Récit de la course : Raid du Golfe du Morbihan - 100 km 2021, par augustin

L'auteur : augustin

La course : Raid du Golfe du Morbihan - 100 km

Date : 2/7/2021

Lieu : Vannes (Morbihan)

Affichage : 2328 vues

Distance : 100km

Matos : NB 890 V8
Cuissard WAA
Chaussettes de compression

Objectif : Se défoncer

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RAID de l'ULTRA MARIN, vendredi 2 juillet 2021

WE ULTRA MARIN, vendredi 2 juillet 2021

 

Le RAID, version 100 km (anciennement parcours de 87 km, modifié cette année) avec 536m de D+, autant dire que si la météo est clémente et les sentiers secs, cela va se courir en chaussures de route. Temps limite autorisé : 20h ! (donc avant le samedi 3 juillet à 11h)

Présentation du parcours ici : https://www.youtube.com/watch?v=CdSuA3_9rKo

 

LE gros morceau de cette année 2021 (en distance) avant de viser le marathon de Rennes cet automne, pour (tenter de) exploser mon RP, qui plus est pendant un C.F, mon objectif majeur de 2021.

Inscrit fin janvier 2021, en avance car accès en « primeur » pour les engagés 2020 qui n’ont pu prendre part à la course. Course initialement prévue le dernier WE de juin mais du fait du couvre-feu encore valide à cette période, la course a été repoussée d’une semaine.

Cette année le nombre de dossards sera beaucoup plus limité, 1 000 par épreuve. Et toujours 3 points ITRA à glaner.

Je devais m’aligner en 2020 sur le 177 km avec un copain de club, mais nos objectifs 2021 étant différents je préfère me rabattre sur ce format. Déjà un beau bébé ce parcours-là !!!

Nouveauté cette année donc, le parcours a été allongé d’un peu plus de 12 km afin d’explorer la partie océan avec la ville de St Gildas de Rhuys, avant de rebifurquer vers l’intérieur du Golfe et revenir au tracé « historique », côté Golfe.

Un parcours que je connais pas mal, passant souvent des vacances ici, et écumant les sentiers côtiers en galopant, au moins sur la partie Arzon-Sarzeau. Et puis la partie Sarzeau-Vannes est celle courue il y a deux ans dans le cadre de cet Ultra Marin, mais en version « Trail 56 km ».

J’en ai d’ailleurs profité lors du WE prolongé de l’Ascension pour faire la reconnaissance des 45 premiers km du parcours. Et c’est tant mieux car la « nouvelle » partie vers St Gildas est piégeuse à souhait ! Du sable, des cailloux, ce sera un passage à ne pas sous-estimer.

Pas de prépa spécifique, ou pendant 10 jours environ avant un incident dont je me serai bien passé : une belle coupure sous le pied, lors d’une natation en lac 3 semaines avant (sûrement un tesson de bouteille au fond de l’eau ? mais comme eau pas transparente…), bref 9 jours sans courir, la tuile ! Un peu de VTT quand même avec appui sur l’arrière du pied, puis reprise, à 15 jours de l’évènement…

Malgré tout les totaux 2021 sur les 6 premiers mois sont au-dessus des normales sportives pour moi : déjà 1 800 km de cap au compteur, auxquels il faut rajouter du vélo (modérément), de la natation (un peu), et du home-trainer (120h !). Une moyenne d’un peu plus de 11h de sport par semaine sur le premier semestre, c’est honnête !

 

Arrivé sur place une semaine avant avec mon fils aîné, lui est déjà en vacances alors autant aller filer au bord de la mer (pour télétravailler), la misère est moins pénible au soleil comme le disait Aznavour 😉 !

Quelques derniers petits entrainements en bord de mer, agrémentés de séance de nage en mer histoire de bien se dépayser, et déjà on attaque le régime Malto lors des trois jours pré-course.

 

Un saut au port de Vannes le jeudi 1er juillet en fin de journée pour le retrait des dossards, récup des goodies et autres commandes de produits dérivés, dont bien entendu la traditionnelle boite de gâteaux bretons. J’aurai bien aimé déposer mon sac d’après-course par la même occasion (à récupérer au stade de la rabine après la course), malheureusement les gentils bénévoles m’expliquent que la dépose des sacs ne se fait que le dimanche matin (!). Plutôt pas super malin ça !

J’en profite pour déposer la voiture qui me servira à rentrer après la course, puis retour au bout de la presqu’île en voiture avec une amie de la famille, le luxe !

RTT le vendredi, forcément avec un départ à 15h (le RAID est la première des 6 épreuves à s’élancer) cela s’impose. Je refais une énième fois le sac, entre le matos obligatoire et tout ce que j’ai en tête il s’agit de ne rien faire de travers ! et surtout avec ma boisson iso dans la poche à eau (1,2l) plus les deux flasques de 500mL d’eau chacune plus le barda nécessaire, j’ai l’impression de porter un sac de rando !!!

Déj léger puis gatosport englouti, puis petit rituel d’avant-course : 1 comprimé de Sportenine + 1 anti-oxydant + 1 aspirine avant le départ !

Direction le port du Crouesty pour rejoindre le départ. Mon grand fiston m’accompagne à vélo et fera des sauts de puce pour encourager son papa à plusieurs endroits connus. C’est royal de pouvoir avoir la maison sur place !

Nous serons les premiers à nous élancer, car le grand Raid (179 km) partira ce vendredi aussi mais à 19h depuis Vannes, tandis que le Trail (58 km) partira le samedi à 16h de Sarzeau.

J’aurai personnellement préféré que l’on puisse partir plus tôt, ce départ à 15h signifie primo un bon soleil qui cogne au début et secundo une arrivée de nuit !

Equipement : gilet de trail avec boisson iso dans la poche à eau + 2 flasques d’eau de 500 mL devant sur la poitrine (embouts normaux !). Dans ce sac c’est la caverne d’Ali Baba !!! le matos obligatoire (CNI, téléphone portable, veste coupe-vent, bande élasto, frontale, chargeur, couverture de survie, couverts, masque) s’ajoute aux gels, Nok et même tee-shirt de rechange.

Je préfère être chargé pour avoir à ne m’arrêter que pour remplir mes flasques d’eau, on verra si ce choix s’avèrera judicieux….ou pas !

Plus ma ceinture Compressport dans laquelle je peux glisser le gobelet, quelques gels, et la musique.

 

Aux pieds, j’ai longtemps hésité entre mes Salming Trail (286g) ou mes New Balance 890 V8 (229g), finalement j’opterai pour mes chaussures de route. Au départ je constate quand même que la plupart des coureurs n’ont pas fait ce choix de chaussures !

Dommage que la pandémie ait réduit les endroits où on pouvait avoir de l’assistance (2 points de passage devenus 1 seul, et pas de possibilité de laisser un sac sur le parcours).

Météo : pas de canicule ! 21° annoncés, vent faible, peu de pluie prévue au début, une chance !!!

 

Grosse ambition pour cette course qui, sur le papier, me correspond pas mal. Je vise une allure de 5’30 au kilo hors ravitos pour viser un temps final compris entre 9h30 et 10h. idéalement un classement autour de la quinzième place aussi ? Carrément ambitieux en fait, mais ça se tente !

J’ai une expérience presque comparable, les 100 km de Belvès, courus sur route en 2016, ou j’avais mis 9h35. Bilan, beaucoup de temps perdu avec les ravitos (car pas d’accompagnateur vélo) et une prépa plus légère, sur un parcours plus vallonné.

Je retrouve un acolyte de club qui partira dans le 2ème SAS. On se souhaite mutuellement bonne course puis le speaker appelle chacun à rejoindre son sas. J’ai la chance d’être dans le premier SAS, ayant dévoilé une ambition en mode <10h. Départ des SAS toutes les 2 min. Nous sommes libérés quelques minutes après 15h, et cela part étonnamment vite !

Je retrouve mon fils a plusieurs endroits, pendant lesquels il peut photographier son papa 😉 je ferai au mieux pour que sa journée ne soit pas trop longue !

Du début jusqu’à Port Neze (18,5 km) je suis derrière la 1ère féminine, chaudement ovationnée et je pointe en 34ème position. Au premier ravito par contre je ne m’arrête pas, étant encore bien garni. Je gratte quelques places et doit pointer en 30ème position désormais.

Passage dans Port-Navalo et quasiment devant la maison, encouragements, et on continue les pointes (Bilgroix, le Motenno, les 3 fontaines, Penbert, la palisse, Kerners, puis le moulin de Pen Castel, Porh Nèze (Km 21,1) et là, nouveauté, on bifurque sous la route pour rejoindre le côté océan avec Kerjouanno juste avant St Gildas, par la plage de kervert, puis les Govelins, Port aux Moines, plage de St Jacques, puis on remonte vers le Golfe pour arriver à Sarzeau et retrouver le parcours « traditionnel ».

Je discute avec un acolyte qui a le même rythme, progressivement nous rattrapons quelques concurrents et au passage de St Gildas (27,2 km) on a laissé derrière nous les principales difficultés. Au premier tiers de la course, l’allure est élevée et plutôt sur les bases de 9h, ouh là…

Direction le premier « vrai » ravito, à Sarzeau, au 41,8 km : ici je ne recharge que mes flasques et gratte désormais une dizaine de places pour me retrouver dans le top 10 ! J’alterne eau/boisson iso et mange toutes les 45 minutes un gel ou une pâte de fruit ou une pom’pote. Et un comprimé de Sportenine chaque heure ou presque, quand j’y pense…

Je continue mon bonhomme de chemin et retrouve le parcours emprunté il y a 2 ans. Peu après la mi-course j’en profite pour m’arrêter quelques minutes : changement de tee-shirt et de chaussettes, ainsi que Nokage complet des pieds. Mais je me fais reprendre par deux coureurs, que je vais rechercher pour un faire finalement un bon bout de chemin ensemble (respectivement places 8, 9 et 10), confirmés lors de comptages effectués par les personnes encourageant en bordure de parcours.

Passage au Hézo au km 55,3. Au 58ème km je dis à mes camarades de course que cool, il ne reste plus qu’un marathon à courir, eux sont morts de rire, c’est bien une réflexion de coureur sur route ça, pas de trailer ! Grillé je suis… 😉

Dans la foulée les 2/3 de course sont passés en 6h, laissant présager toujours 9h au final….sur le papier ! Car nous sommes tous les 3 bien entamés et commençons à alterner un peu de marche avec la course. Le dernier tiers de la course promet d’être bien dur !!!  On jardine un peu à un moment où le balisage laisse à désirer, on revient sur nos pas, ne trouvons pas de balise et mes acolytes qui ont le tracé enregistré dans leur montre pestent d’être hors circuit. Finalement on arrive à retrouver la trace un peu après, mais on se serait bien passé de ces errements.

A notre arrivée au ravito de Séné (au km 69,2) un de mes acolytes décide de rester plus longuement, moi je tenterai des Tucs et abricots secs, mais ça ne passe pas, aie ! je remplis mes deux flasques laborieusement (l’installation du tuyau à eau étant partie en vrille) et m’élance, tentant de reprendre un rythme pas trop ridicule, malgré les cuisses qui couinent. J’en profite pour passer quelques coups de téléphone, à mon fils aîné qui est géré par des amis pendant que son papa court, à ma femme qui gère le reste de la tribu et notamment le spectacle de la danse de notre fille, à mon papa qui suit la course sur LiveInfo.

Là je suis seul, dans le dur, les cuisses en feu, l’iPod a jeté l’éponge malgré une batterie que je croyais chargée, et accroche toi mon coco pour ne pas (trop) faiblir, on est dans le dur, en même temps j’ai signé pour en baver, et là je suis servi!.

Heureuse surprise pour moi, je pointe toujours à la 8ème au classement, j’en suis le premier surpris ! Sur un malentendu si cela pouvait être pérenne ?  

Mauvaise nouvelle ma Garmin en profite pour m’informer qu’elle n’a plus de batterie, la loose ! Pourtant j’avais tenté d’optimiser la batterie en désactivant le Bluetooth et la fréquence cardiaque notamment. Je la rechargerai avec le powerbank (faiblard) le tout dans la ceinture, pas génial. Et puis une fausse manip enregistre la première partie du tracé avant de tomber en carafe, grrrr…

La nuit arrive doucement mais je retarde le moment où il faudra s’arrêter pour aller extirper la frontale, au chaud dans son sac étanche au fond du sac de trail. Je prendrai les manchettes avec car avec la nuit cela fera du bien.  

Désormais c’est lampe frontale obligatoire (il est quasiment 23h), un trio remonté de l’arrière me passe, je suis incapable de suivre leur foulée et me retrouve donc 11ème.  J’attends avec impatience le point d’eau au km 85,4, n’ayant plus d’infos fiables de ma montre, c’est le pifomètre. Sur ces chemins côtiers il y a beaucoup de racines et avec la nuit c’est vite piégeux. Je me ferai doubler par 3 coureurs revenus de l’arrière, puis au fameux point d’eau tant attendu (les flasques sont vides), grosse déception, les quelques supporters présents sur place m’expliquent qu’aucun bénévole n’est présent et donc que le ravito en eau est impossible, vraiment pas sérieux ! on court à sec depuis plusieurs km et il faut envisager les 15 suivants sans rien ? Heureusement une jeune demoiselle pourra remplir une de mes flasques avec son eau minérale, un grand merci à toi la jeune ado adorable !!! Je bipe en 14ème place à la sortie de ce ravito fantôme.

Un autre coureur revenu de l’arrière me passe dans la foulée, ouille ça sent la dégringolade, et je suis incapable de leur coller aux basques. Ce sentier n’en finit pas, j’ai hâte de bifurquer pour apercevoir le port de Vannes au fond, là où sera le demi-tour avant de franchir l’arche d’arrivée tant attendue. Un petit jardinage dans un champ me fait louper une rubalise et le coureur avec qui je joue au chat et à la souris en profite pour me repasser, bim 15ème place pour bibi désormais, dans la foulée je peux appeler femme puis fiston au téléphone pour entendre leurs voix et reprendre des forces ! je sens que je suis desséché quand même, entre le sucré qui ne passe plus et le salé qui n’a pas fonctionné, dur dur de relancer la machine sans carburant !

Encore une frontale se rapproche dangereusement, un jeune avec une belle foulée, il parait encore frais !!! mais je m’accroche, et malgré le fait de ne pas savoir ou j’en suis question kilométrage,

Enfin le graal se profile, pas de frontale derrière moi, je tente -laborieusement- d’allonger la foulée, encouragé par les badauds encore éveillés (il est 0h40) -voire alcoolisés- puis petite accélération pour franchir l’arche d’arrivée en 9h46, en 16ème position.  

Sitôt l’arrivée franchie, on me remet le tee-shirt finisher et un sac avec 3 bricoles à grignoter. Pas de stand de ravito d’arrivée !!! moi qui rêvais d’un litre de Coca….j’en suis pour mes frais.

Je clopine jusqu’au parking où j’avais laissé ma voiture la veille (vu que je ne pouvais pas déposer mon sac d’après-course lors du retrait des dossards…) puis direction le stade de la Rabine pour une douche salvatrice. Discussion avec un acolyte avec qui on a couru un bout ensemble, un de ses collègues de club a reporté l’épreuve à 12,7 km/h de moyenne ! (7h57), c’est-à-dire le chrono du vainqueur il y a deux ans…pour 87 km !!! Sacré champion !  

Je serai bien allé me faire masser après, par contre cette fonction là n’est pas non plus proposée, dommage !!!! il doit bien y avoir des élèves kiné à Vannes ? Du coup ce sera retour en voiture à Arzon en mode desséché, à rêver de coca bien frais (dur à trouver à 1h30 du matin…) !

 

En conclusion, une belle course avec des paysages canons, un tracé exigeant avec de nombreux pièges (racines, escaliers, pierres, sable) rendant le chrono secondaire, et surtout un dénivelé mini (536m) rendant le parcours « en prise » où il faut courir non-stop ! L’organisation devrait pouvoir corriger le tir avec ces quelques couacs faciles à transposer, cela serait tellement mieux !!!

Le lendemain, je pars encourager sur la rade d’Arzon les concurrents du Grand Raid, fraichement débarqués des Zodiacs qui les ont emmenés depuis Locmariaquer, ils en sont à 82 km de course et sont déjà marqués.

 

Le samedi, on continue d’encourager les engagés du grand raid qui passent tout près de la maison, eux sont à mi-parcours et sortent de la traversée Locmariquer-Port Navalo. Courage les forçats !!!!

J’enchainerai dans la journée par deux petites séance jambes dans l’eau, façon cryothérapie 😉, cela ne peut faire que du bien ! Marrant d’ailleurs, sur la plage arrive bientôt une tête connue, avec qui j’ai discuté hier en courant puis au stade après la course : Michael Boch lui-même, le champion 100 bornard sur route !!!

Super sympa de pouvoir côtoyer un grand champion, abordable, dans ces conditions.

 

En conclusion, une belle épreuve qui se court dans un cadre grandiose. Un parcours relativement roulant, en étant « en prise » non-stop. Pas de bobos à noter. Une organisation qui pourrait être un peu plus rigoureuse en tenant en compte les remontées des coureurs, et cela permettrait d’en faire une course encore plus réputée !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

6 commentaires

Commentaire de marathon-Yann posté le 08-07-2021 à 14:36:33

Quel plaisir de lire de tes nouvelles, augustin, et de revivre par ta plume cette belle course ! Bravo pour ton magnifique classement et ta course !

Commentaire de augustin posté le 09-07-2021 à 10:59:37

Merci Yann! je te retourne le compliment, c'est toujours appréciable de lire tes récits (j'ai relu hier celui de ton ultra marin version 177km...). J'espère qu'on aura l'occasion un jour de se revoir comme à Marne et Gondoire! Amitiés,

Commentaire de DavidSMFC posté le 13-07-2021 à 23:21:27

ça y est, j'ai trouvé le temps de lire le récit ! Effectivement, pas évident cette longue portion sans eau, heureusement qu'une jeune fille a pu te ravitailler un minimum ! Chapeau pour la performance malgré la fin de course délicate : ça reste un beau classement et un super chrono ! Notamment avec cette fameuse coupure 3 semaines avant la course. Je pense que j'aurais beaucoup de mal sur ce type d'épreuve, autant de distance pour si peu de dénivelé, il faut beaucoup courir et c'est quand même très monotone. Mais les paysages doivent être sympas, je connais Kerjouanno. Et ça doit être un bon exercice pour le mental !

Prépa Marathon, du coup, maintenant ?

Commentaire de augustin posté le 20-07-2021 à 10:28:31

Merci David! oui entrainements au feeling cet été et j'attaquerai la prépa marathon fin août ;-) faut jamais baisser la garde! A bientôt!

Commentaire de julminier posté le 04-10-2021 à 12:01:17

Bonjour Augustin. Top ton récit !
J'ai fait aussi le 100, c'est moi qui faisait parti du trio qui t'a dépassé dans la nuit ;) je courrais avec mon frangin et le champion d'Europe de 100kms, Mickael Boch (grand favori de l'épreuve, mais il s'est trompé de route après un mauvais balisage ; il a fait un détour de 8kms...) IL voulait abandonner mais je lui ai demandé de courir avec moi, car c'était mon premier 100 bornes, je savais pas comment mon corps allait réagir. Au final je fais 12ème en 9h35, 2ème Sénior. Agréablement surpris, sachant que je n'ai ressenti aucune douleur durant la course, aucune baisse de moral, dans la gestion du début à la fin. J'y suis allé sans entrainement spécifique, je la refais donc en 2022 de manière plus sérieuse :)
Par contre, heureusement qu'on était trois lorsque la nuit est tombé. Tout seul ça aurait été compliqué, surtout après le passage du ravitos qui n'existait pas.. sur un 10 bornes, aucun point d'eau sur les 30 derniers kilos c'est inadmissible !
Au plaisir de te revoir sur les sentiers du 56 ;)

Commentaire de augustin posté le 15-03-2022 à 16:37:21

Merci! alors on se croise en 2022, mais je tenterai le Grand Raid du coup. Bravo pour ta super gestion, c'est prometteur! A bientôt!

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