Récit de la course : Oyo Trail Tour Haut Bugey - 25 km 2017, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Oyo Trail Tour Haut Bugey - 25 km

Date : 24/9/2017

Lieu : Oyonnax (Ain)

Affichage : 1378 vues

Distance : 25km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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227,720 k/h

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L’Oyonnaxienne est morte remplacé par l’OTTHB.

C’est quoi c’te bête ?

L’Oyonnax Trail Tour Haut Bugey, ah bon !

 

Bon ba on y va alors.

La grande distance, celle de la grande vapeur, fait 25 bornes avec 1000m de D+

Ca m’a l’air sympa.

 

L’épreuve est parrainée par Eric Baronne. Il est du coin et est détenteur du record de vitesse en VTT sur neige. 227,720 km/heure. Ca décoiffe et faut pas se gratter l’oreille pendant la descente.

Il est là au départ et va faire l’ouvreur.

 

Je retrouve Christophe sur le parking puis Serge au stand pendant que certains suivent l’échauffement collectif dont Denis. Il y aussi Christian du Jura.


Avec le dossard, on nous donne une bière locale, un gel et un morceau de comté. C’est Madame qui va être contente (pour le fromage pas pour la bière)

 

Nous ne sommes que 114, 134 sur 12 kil qui part après (les Peigneux) et il y a aussi un 6 km (La Sarsouillette).

L’aire de départ est en ville et cela est rare et sympa.


 

Nous taillons vers les bords de la Sarsouille, cours d’eau du coin. Un nom bizarre pour de l’eau.

Nous franchissons plusieurs fois le ruisseau en bondissant sur de gros rochers. Attention à la glissade fatale.


 

Je passe Eric Baronne en le saluant.

Il va me repasser plus tard dans la 1° montée en blaguant :

Vous êtes sûrs que c’est le bon chemin ?

Ah ah quel comique. Mais qu’est ce qu’il fait encore là.

Il va faire l’ouvreur encore longtemps ?

 

L’itinéraire est sympa dans les sapins.

Je glisse sur une partie rocheuse et me foule, me tord, m’entorse mon pied droit.

Bon c’est sur le côté externe et non la cheville donc je survivrai, mais j’ai mal quand même.


 

Nous descendons encore et arrivons au lac Genin vers le 7°/8° kilomètre. C’est le premier ravito. L’endroit est sublime. Il est surnommé le petit Canada.


Je repars derrière un gars en bleu.

 

Nous contournons ce plan d’eau et je repense à mon chien Guizmo qui jouait ici avec un bâton.


Des promeneurs nous croisent. Des pêcheurs titillent le poisson.

Attendent-ils Bokrug le grand lézard aquatique ?


Je ne vois pas non plus de phare de North Point ni de bateau blanc.

 

Je quitte mon rêve et ma quête d’Iranon. Je continue à chanter dans ma tête, l’endroit est endoctrinant. C’est toujours dans les rêves les plus profonds, lorsque l’on va en apprendre plus, que l’on se réveille. Je remonte les 700 marches de mon sommeil léger.

 

Restons concentré. Le coureur bleu de St Vulbas est là devant, tel un repère.

J’essaie de rester à son contact (visuel).

Cela monte maintenant surement.

 

Survient un mur, une colline, que dis-je, un rempart.

Il faut poser les mains à terre de temps en temps pour progresser.

Y a-t-il une maison haute dans la brume ?


 

Ensuite nous longeons des abîmes.

Il faudra faire attention nous avait on dit avant le départ.

Ne pas s’approcher, rester sur le chemin.

Les falaises sont à couper au couteau.

Superbe endroit très sauvage.

 

La descente suivante puis les chemins sont agréables.


Je suis seul dans les bois. Il n’y a pas un chat, même pas ceux d’Ulthar.


Ménès, le petit garçon du voyage, retrouvera-t-il son chaton noir ?

 

Derrière moi, j’entends du bruit. Cela se rapproche.

Nous avons la même allure vive.

De nouveau des rochers glissants. Je m’arrête. C’est une fille (elle a des chaussettes roses).

Je repars en prenant bien garde où je mets les trails, surtout la droite.


 

Je continue derrière ma nouvelle étoile polaire.

Serait ce Polaris ou Kadath l’inconnue ?

 

Le ravito arrive.

J’effectue un pit stop du tonnerre, laissant plusieurs concurrents encore à la buvette.


Les talons aux fesses, la descente d’un peu plus d’un kilomètre est effectuée de bonne allure aérienne.




 Virage à gauche, les dernières difficultés sont là.

Tel un U majuscule, le profil du parcours, pas bien bas, va en dégouter quelques uns.

Devant la fille a doublé le gars en bleu.

Je rattrape ce dernier qui en a sa claque.

C’est plus du trail ça, c’est une marche forcée ! dit-il.

 

Je l’encourage et le laisse à sa malédiction du Genpeuplus.

La fille a taillée, je ne la vois plus, n’en parlons plus.

 

Le court répit du creux du U est de courte durée.

La dernière montée n’est pas très longue et très vite je me retrouve dans la grande dégringolade vers Oyonnax.

 

Le dernier ravitaillement rapidos me fait encore gagner quelques places au paradis vert du classement scratch.

Crédit photos OTTHB et GD photos

Le retour au parcours de la Sarsouille, que je dévale sans faim, me fait encore gagner une place.

Les rochers sont survolés, je suis survolté.

 

Avant la rentrée dans le parc, je rejoins la fille de toute à l’heure.

Je reste avec elle jusqu’à l’arrivée.

Le speakeur nous annonce la fin.

Nous finissons ensemble, sympa.

En plus elle est d’origine Belge également.

 

Le ravitaillement sous le kiosque à musique est bien achalandé.

Eric Baronne est là aussi. Il n’était pas loin devant.

Vous avez fait le parcours en entier alors ? Lui dis-je.

Il me fait comprendre que pour lui c’est de la rigolade.

Rires.

 

Tel un smiley, mon Gps m’indique, 26 kil 1300 D+ et 3h30 de bonheur.

Vraiment un très beau trail.

 

Merci à Lovecraft (encore) qui m’a inspiré.



 

 

 

1 commentaire

Commentaire de centori posté le 24-10-2017 à 15:45:25

toujours aussi sympa tes CR :)

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