Récit de la course : Marathon de Vannes 2013, par francois 91410

L'auteur : francois 91410

La course : Marathon de Vannes

Date : 20/10/2013

Lieu : Vannes (Morbihan)

Affichage : 2218 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

23 commentaires

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"En Bretagne, il pleut que sur les cons"

 

  

Maxime populaire bien connue dans la région !

 

  20 octobre 2013

 

A la suite du récit du Lutin d’Ecouves, je me disais que le mien

serait bien terne, voire superflu.

 

Court en tout cas.

 

Bon ben c’est raté …

 

 

Après mon inespéré marathon de Caen, quand je me posais la question de savoir quel serait mon marathon d’automne. Il fallut qu’Olivier, un collègue, me lance dans le couloir qu’il s’était inscrit ‘par inadvertance’ à Vannes pour m’y intéresser et trouver que l’idée d’un week-end prolongé était plutôt bonne.

Les prospectus vantant la beauté et le microclimat régnant sur le Golfe du Morbihan étaient séduisants, une discussion avec le Lutin finit par me décider, tous deux alléchés par le défi proposé : aller en terrain neutre pour voir lequel allait poutrer l’autre ...

Faute de pouvoir défier directement Bubulle (inscrit en douce au marathon de Toulouse), ce serait pour moi une consolation ! 

 

Le pronostic

Entre les deux lascars, j’avais donc trouvé là une double motivation suprême. Sans compter Stéphane, un autre collègue inscrit, qui vaut à mon avis 3h20 sans sourciller. L’entrainement fut donc des plus sérieux, légèrement plus scientifique et dosé que celui de Bubulle mais plus preste que celui du Lutin, qui coachait des cousines pour un futur 3h59 prévu à La Rochelle 5 semaines plus tard. 

Mes dernières séances me laissent espérer 3h27-3h28, voire caresser 3h25 si j’ai les jambes le jour J…. vu que j’ai perdu les 3kg superflus bêtement accumulés à coup de ti-punch et d’accras réunis cet été !! 

En même temps, je ne me mets pas la pression puisque mon objectif majeur de l’année ( : passer sous les 3h30) est déjà atteint. 

Donc : place au plaisir !

  

Mettre les chances de son côté

J’avais dégoté une maison d’hôtes sur la toile et réservé sauvagement la dernière double chambre dispo pour permettre au Lutin et à sa Josette d’être à portée de main.

A exactement 120 mètres de la ligne de départ : le pied.

De suite en entrant dans la chambre, j’identifie le lit du Lutin, typiquement breton ; un vrai lit-clos de Korrigan :

 

Avec Muriel nous avons composé le repas du soir dès en arrivant à Vannes, en dévalisant un excellent traiteur italien proche des Halles. Je me dis qu’ainsi, avec un bon repas d’accueil, je pourrais peut-être amadouer le Lutin plus facilement dimanche et le rendre un peu moins méchant en cas de poutrage…

Le Lutin et sa Josette après 20 bonnes minutes de CO dans les rues de Vannes (mais à quoi ça sert de l’avoir entraîné 2 semaines avant sur mes terres avec un coach orienteur d’exception ??) nous rejoignent enfin…

 

Le Golfe … pas très clair

(Tiens ça me rappelle une chanson …)

Samedi matin. Le micro climat a l’air déréglé … il pleut sans discontinuer depuis le milieu de la nuit. On a beau faire durer le petit déjeuner, les quelques accalmies laissent rapidement place à de nouvelles belles averses, bien fournies. Le Lutin en est à son deuxième thé, à son deuxième café, et à sa troisième baguette… (Mais où il met tout ça ?!). Bref, il essaie de m’impressionner.


 Le buffet du petit déjeuner n'en mène pas large, le Lutin va arriver ...

 

Las, nous sortons équipés comme … des touristes.

 "Ce qui tombé aujourd'hui ne tombera pas demain"

On reconnait de suite les autochtones, vu leur décontraction à marcher dans les rues sous des trombes d’eau et leur équipement … breton. On se rassure en se disant que tout ce qui est tombé aujourd’hui ne tombera pas demain.

Dommage car Vannes est en principe une très jolie ville, coquette, historique, … charmante quoi.

 

NB : ces photos ont été prises le lundi ...

 

 

 


Et les averses succèdent aux averses. Secrètement, pensant à l’incertitude de l’ordre d’arrivée le lendemain, j’avoue avoir espéré furtivement que le Lutin, de par sa modeste taille, ne soit emporté par le flot grossissant … Mais je me reprends rapidement, car il ne s’agit pas d’inverser les rôles : le Lutin, c’est lui.

Après avoir récupéré les dossards au village marathon, Le Lutin profite d’un stand de secouristes pour apprendre les rudiments des premiers gestes qui sauvent, en particulier le massage cardiaque. Technique qu’il compte effrontément me prodiguer vers le 35e kilomètre demain…

L’imprudent …

L’après-midi, un ciel bleu immaculé nous invite à découvrir de plus près le Golfe. La pointe d’Arradon est le lieu idéal pour une ballade décontractante, dans une douceur exceptionnelle. Sur les terrasses, les clients nous narguent avec des bières que nous refusons même de regarder !

 

 Ici, les bières nous narguent (non, ce n'est une contrepèterie...)

 

Notre esprit reste rivé sur le défi de demain :


Vu d'ici, le Lutin est grand

 


 

Le Lutin fidèle à sa vocation ne peut s’empêcher d’expliquer à un gamin comment s’y prendre pour faire des ricochets.

 

 

 

Il fait beau et doux. On redoute déjà d’avoir chaud demain si le temps est aussi beau …

 

 

 

Il est temps de rentrer. La pasta party nous attend. 

  

Et on ne se couche pas tard ce soir. Demain, c’est :

   

Le défi

J’aurais bien dormi jusqu’à 4h… après j’ai l’impression de déjà commencer à faire des kilomètres en me tournant et me retournant dans le lit. C’est donc dans une forme moyenne que je rejoins la ligne de départ. Une première confirmation que la course ne va pas être simple : mon GPS est infoutu de capter le moindre signal.

 

 

On ne veut pas piétiner au départ, alors on se positionne vite dans le sas de départ derrière le meneur 3h15. Dommage au demeurant car le Lutin m’avait fait remarquer le postérieur entrainant et prometteur d’une meneuse d’allure de 3h30 … sûrement encore une tentative du gnome malicieux pour me détourner de mon objectif final… Encore raté. 

Ma stratégie est de progresser en 04:52 / km, au pire 04:55, tout en attendant de voir si je peux accélérer et gagner encore 50s sur les 10 derniers km.

Le départ est donné avec une musique bretonnante à souhait, nous mettons 20s à franchir la ligne, on ne peut plus reculer maintenant.

Dès le premier kilomètre, faute de GPS, je m’oblige à ne pas traîner et donc à lancer mon diesel assez efficacement, au feeling. Le Lutin me suit ce qui me permet de savoir à quelle vitesse nous progressons.

L’allure est correcte malgré la première grimpette en quittant le chenal au bout du port. Au rond point suivant je récupère le GPS : je vais pouvoir mieux réguler tout ça. Aussi, le tracé étant constitué quasiment de deux fois la même boucle, le premier passage me servira à prendre des repères pour le second. Donc stratégie prudente sur le premier semi.

Malgré le ciel menaçant, les vannetais sont de sortie pour nous encourager. Une palme au village d’Arcal, où une fabuleuse animation est proposée dans la côte, façon Tour de France en haut d’un col de légende !

Tout irait bien si on ne commençait pas à découvrir le terrain qui nous attend désormais. Le bord du Golfe, c’est bô, mais le chemin est particulièrement sinueux. Des racines, des trous, des cailloux font leur apparition sur les sentiers : il faut faire attention où l’on met les pieds. Le vent souffle en rafales. Bref, il faut rester concentré pour suivre la bonne trajectoire.

 

Photo : VO2

 

04:52 de moyenne sur les dix premiers km. Parfait.

 

 KM 9 et 12

 

 

Après un nouveau passage sur le port, nous regagnons les chemins côtiers. Des passages charmants sous les pins succèdent aux traversées de paysages de lande, d’un hameau ou d’un petit port, sur un ponton puis une digue où un homme grenouille veille au cas où…

Je garde le Lutin en point de mire 50m en moyenne devant moi ( : devant, c’est plus sûr…). Dès que monte une bourrasque, je crains un temps pour lui qu’il ne s’envole, mais le petit futé continue malicieusement à se planquer derrière les autres concurrents afin de se mettre à l’abri… l’expérience ça a du bon !

Les kilomètres s’égrènent len-te-ment ; au 17ème je me souviens même avoir eu un temps de lassitude, voire de doute : l’impression que nous ne parviendrons jamais au stade de Kercado. D’autant qu’une petite grimpette d’un km nous y attend. C’est à ce moment précisément qu’un point de côté s’installe à gauche, puis à droite. Drôle de sensation - voire de douleur - qui m’empêche d’accélérer et qui au fil des kilomètres suivants ne me quittera plus.

Enfin nous débouchons sur l’avenue longeant le stade, un nouveau ravitaillement en vol est assuré par Muriel, cela me permet de ne jamais m’arrêter aux ravitos. Le tempo reste bon d’autant que nous avons deux km de descente pour revenir sur le Port. Ainsi du 10e au semi, malgré le terrain, je maintiens 04:55 / km.


A ce moment précis, à l’entame du deuxième tour, je me dis que ça peut le faire, comme prévu. Ce ne sera pas 3h25 mais le record reste complètement accessible.

 

Et soudain tout prend l’eau …

Soudainement, sans prévenir, de véritables trombes d’eau s’abattent sur le peloton quittant le centre ville. Comme si les spectateurs nous jettaient des seaux d’eau du bord de la route. Quelques coureurs s’arrêtent tellement l’averse est violente, je ferme même un œil car la pluie vient de la droite ! Difficile de voir devant soi, il y a un cm d’eau sur la route pendant une dizaine de minutes, jusqu’au village d’Arcal.

Dans la bataille, au ravito du 25e, je double le Lutin et Stéphane qui tentent eux aussi de surnager ; Stéphane réussit encore à s’accrocher quelques centaines de mètres encore, mais le Lutin est déjà distancé.

Là chacun se replie sur soi-même, et tente de chercher la flamme qui permettra de résister puis de relancer. A mon sens, le mental doit impérativement prendre le dessus ; dans ce cas, la qualité et les conditions de la préparation au marathon en sont une clé.

Nos épouses sont fidèles au poste et ne ménagent pas leurs encouragements à chaque point de rencontre y compris dans l'adversité.

 

 

Dans l’histoire, au prix d’une débauche d’énergie que je ne mesure pas trop, je pense avoir limité les dégâts. J’aurais juste perdu une poignée de secondes. Sur les sentiers retrouvés de bord du Golfe, les flaques d’eau se sont formées ; par endroits impossible de les éviter.

J’ai l’impression d’avoir une énorme éponge à chaque pied, certes, mais surtout de ne plus réussir à avancer. Toujours ce problème de douleur de point de côté. Frustrant car la cardio lui reste sage, trop sage…

Ainsi du semi au 32e km, je plafonne en 05:07 / km soit un déficit d'une petite quinzaine de secondes sur un sol devenu spongieux… logique.

 

Et encore une looooooooongue averse

Pour la dernière fois nous allons quitter le port de Vannes. J’ai résisté au mieux jusque là. Comme toujours, la course ne commence qu’ici : c’est à partir d’ici que la performance ou la désillusion doit se dessiner.

Cette idée des 10 derniers km a tendance à me sur-motiver ; j’y crois toujours.

C’était sans compter sur une nouvelle terrible saucée. Je pense à cet instant à nouveau à nos vaillantes épouses, résitant elles aussi à la pluie... comme ici au 34e.

 

Sur la route on a encore pris cher ; trempé jusqu’aux os. Je m’allège de ma ceinture pour ces derniers km, avec en tête la bagarre finale contre le chrono.

Sauf qu’il continue de bien pleuvoir. La concentration doit être au maximum. Vers le 37e je commence à me faire doubler autant que je parviens à en doubler quelques uns. C’est la débandade, un peu chacun pour soi.

  

Non, pas lui !!

Je tente d’en garder un peu, comme au premier tour, pour la dernière grimpette qui nous mènera à Kercado et le stade. Je dose donc mon effort tout en surveillant de loin le retour inexorable du meneur d’allure 3h30.

Une fois rejoins au pied de Kercado au 40e, tel un bigorneau breton, je m’accroche coûte que coûte à ses basques.

Enfin le dernier rond point, et la dernière ligne droite ; le meneur d’allure lâche : « allez les gars, on y est pile poil ! ». Intérieurement je suis persuadé que je vais pouvoir ainsi amputer mon record (03:29:58) de quelques secondes, d’autant que je le vois ralentir à l’entrée du stade. 

 

Je déroule donc et franchis la ligne en ayant l’impression de ne jamais avoir pu vraiment forcer et accélérer dans la course comme je pensais pouvoir en être capable… Frustrant donc, mais soulagé du résultat final.

  

Non mais je rêve ?!

Je pense être sous les 3h30 puisqu’arrivé quelques mètres avant le meneur d’allure, pourtant le chrono officiel m’intrigue. Je vais voir le meneur pour vérifier son temps, et il me sort :

 «03:30:30, mission accomplie ! En fait j’ai ralentis pour que tout le groupe finisse ensemble… »

 

Non mais je rêve ?! je ne sais quoi lui répondre… à quoi bon lui re-expliquer qu’un meneur est là pour finir avant le temps affiché sur son drapeau … et n’ai qu’à m’en vouloir à moi-même pour m’être fié à un meneur, comme un bleu.

 

Enfin, c’est pas tout ça mais il pleut toujours, je vais tenter de me mettre à l’abri car je ne vois toujours pas de Lutin ni de Stéphane poindre au bout du stade.

Ce n’est que quelques minutes plus tard que je retrouve mon Lutin tout déconfit, engoncé dans le coupe-vent-orange-mais-sans-manche souvenir. Il a sombré sous la tempête malgré sa grande expérience.

 

 

 

Le bilan :

 

Bon reprenons-nous et pour finir, analysons froidement cette course.

 

Les certitudes : 

-      Un parcours pas bien roulant

     -      Des conditions météos aggravantes, et un sol majoritairement spongieux 

-      Jean Marie, futur jeune vétéran 4 : « C’était presque un parcours de cross aujourd’hui avec des relances, des sentiers, de la boue…. Je trouve le tracé magnifique, le décor incroyable mais j’avoue que pour le marathon je préfère le bitume ».

 

Moi aussi !

 

Les déceptions : 

-      Ne pas avoir réussi à accélérer comme mes chronos à l’entrainement me laissaient le penser 

-      Avoir échoué au pied de mon record pour 30 petites secondes 

-      Laisser le champ libre à mon Bubulle pour repasser devant à Toulouse dès dimanche L

 

Les satisfactions : 

-      Avoir réalisé en fin de comptes un joli chrono vu les conditions, comme le montre mon classement, le meilleur que j’ai jamais réalisé en 13 marathons 

-    L'espoir, raisonnable, de descendre à 3h25 la prochaine fois

-      Un beau week-end entre copains, réussi sur tous les plans : on recommence quand ?! 

-      Et enfin et surtout :

 

 

 

 

 

J’ai poutré le Lutin ! J’ai poutré le Lutin ! J’ai poutré le Lutin ! J’ai poutré le Lutin ! J’ai poutré le Lutin ! J’ai poutré le Lutin !

 

 

Ca lui aura coûté une bière !

 

François

 Dossard 1062

 03:30:28

 415e sur 2119 partants et 1982 arrivants

 

 

Merci à Muriel, à Josette, Thierry, Stéphane, Olivier et les autres pour cette belle aventure !

23 commentaires

Commentaire de Mustang posté le 26-10-2013 à 21:41:53

qu'une bière? le rat !!

Commentaire de francois 91410 posté le 26-10-2013 à 21:44:08

non deux : il y eut un lendemain ;-)

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 26-10-2013 à 22:52:32

La vache, tu me dépasses d'une tête à nouveau au niveau de l'humour !!! Et en plus je me marre ... et Josette se marre aussi en te lisant !

Je me vengerai !!!

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 11:02:52

Pour la revanche faudrait voir où on pourrait réitérer nos exploits (sportifs mais pas que ...) l'an prochain ;-)

Commentaire de caro.s91 posté le 26-10-2013 à 22:55:57

Trop fort, le François!
Bon sang, vous avez sacrément dégusté. Encore bravo pour cette course dans ces conditions.

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 11:03:46

ça forge le moral de genre de course !

Commentaire de bubulle posté le 27-10-2013 à 06:05:39

Sympa, François, d'avoir posté le récit hier soir! Comme ça je le lis pendant mon petit déj d'avant marathon de Toulouse "putain faut que le poutre le François".

A te lire, j'ai presque honte d'avoir une météo qui semble moins bretonne et donc toutes les raisons de virtuellement poutrer....sauf que....mon record est toujours à ce jour à 3h33'34" et que ça m'effraie un peu de lire des temps de moins de 5 minutes au kilomètre.

Bref, somatisant un petit peu, il me fallait bien ce récit dynamique et optimiste pour me dire "dame, si le François, que j'avais bien poutré l'an dernier, l'a fait, que ne le ferais-je point?". C'est donc remonté comme un coucou toulousain, et fort de la victoire hier du Stade Toulousain contre l'ogre toulonnais.....que je vais affronter ce bitume et m'attaquer à la Montagne François.

Mais, poutrage ou pas poutrage, il n'en restera pas moins que ce chrono du marathon de Vannes, il vaut bien moins, évidemment. Les 3h25 sont proches, cher camarade : il ne nous reste plus qu'à planifier la jour où, de concert et d'un seul pas, en mode "Kikou team", nous leur mettrons une pâtée.

Hasta la vista and wish me luck!

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 11:05:42

si je peux t'avoir motivé pour pulvériser ton old record, c'est tant mieux !
j'espère que tu as déjà réfléchi au lieu et quand aura lieu la revanche, sur le même terrain cette fois ;-)

Commentaire de XBo posté le 27-10-2013 à 19:32:23

Bravo François, dans ces conditions c'est grand ce que tu as fait
Au plaisir de te croiser
À+

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 20:43:23

merci ... à côté du Lutin pas très dur d'être grand - par la taille bien sûr ;-)

Commentaire de la panthère posté le 27-10-2013 à 19:43:32

un temps à sortir les bottes bleu marine et le ciré jaune, du moins pour les spectatrices!
vous sortez tous les deux grandis de cette balade bretonne, lutin et toi!
en tous cas un joli chrono, bravo!

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 20:44:40

Merci Monique en effet, plutôt philosophe et positif pour l'avenir pour le coup après cette aventure

Commentaire de tidgi posté le 27-10-2013 à 20:31:52

Impressionnant ce françois !
Tu gazes bien malgré ce marathon bien humide. Bravo pour ta course et ton vivant récit.


Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 20:45:47

Eh oui Thierry, ça doit être un effet "week end Kikou", dopant comme il faut ;-)

Commentaire de Dom 61 posté le 27-10-2013 à 20:38:32

J'ai hâte que tu rencontre de nouveau Thierry car comme ça,on a le droit à 2 récits
plein d'humour et très bien "tournés".
En plus, a la clé, deux belles perfs du Lutin et de toi-même(vu les conditions météo et le revêtement par endroit qui accroche moins bien que le bitume!).

Commentaire de francois 91410 posté le 27-10-2013 à 20:47:03

Deux pour le prix d'un ... c'est vrai, on vous gâte peut-être un peu trop, non ?...
Au plaisir de se re-croiser un de ces quatre !

Commentaire de chris78 posté le 28-10-2013 à 10:30:58

Quel duo d'enfer !! J'ai bien rigolé à vous lire tous les 2 !! Bravo car quand même quel beau chrono !!

Commentaire de francois 91410 posté le 28-10-2013 à 10:33:23

L' "enfer" dis-tu ? n'exagérons rien c'était juste un peu humide ! ;-)

Commentaire de Deudeu87 posté le 29-10-2013 à 22:38:43

Je vois que le "lièvre François " est en grande forme!
Mais que sa rivalité avec le Lutin est a son comble.
Je propose donc, que vous partiez chacun dans un sens opposé sur le circuit de La Rochelle" et que des protections adéquats soit érigées à chacun de vos points de rencontre supposés.
Ceci pour éviter toute manifestation de rivalité malvenue. (noyade ou poutrage)
Pour chaque quolibet, un tour supplémentaire!
Je me demande si je dois envoyer ça...
Oups, c'est parti par erreur.

(PS: Je me suis bien amusé en lisant vos récits)

Commentaire de francois 91410 posté le 30-10-2013 à 18:35:45

Les kikous sont capables de rivaliser à certains moments, mais surtout de s'unir quand il le faut. Donc pour la Rochelle, c'est la main dans la main que nous donnerons le tempo, veinard... Ca va être bô !

Commentaire de Benman posté le 30-10-2013 à 07:25:41

Ah, que c'est bon de lire ça!
Tiens, par curiosité, je suis allé sur gogol voir à quoi peut ressembler le verbe "poutrer" . voici le verdict:
Definition: poutrer-
Verbe transitif, se dit d'un male ayant des rapports sexuels de manière rustique et n'ayant aucun rapport avec le romantisme et dans le but d'assouvir un désir pressant
http://dico-des-mots.com/definitions/poutrer.html

alors, tu l'as vraiment poutré, le lutin? yark yark.

Commentaire de francois 91410 posté le 30-10-2013 à 18:32:07

Maintenant, tu sais que je pèse toujours les mots que j'emploie : c'est exactement cela !

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 01-11-2013 à 12:16:20

... et j'ai toujours du mal à m'asseoir.

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