Récit de la course : Le Crapahut des Bédouins 2016, par juda738

L'auteur : juda738

La course : Le Crapahut des Bédouins

Date : 6/3/2016

Lieu : Le Versoud (Isère)

Affichage : 769 vues

Distance : 18km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Une belle réussite, ce Crapahut !

Dimanche 06 Mars,

Réveil à 06H45, ça pique…thermomètre à 0°C, ça repique…

Cependant, la motivation est au rendez-vous . Je vais voir si la forme est là après deux bons mois d’entrainement ! Et j’ai des fourmis dans les jambes, suite à mon abandon pour la première de l’année, au trail des huiles, deux semaines plus tôt. Et puis il y a le célébrissime bouk, qui m’avait déposé dans la première montée des huiles, et contre qui je veux prendre ma revanche. Et David, camarade de classe perdu de vue il y a plus d’une décennie !

 

8h10, retrait du dossard, et une question : short ou pas short ? Il fait plus que frais et la majorité des gens sont en bas longs. Mais les cuisses devraient vite chauffer, et j’opte pour le short, et les speedcross étanches (la boue est semble t’il plus que présente)

Je croise le Bouk, qui m’annonce sa méforme, puis David à l’échauffement.


 LE DEPART :

C’est l’heure :

du débriefe : « 3 ravitos et beaucoup de boue »

….et du départ.

Je souhaite bonne course au bouk, qui me lance un «tu finis cette fois !! » et c’est parti :

Je suis dans le dernier tiers, et ça part très doucement, limite piétinement, type échauffement.

Je remonte pas mal de gens sur l’extérieur pendant cette partie plate bitumée, laissant le bouk et david à l’arrière. Puis le bitume se termine, pour arriver dans une partie montante (tiens donc..) et boueuse (tiens donc..bis)

 

Là où on est encore sec

 Là où on est encore sec

 

 

LA MONTEE DE SAINT JEAN :

Ca marche déjà un peu devant moi, j’en profite pour gratter encore quelques places. 

Première épingle à gauche, le terrain est toujours boueux et humide (voir très humide par endroits). Je me retrouve dans un petit groupe de 5-6 coureurs, dont la moitié équipé de bâtons. On fait le yoyo entre nous, la montée n’est pas régulière.

A l’épingle à droite, c’est en musique que l’on annonce  la féminine qui nous accompagne en 2eme position. Puis j’entends beugler en contre-bas le bouk, qui semble bien frais! « BOUUUKK ! ». Je lui fais écho du mieux que je peux.

On continue comme ça, à se doubler / redoubler les uns les autres jusqu’au premier ravito, à Saint Jean. Personne ne s’arrête, je prends quelques secondes pour un verre d’eau et ça repart.

 

 

LA MONTEE QUI TUE :

Il reste encore 4 bornes de montée, qui s’annonce beaucoup plus raide que cette petite mise en jambes…

Ca grimpe fort, et la deuxième féminine prend petit à petit un peu d’avance.

J’emmène  un rouge à bâtons avec moi. On n’arrive pas à recoller aux coureurs devant nous, et on se fait rejoindre par un bleu à bâtons et un autre bleu.

Je propose au rouge à bâtons de passer devant, car ça fait 2 bornes que je mène et que je dois trouver où mettre les pieds.. mais il me répond que j’ai un bon rythme, alors je continue..

On arrive au km6, on traverse un bout de route sous les encouragements en délire des bénévoles (encore une fois) et on attaque une pente plus que raide.. un mur.. y a de la boue de partout, mais heureusement, quelques racines d’arbres nous servent d’escaliers.

 

Juda ! Juda ! tes supporters sont là !

 

Je mène toujours le groupe de 4, sans pouvoir recoller devant. La deuxième féminine est toujours en visu.

Apres un passage en foret, coup de froid… la neige et bientôt le brouillard.

On est bientôt au sommet . Le chemin se sépare en deux traces, et hop, gros coup de vent sur ma gauche……je me fais sauter ni une ni deux, par le bâton rouge et le bleu, qui me placent une bonne mine. Puis le quatrième passe à son tour… il est temps que la montée se termine.

Big up à la photographe planquée à l’ombre dans la neige !

On arrive ensuite sur un faux plat, puis une petite descente dans la neige qui nous mène au second ravito. Une gorgée de coca, et ça repart.. Il ne reste plus que de la descente (c’est ce que je crois à cet instant en tout cas)

 

 

LA DESCENTE :

La voilà enfin la descente ;  la récompense de tous ces efforts !! Le but est de recoller à ceux qui m’ont déposé dans la fin de la montée. 

Peu après le début de la descente, je rattrape et double dans la partie enneigée  la deuxième féminine, et le bleu à bâtons. Je descends au taquet dans une succession de neige et de bitume, et je rattrape du monde.

Puis on quitte petit à petit la neige pour trouver… la boue. La boue la boue et la flotte : genre  du « ruisseau sur chemin »

 

 

 Quelques concurrents en difficulté

 

Vers le km 10, des bénévoles m’annoncent 39eme….cool, ça motive pour aller chercher encore quelques places. Puis je double un ancien au pas particulier de fondeur classique, que j’avais déjà croisé au Sentier des ours. Il peste contre la descente, moi je jubile.

500 mètres plus loin, je fais la jonction avec le bleu qui m’avait sauté en haut de la grande montée. Un énième bénévole annonce un dernier coup de cul de 150m… c’est la dernière difficulté. Sauf que là où je comprends 150m de distance, c’est plutôt 150m de D+. … sur 1km de bon gros faux plat… et là ça pique… je fais un bout de chemin avec le bleu… puis il s’échappe, je ne le reverrai plus. Je me retourne et je vois le fondeur qui revient. Je m’efforce alors de repartir.

Puis de nouveau la descente, je double une grappe de 3 coureurs, dont mon rouge à bâtons que j’ai emmené pendant la montée ! yes !

Juste avant le dernier ravito, on m’annonce 35eme. Je saute le ravito et saute aussi dans la descente plus que boueuse. Là pour le coup, on est servi, de la grosse caillasse et de la boue à gogo. Le photographe à bien dû se marrer.

 

emplacement de la photo en cours de recuperation, mais vu mes capacités informatiques, c'est mal barré !

 

Je file et je laisse sur place 2 vétérans en perdition dans un pentu boueux, qui me demandent ce que j’ai sous les semelles ! Je n’ai pas eu le temps de leur répondre (ayant compris la question une centaine de mètres plus loin), mais la réponse est là :

 chaussons anti-boue garantis sans glissade ou presque

 

Sur les derniers kilomètres, c’est toujours un mélange de boue et de flotte. Autant à la montée, je faisais gaffe à pas trop me mouiller, mais là je file droit devant, et droit dedans. C’est sur un petit replat boueux que je décide malgré moi de faire un petit plongeon sans conséquence. 

 

fin de la descente, flashé à 60km/h

 

Encore deux épingles, un dépassement et revoilà le bitume et l’arrivée sous l’annonce du speaker et des cris des supporters ! Je finis à une belle (pour moi) 31eme place ce 1er crapahut des bédouins, en mois de 2h.

Pour une première, tout est réussi, l’organisation, le balisage, les très nombreux bénévoles et encouragements, les ravitos, le parcours et le vin chaud à l’arrivée !

MERCI !

 

 

NB : Environ 3 heures après mon arrivée, je reprends le circuit en sens inverse à la rencontre du bouk, qui arrive enfin, tout sourire !


1 commentaire

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 09-03-2016 à 09:08:42

Quelle belle course !!
Quel diesel surtout !!! Partir limite 120ème pour terminer 31ème...
L'entraînement a payé et c'est tant mieux :)

LONGUE VIE à ces courses de village, organisée par des passionnés et pour des passionnés, à nous coureurs de les supporter en privilégiant ces coursettes plutôt que d'autres...

A la revoyure !

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