaire de Jean-Phi posté le 21-07-2012 à 11:10:32

Bravo Patdours, c'est une course de fous ! Magnifique !

Commentaire de patdours posté le 21-07-2012 à 11:30:24

Merci à tou(te)s de vos commentaires, et encore félicitations à tou(te)s les participant(e)s et finishers de cette course inoubliable.
@ch'ti lillois d'vizille, est-il possible et comment voir tes photos ?
@daytona95, merci pour ton récit
Et bonne récup à tous et à bientôt
Patrick

Commentaire de fab84 posté le 25-07-2012 à 21:13:31

Bravo pâtdours , super récit , je viens de voir que je finis juste derrière toi .. C'était mon dernier long avant l'UTMB , et bien c'était costeau .... bonne prépa mentale et physique pour le mont blanc😉

Commentaire de fab84 posté le 25-07-2012 à 21:14:42

Bravo pâtdours , super récit , je viens de voir que je finis juste derrière toi .. C'était mon dernier long avant l'UTMB , et bien c'était costeau .... bonne prépa mentale et physique pour le mont blanc😉

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