Récit de la course : L'Ardéchoise - 220 km 2012, par Siberian wolf 10

L'auteur : Siberian wolf 10

La course : L'Ardéchoise - 220 km

Date : 16/6/2012

Lieu : St Félicien (Ardèche)

Affichage : 2300 vues

Distance : 125km

Objectif : Objectif majeur

Partager :

26 autres récits :

Manque d'un peu de puissance

Samedi 16 juin 2012. Je participe à ma troisième Ardéchoise mais cette fois-ci en formule cyclosportive et sur le parcours des Boutières (125km). Mais à environ 3 km de Saint-Félicien (07), les gendarmes barrent la route du village ; il va falloir se garer sur le parking A5 et chercher son dossard à vélo.

Photo téléchargée sur Wikipédia Commons (crédit: Anthospace): Saint-Félicien

Je suis prêt à partir à 8h10 mais compte tenu de la file des cyclistes je franchis la ligne de départ à 8h25.

Je remonte par la gauche beaucoup de cyclistes dans l’ascension du col de Buisson. Mais à 4 km du sommet du col, tous les cyclistes sont arrêtés pour cause d’un malaise chez un cycliste. Quelques véhicules arrivent auprès des secouristes et tous les cyclistes se rangent à droite.

Nous sommes bloqués pendant 35 minutes dans l'ascension du col du Buisson

Au total, le peloton a été arrêté pendant environ 35 minutes avant qu’il ne soit transporté aux urgences. Il y a chaque année des malaises sur les courses cyclistes mais en général cela se produit dans les derniers cols et sous la chaleur. A priori, vu que nous n’avons pas eu de nouvelle, ce cycliste s’en est bien sorti.

Le véhicule de secours est juste devant

Reparti, je mouline très rapidement dans les derniers kilomètres du col de Buisson (922m) mais je me fais doubler par des cyclistes dans les ultimes kilomètres de la descente vers Lamastre. Ensuite, je préfère rouler avec un groupe dans les 10 km de faux-plat vers le col des Nonières (671m), que je n’aime pas trop. Je continue après Les Nonières sans m’arrêter, bien que rattrapé par quelques cyclistes dans la descente vers Le Cheylard.

Mais ensuite je roule grand plateau dans le long faux-plat montant menant à Saint-Martin de Valamas, doublant beaucoup de cyclistes. Seul le dernier kilomètre avant le point de contrôle de Saint-Martin de Valamas est un peu plus raide, en traversant le village, et je change de braquet. Mais au point de contrôle, je n’entends pas ma puce biper et je passe mon vélo plusieurs fois avant que le bénévole présent au contrôle dise que cela doit être bon, après 2h47 de course en comptant le long arrêt du col de Buisson et provisoirement dans les 1375 premiers. A part avoir bu de la boisson isotonique, je n’ai pas mangé depuis le départ de la course donc j’avale du fromage et de la charcuterie au ravitaillement ainsi qu’un quartier d’orange et un gel antioxydant.

Il y a toujours à ce ravitaillement un bénévole qui crie « restez pas au milieu ! ».

 Je repars de plus belle, grand plateau, dans la longue montée vers le col de Clavière (1088m). Je double du monde mais il y a aussi quelques cyclos qui vont assez vite et me dépassent. Au bout de quelques kilomètres, je repasse sur un braquet plus léger avec le plateau de 42 dents. Je roule à 14-15 km/h de moyenne au compteur dans cette ascension qui n’est pas difficile mais régulière et assez fastidieuse. Seul le dernier kilomètre à 1,4%  avant le ravitaillement de Saint-Agrève me permet de repasser le grand plateau et frôler les 30 km/h. C’est après 50 minutes de montée environ que j’arrive au ravito. Je me ravitaille rapidement comme à Saint-Martin de Valamas, fait remplir une de mes gourdes et prend un gel à la caféine de mon sac. 

Je repars encore grand plateau pour terminer l’ascension du col de Freydaparet (1115m) et effectue une bonne descente de ce col, même pas perturbée par un chien qui court au milieu de la route. On arrive sans transition au pied de l’ascension de Rochepaule (891m). C’est là que je ressens le puissant effet du gel à la caféine qui me permet de remonter près d’une centaine de cyclos dans cette courte ascension. Un cycliste dit au passage en me voyant le dépasser lui et son collègue : « y’en a qui se foutent de notre gueule », plaisantant sur l’écart d’allure. Mais autant que je regarde ma montre, il sera difficile d’obtenir le diplôme d’argent.

Après la descente de ce col, j’attaque avec suffisamment d’énergie le col de Lalouvesc et remonte d’autres cyclos. Cependant, bien que le vent atténue la chaleur, ce col reste assez pentu au début et à mi-ascension cela commence à devenir pénible. Je grimpais au début avec le 42*23 à près de 12,5 km/h et là je tombe sous les 11 km/h. Heureusement les quatre derniers kilomètres sont plutôt roulants et je repasse parfois sur le grand plateau mais sans la puissance que j’avais sur les deux dernières éditions. Arrivé à Lalouvesc (1092m), je fais remplir une gourde, non seulement pour pouvoir boire une dernière fois avant d’arriver mais aussi pour alourdir un peu mon vélo en vue de la descente sur Saint-Félicien.

Je parviens très rapidement jusqu’au col de Faux (1021m) mais par la suite le faux-plat descendant en balcon menant au col du Buisson me paraît interminable et quand à 20 km de l’arrivée il me reste 30 minutes pour obtenir le diplôme d’argent je me dis que cela va être difficile surtout que dans les ultimes kilomètres jusqu’au col du Buisson (922m) je roule à 30 km/h et pas plus. L’an dernier, j’avais roulé bien plus vite sur cette portion, ce qui montre que ma forme n’est pas aussi bonne que durant l’année 2011. Ensuite, malgré des cales qui me font mal aux pieds, je réalise une belle descente jusqu’à Saint-Félicien, dépassant de nombreux cyclistes mais elle est insuffisante pour avoir le diplôme d’argent.

Il fallait réaliser le parcours en moins de six heures hors je rate l’argent pour juste un peu plus de trois minutes. Trente-cinq minutes d’interruption de course à l’aller, c’était trop pour pouvoir espérer l’argent. J’ai franchi la ligne d’arrivée en un peu plus de 6h03. 

Aussi, j’ai toujours le doute sur le fait de savoir si ma puce a fonctionné. Mais en allant chercher mon dossard un peu plus tard, je suis satisfait de voir qu’elle a bien fonctionné. D’autre part, à partir de Saint-Martin de Valamas, j’ai repris 579 places au scratch et 37 dans la catégorie E, terminant ainsi dans les 800 premiers sur 2956 au classement final, bien qu’il compte des cyclotouristes. C’est pas mal d’autant que ceux partis en dossards prioritaires et un peu après n’ont pas eu cet arrêt dans le col du Buisson. J’ai tout de même manqué un peu de puissance entre Lalouvesc et le col du Buisson. Le premier a gagné en 3h43, le dernier est arrivé en 12h49.

Cette équipe qui vient probablement de Franche-Comté a roulé avec de bien drôles de tenues

Sur l'Ardéchoise, il y a maintenant des hôtesses au podium

Après la course, j’ai échangé un bon contre du gazpacho Smoothie à la tomate puis à la carotte. Bon et rafraîchissant ! J’ai vu Robert Marchand discuter avec une bénévole de l’organisation dans la grande prairie où  se situait les podiums et repas. A 100 ans, il a encore effectué la boucle du Doux (85 km), partant le matin en tout premier.

Joli maillot même si je préfère celui de 2011

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.14 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !