Récit de la course : Lozère Trail - 110 km 2019, par Twi

L'auteur : Twi

La course : Lozère Trail - 110 km

Date : 8/6/2019

Lieu : Chanac (Lozère)

Affichage : 2079 vues

Distance : 110km

Objectif : Objectif majeur

4 commentaires

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Mon semi-UT Lozère

Préambule

Quand tu viens de Normandie, arriver en Lozère en soi est une aventure (demande à ViaMichelin si tu me crois pas). 

Départ de la maison vendredi à 8h, je jette les enfants à l’école, « bisou à lundi travaillez bien », je passe chercher Guillaume -avec qui je suis inscrit en duo- à Fécamp, un petit café et hop, c’est parti. Traversée du pays de Caux, le chêne d’Allouville (salutations à Bernard Menez s’il lit ce récit), pont de Brotonne, A13, A12, bouchons à Trappes, foret de Rambouillet, A10, Orléans (« on a passé la Loire, on est dans le sud ! »), la Sologne et notre premier point d’étape pour récupérer David à Vierzon. J’ai voulu voir Vierzon et on a vu le parking du Mc Do à Vierzon (pas sûr que Brel le bruxellois aurait apprécié les frites aseptisées). Un petit café et on repart tous les 3, on aura largement le temps de faire connaissance en route.

Le Bocage bourbonnais … 1h de bouchon, Clermont-Ferrand, ralentissements, la Limagne, 1h de bouchons. Petit appel à nos logeurs respectifs « allô on va être en retard ». Traversée de l’Aubrac et enfin, la sortie Chanac. La barrière horaire pour le retrait des dossards est à 20h, on a 18 minutes d’avance ! On récupère les dossards et le pack d’accueil (dont le t-shirt de la course et un magnifique livret). Pas le temps de trainer à Chanac, on doit encore prendre possession de nos logements, trouver à manger et faire nos sacs.

La suite de la route sera pour nous la (re)découverte des paysages du Causse de Sauveterre et des gorges du Tarn. Le temps de déposer David à Ste Enimie et nous voilà au lieu du bivouac ;11h30 de route pour 8h annoncés !!! Le temps de dévorer notre aligot-saucisse (ce sera aligot tout court pour le végétarien que je suis), et nous voilà au marabout n°10, que nous partageons ce soir avec Emmanuelle et Dorothée (qui finiront 2ème duo féminin, chapeau à elles).

La préparation des sacs se fera à la frontale, un peu à l’arrache. On décide de ne pas aller poser la voiture à Chanac le lendemain pour peaufiner la préparation - bien nous en a pris vu la suite des événements. Dodo bien mérité, la journée de demain sera longue !

Réveil en douceur avec les petits oiseaux, le temps s’annonce beau et la tenue sera adaptée en conséquence. On finalise la sac, RDV fixé à Guillaume à l’embranchement du chemin des sanitaires et des marabouts … et il y est pas. Il commence bien le duo ! Pas encore sortis du Centre de Loisirs et on s’est déjà paumés. On se retrouve finalmeent au niveau de l'accueil.

La route jusqu’à Ste Enimie est l’occasion d’un petit échauffement et on arrive à 7h50 dans le sas de départ. Super ambiance ici, le type au micro a un vrai talent d'animateur. A peine le temps de trouver des têtes connues ou supposées connues, j’aperçois un buff Kikourou au loin, un viking de 1,92m à l’autre bout du peloton, pas le temps de tailler une bavette ça y est c’est le briefing de Phil (excellentissime), 4, 3, 2, 4 (je crois que c’était dans cet ordre là), quelques tintements diaboliques de Hells Bells (super choix : beaucoup moins gnangnan que Chariots of Fire, et Highway to Hell c’était déjà pris) … et c’est le départ !!!


Superlatifs à la clé

Avant de commencer le récit de la course à proprement parler, je compte emprunter ce procédé musical : de même qu’on peut mettre un bémol à la clé pour baisser d’un demi-ton toutes les notes, je compte mettre un « magnifique, joli, splendide, époustouflant » à la clé de tous les endroits traversés ou aperçus, tant il est vrai que ces qualificatifs s’appliquent à l’ensemble du parcours. Cette précaution dialectique posée, je peux donc continuer en évitant que chercher un adjectif laudatif à accoler à chaque groupe nominal décrivant un lieu visité par la course.


Jusqu’ici tout va bien

La course démarre dans les rues de Sainte Enimie. Ça bouchonne un peu ce qui est bien normal (bonne idée de limiter à 250 coureurs du coup) ; dire que nous avons mal négocié le départ serait un doux euphémisme puisqu’en se retournant au niveau du passage voûté, il y a moins de 10 coureurs derrière nous. Peu importe, on est là pour s’amuser et la course sera longue, s’il faut les rattraper, on les rattrapera. Ou pas.

Belle montée en single track au dessus de Ste Enimie, les jardins laissent rapidement place à la forêt ; ça papote beaucoup dans le peloton. Puis on arrive sur une route forestière qui permet enfin de doubler un peu, traversée de la route de Mende et enfin le haut du causse de Sauveterre, avec ses prairies vertes parsemées de fleurs à perte de vue, ses haies et ses petite fermes en pierre éparpillées. Une boucle sur le causse, et le dolmen au 10ème km marque le début de la redescente ; on a 20 minutes d’avance sur notre road book. Avec le recul, cette précision est totalement futile.

Les 10km suivants jusqu’au ravitaillement de Prades s’enchaîneront à flanc de montagne, sur des parcours relativement techniques pour nous, pauvres normands, mais qui nous permettent de tenir cette avance.

L’arrivée au 1er ravitaillement (18,5km pour 20 annoncés) est une bénédiction, tant le soleil commence à chauffer. Belle ambiance sympathique, et, malgré le fait que nous soyons dans la toute fin du peloton, il y reste un bon choix pour se nourrir et se rafraichir, notamment en produits locaux. En repartant, on nous annonce que la portion suivante va être dure. On ne nous aura pas menti.


Les choses sérieuses commencent

Ça commence doucement par une route ; je m’entends encore dire à mon binôme « le prochain ravito est à 10km, la barrière horaire est dans 3h45, on est large ». On ne le sait pas encore, mais on y passera 3 heures ! La route cède rapidement place à un chemin, puis à quelque chose dont la toponymie doit s’approcher de « trace », pour naviguer entre le haut du causse et la mi-pente au dessus de Blajoux et de Castelbouc. 

Inutile de dire qu’on ne court plus. Les bâtons sont parfois d’un grand secours, parfois encombrants ; quelques montées sont agrémentées de cordes que personne ne se permet de refuser. Pour des non-montagnards comme nous, cette portion est presque un calvaire, heureusement, le paysage est époustouflant. On retiendra notamment le joli passage dans une arche naturelle. Malgré tout l’ambiance dans le peloton est bon enfant sous ce soleil de plomb. Un concurrent derrière moi se plaint de ne plus supporter son odeur ; c’est vrai qu’on en chie (mais n’y voyez aucun reproche, si on est là c’est qu’on aime ça).

La douleur est juste une information. J’en reçois de manière intermittente de la part de mes deux sources d’inquiétude les plus récentes : les 2ème et 3ème orteils du pied droit à la flexion, et l’intérieur du genou du même côté. Mais ça passe. Juste une info comme ça de temps en temps.

Côté duo par contre, mon binôme un peu à la traîne depuis le début (ce qui est relativement normal au vu de nos entraînements communs - pas grave, j’en profite pour faire des photos) commence à donner des signes de faiblesse. Il se plaint de maux de tête et de problèmes de vision. Ça sent la déshydratation mais je ne suis pas médecin. Je lui dis de boire, il me dit qu’il n’arrête pas (c’est ce que vous diront tous les déshydratés). On continue et bientôt voici la mythique descente dans le pierrier, qui est un vrai grand moment de bonheur, autant par l’amusement que procure cette « glissade » que par le joie de manger autant de D- sans effort. 

Je laisse passer mon duettiste devant pour garder un oeil sur lui ; ça commence à sentir le roussi quand je me rends compte que sur les parties roulantes, il s’arrête de courir dès que le dénivelé atteint 10cm. Heureusement, le ravito de Blajoux n’est plus loin. J’ai à peine le temps de dégrafer mon sac qu’il a la Protection Civile sur le dos. Il est 14h10, la barrière horaire est dans 50 minutes. Je navigue entre le camion des secouristes où mon ami est pris en charge et le ravito où … je me ravitaille. Toujours aussi sympa l’ambiance au ravito. 

Je décide : à 14h40, s’il ne va pas mieux, je le laisse et bascule en solo. Il ne va visiblement pas mieux mais il reste à lui annoncer que je l’abandonne (entre de bonnes mains certes). 

Moi : « bon, tu vas pas repartir là ». Guillaume « Heu … ». Le gars de la protection civile « Non, non, vous allez pas repartir. Enfin je peux pas vous obliger à rester mais je ne vous le conseille pas … ». Moi : « Parce que si tu ne repars pas, moi si et j’aime autant le savoir rapidement pour garder un peu de marge sur les barrières ». OK. La mort dans l'âme, le duo se transforme en solo.

La solitude du 258-1

C’est donc reparti à 14h45 (BH - 15 minutes), je salue Phil en quittant le ravito, il m’encourage en me rassurant sur le fait que les sentiers côté Méjean sont beaucoup moins techniques. Qu’il soit remercié, ça m’a requinqué dans ce moment difficile. On longe un peu le Tarn sur la route, puis sur un chemin. Traversée du Tarn. Je m’impose un arrêt pour changer de t-shirt, car gros malin que je suis, je suis parti en marcel et sans crème solaire. Le résultat n’est pas beau à voir et m’attirerait les les foudres de mon dermato. 

Et hop, on attaque le Méjean que je grimpe avec un rythme régulier. Déjà plus grand monde sur les sentiers, j’aperçois parfois le coureur de devant ou celui de derrière au détour d’un lacet avant de la perdre de vue au lacet suivant. Arrivée en haut, il est quatre heures passées, c’est l’heure du goûter … pas de BN mais quelques fruits secs.  

Et c’est parti pour la descente, déjà un peu trop raide à mon goût après un marathon sur les sentiers escarpés. Les « informations » en provenance de mon genou et de mon pied se font de plus en plus fréquentes ; s’y sont ajoutés les coups de soleil sur les épaules et les orteils qui crient tous en coeur qu’ils en ont marre de se cogner sur le devant de la chaussure. 

Je joue un moment au yoyo avec Maître Yoda qui se ballade sur le dos d’un trailer, qui n’est pas Luke Skywalker (d’un autre côté, on n’est pas sur Dagobah), mais je finis pas le laisser filer. Arrivée sur la route à la Chadenède, je réussis à courir et à doubler un ou 2 concurrents, puis Castelbouc. Je suis accueilli par la Protection Civile et la gendarmerie (?) ; « ça va monsieur ? » « oui pourquoi » « votre genou là, vous boitez un peu » « normal au bout de 40 bornes, ça brinquebale un peu quand même » … On continue, non mais on me harangue pas comme ça moi !

Une fois n’est pas coutume, ambiance super sympa et détendue à ce dernier ravito, on n’a pas envie de repartir, ça discute, ça déconne, ça se prend en photo … Recharge des niveaux, grignotages, quelques échanges avec les personnes présentes. Au moment où je repars malgré tout arrive O., un concurrent qui annonce à la finisseuse s’apprêtant à partir qu’il vient de doubler quelqu’un. Ce qui en fait l’avant dernier concurrent et qui veut dire que, si tous repartent du ravito, je suis à cet instant avant-avant-avant-dernier. La barrière horaire ferme dans 10 minutes, je suis passé.

 

Autant en profiter jusqu’au bout

La question des barrières horaires étant réglée, sauf gros problème, il ne me reste donc « que » 16km et quelque 900m de dénivelé à monter puis à redescendre. Ce que je fais tranquillement, d’abord seul, puis avec quelques autres concurrents en ligne de mire ou le fameux O. derrière moi. 

L’arrivée sur le haut du causse est un nouveau ravissement pour les yeux. Pointage à Chaldas après 45km de course ; juste après le hameau, je manque de louper la bifurcation à droite, ouf, j’ai bien fait de faire demi-tour rapidement . On continue sur le causse entre forêt et pâturages, j’ai toujours les concurrents de devant en visu, mais de toute façon, rien ne presse. Si le pied droit est resté en mode France Info (un flash tous les quarts d’heure), le genou est maintenant sur BFM-TV (l’information en continu) … la douleur est juste une information.

Je retrouve les 2 bénévoles de Chaldas à la traversée de route suivante, qui « s ‘assurent qu’ils ont toutes leurs brebis » (sic). Le loup est de retour !!! Puis la montée continue jusqu’au point culminant de la journée, où me rattrape O. avec qui je parcours quelques centaines de mètres. Je profite de la proximité d’une antenne 4G pour envoyer un petit film - façon Lapins Runners mais sans le serre-tête ridicule : « salut les amis, alors le point de la situation : c’est magnifique, on a parcouru 50km, ça fait 11h qu’on est partis et il ne reste plus que 800m de dénivelé à redescendre pour arriver à Ste Enimie, qui doit être … là bas quelque part » et le poster sur WhatsApp à tous les copains qui m’encouragent depuis le départ de leurs messages. Beau succès …

Le temps de faire ça les deux derniers concurrent me rattrapent … ah, ben non il s’agit des deux finisseuses qui ramassent le blindage et les concurrents retardataires. Donc moi. La descente est relativement roulante, je cours, un peu parce que j’ai envie d’en finir, un peu parce que j’en ai marre de marcher, un peu pour ne pas trop retarder mes 2 finisseuses, qui heureusement perdent un peu de temps sur des balises un peu trop hautes. Passage à la ferme des Prunets, puis on descend maintenant dans la forêt. J’échafaude l’hypothèse selon laquelle la douleur au genou (dont ma foulée avant pied devait normalement me préserver) serait la conséquence d’une mauvais posture inconsciente induite par celle au pied. A creuser …

La proximité de Ste Enimie commence à se faire sentir, d’abord les bruits de la route, puis les encouragements qui remontent de la ligne d’arrivée, le champignon géant du château d’eau et enfin les premières maisons. Au débouché du sentier, Guillaume requinqué est venu me chercher. On finit à 2 en courant jusqu’à l’escalier où je salue et remercie Phil, quelques autres bénévoles et mes 2 accompagnatrices et passe la ligne.

Il est 20h10, je suis parti il y a 12 heures et 10 minutes, et en tant que bon dernier j’arrive sous les vivas. Eh oui, j’ai tellement aimé le parcours de cette première journée que c’est moi qui en ai le plus profité ! Le temps d’enregistrer mon passage, nous voilà partis vers le dernier ravito que j’ai rien que pour moi ; malgré les encouragements des deux sympathiques bénévoles, je ne pourrai pas tout finir. La navette m’a attendu, je trouve encore la force de courir pour ne pas faire attendre les autres.

 

Et là, ça se gâte 

Arrivée au bivouac, une douche bien méritée (et, de manière inespérée, encore chaude). Pour les massages, c’est mort, pour la conférence sur l’auto-hypnose, n’en parlons même pas ; je n’ai que deux envies c’est un bon repas et dormir. Je n’ai pas pris le temps de m’étirer, ni de vraiment me réhydrater … pas prudent pour les courbatures tout ça … mais c’est pas par là que ça va pêcher. Le genou droit « BFM-TV » commence à se refroidir et me fait comprendre que « on a bien joué là, mais maintenant va falloir arrêter ». Je compte un peu sur la nuit réparatrice et les endorphines du départ pour arranger tout ça, sans en être vraiment convaincu, et rejoins mon marabout, où je prépare mon sac à la frontale.

Une bonne nuit là dessus, torturé par les coups de soleil et le genou. Je ne sais plus si c’est le tonnerre ou le réveil des premiers coureurs qui me sort du sommeil à 4h. On entend les grosses gouttes de pluie sur la toile de tente, j’ai froid et me blottis dans mon duvet ; de toute façon, vu mon classement, je ne pars qu’à 6h00. Je ne dors pas mais rumine la suite : j’y vais, j’y vais pas ? La météo n’aide pas à la motivation. A 5h00, je m’extirpe péniblement du duvet, me lève au bout du 3ème essai et j’arrache péniblement 2 pas à mon genou droit qui me fait comprendre que c’est la fin de la partie pour moi. Ça sent la tendinite. Retour dans le duvet dont je ne sortirai pas avant 8h30. 

Comme pour tout abandon j’imagine (c’est ma première fois), je resasse pendant une bonne partie de la journée les « j’aurais quand même dû essayer » et les « j’ai ben fait d’arrêter », tout en déambulant péniblement comme un canard boiteux.

 

Chapitre mauvaise foi

De toute façon, ma distance fétiche, c’est 50-60km. Je n’aime pas faire comme tout le monde et le dimanche était pourri, donc autant faire le premier jour de l’ultra sous le soleil que le 52 km sous la pluie le lendemain. 

 

Bilan plus posé

Avec le recul et passée la déception de l’abandon bien sûr, plein de bonnes choses à tirer de cette expérience.

1° j’ai quand même fait une belle course de 56km dans un environnement époustouflant, avec une ambiance super sympa et une organisation au poil 

2° si on met de côté cette p… de tendinite, pour ma première vraie course en montagne je trouve que je m’en suis pas mal sorti, toutes choses égales par ailleurs je pense que j’aurais pu enchainer le lendemain (voire dans la foulée, puisque j’en avais encore sous le pied)

3° pas de problèmes matériels, pas d’ampoules, pas d’irritations bonne gestion de l’alimentation et de l’hydratation … de bonne augure pour mes futures courses sous le soleil - par contre, carton rouge (c’est le cas de le dire) pour les coups de soleil

Bon OK, j’ai fini 196ème et dernier de cette première étape ce qui n’est pas glorieux en soi. Certes, j’en laisse 54 derrière, je suis désolé pour eux. Je n’ai jamais ambitionné mieux que le milieu ou les 2/3 du peloton sur une course et en tout cas pas sur celle-là où je partais dans l’inconnu de l’environnement de montage (on se calme les haut-savoyards : vu de la Normandie, les causses, c’est de la montage). Difficile de se projeter avec l’effet duo (mon partenaire me ralentit pendant la course, je l’attends au ravito …) mais même sans ça je n’aurais grapillé que quelques places. De toute façon, tant que je passe les BH, je m’en fous un peu en fait.

 

Deux jours après, ce qui reste de cette course c’est une tendinite, des coups de soleil mais surtout des beaux souvenirs, des belles images plein les yeux et une furieuse envie de revenir. 

Je reviendrai en famille cet été. Je reviendrai pour finir cet Ultra Trail.

 

Encore une fois, mille merci à Salta Barras, à tous les organisateurs, les bénévoles et habitants pour ce magnifique événement, qui nous fait découvrir votre fantastique région.

Merci aussi aux équipes du Centre de Plein Air qui ont été au petit soins.

Votre accueil à tous a été merveilleux et donne envie de venir et revenir dans ce joli coin de France.

4 commentaires

Commentaire de tricky posté le 11-06-2019 à 16:37:49

Beau récit Coco ! Sûr que cet ultra se mérite, et tu as bien géré alors que d'autres auraient abandonné à ta place, bravo ! ;)

Commentaire de tricky posté le 11-06-2019 à 16:39:22

Pardon, c'est pas coco mais Twi !! :D

Commentaire de coco38 posté le 11-06-2019 à 17:16:15

... oui je confirme beau récit lol. L'important c'est de garder les bons souvenirs... et de réparer ce genou ! Bonne récup. ...c'est quand même tentant cet Ultra !
JC (Coco)

Commentaire de keaky posté le 11-06-2019 à 18:25:51

Bravo à toi, rien que d'avoir bouclé la première journée. Et tu n'a rien a regretté puisque tu as sauvegardé ton genou :) et qu'en plus tu as grandement (longuement ?? :D) profité des "magnifiques, jolis, splendides, époustouflants" paysages ;)

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