Récit de la course : Marathon des Sables 2021, par chris-trail

L'auteur : chris-trail

La course : Marathon des Sables

Date : 1/10/2021

Lieu : merzouga (Maroc)

Affichage : 672 vues

Distance : 250km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Le récit


Étape 1 : 32,1Km

Après un petit dèj composé d’un muesli et d’une compote, le tout lyophilisé, on se prépare gentiment et on rejoint l’arche de départ avec David pour le 1er briefing de Patrick Bauer. Rappels : bien s’hydrater et de surtout prendre ses pastilles de sel (2 pastilles par bouteille d’eau mais pour ma part ce sera 1 toute les 30mn) et nous fêtons les anniversaires du jour.

1mn avant le départ, la pression monte et Patrick envoie la musique du MDS, ACDC « Highway to Hell », les frissons m’envahissent. Ça y est, j’y suis après 2 ans de préparation et 1 an et demi d’attente. Nous sommes 650 coureurs au départ en provenance de 40 pays différents.

Le 1er CP (check point) est au 11ème km. Durant les premiers kilomètres, on alterne entre dunettes et passage d’oueds (rivière asséchée). Les kilomètres suivant nous aurons un terrain varié, plus ou moins sablonneux, plateau caillouteux entrecoupé d’oueds, d’une montée et une descente d’un relief caillouteux et accidenté. Après le CP1, on traverse un village sur presque d’2 kilomètres. Le CP2 est au 21ème kilomètres, on alterne entre terrains peu caillouteux entrecoupés de dunettes. 26ème kilomètre, le drame…. Je suis pris de nausées, de vomissements. Je m’arrête et repars après 10mn. 27ème km à ma montre, Adeline la plus jeune française sur le MDS arrive à ma hauteur et m’encourage, je ne suis pas bien, j’ai des douleurs au ventre horribles. Je m’arrête une nouvelle fois. Malgré la gentillesse et les paroles d’Adeline, je n’en peux plus et elle déclenche ma balise. En moins de 10 minutes, un buggy avec un doc arrive sur moi. Prise des constantes ok, la doc me donne anti vomitif, Spasfon et sachet d’Oligo éléments et me demande d’attendre 30 minutes minimum. Après 45 minutes environ, je repars et termine l’étape dans la douleur. Mon arrivée au bivouac est une délivrance. Un grand merci à Dorian, Sixtine et David pour l’aide apportée. On enregistrera 52,8° lors de cette 1ère étape terminée en 7 heures 40


 


Étape 2 : 32,5km

Après une nuit agitée par des vomissements et deux compotes en guise de petit déj, je me rends au départ mais je suis loin d’être serein car cette étape risque d’être longue avec ses 13 kilomètres de dunes. Comme la veille, petite briefing, anniversaire des concurrents et on apprend que sur l’étape 1 il y aura eu 39 abandons. Le départ est donné au son d’ACDC cela me requinque un peu. Sur la ligne de départ, il y a Loury qui court pieds nus, Alain, un mec génial qui lui est en tong, Nicolas en espadrille avec un ensemble aux couleurs basque et même un coureur en kilt (l’histoire ne dit pas si y a quelque chose en dessous) . C’est parti pour 13 kilomètres jusqu’au CP1 avec plateau caillouteux, dunettes et traversée d’un village. KM 13 : c’est le CP1. Je récupère mes bouteilles d’eau et me pose un peu sous une tente afin de remplir mes flasques et manger un peu ainsi qu’un spasfon et je repars après 30 minutes. On attaque les dunes de Merzouga dès la sortie de la tente. C’est un paysage magnifique qui est devant mes yeux, les dunes s'étirent à perte de vue. Je progresse tranquillement, je monte, je descends, je vais chercher le trajet le moins fatiguant pour franchir ces dunes. La chaleur est horrible, et je vais passer plus de 5 heures dans les dunes avec des arrêts régulier pour me reposer à l’ombre d’arbustes qui se trouvent ici ou là. Je passerai devant un concurrent sous perfusion avec l’hélicoptère posé à côté. On apprendra le soir que ce Monsieur est décédé d’un arrêt cardiaque…

Km26, CP2. Je me dirige sous la tente et je vois Loury (explorateur et coureur pieds nus) avec qui je partage ma tente au bivouac en train de se faire soigner les pieds sous la tente des docs. Il m’appelle et me dit que Daniel (autre concurrent sous notre tente) est à coté avec les docs. Je pause mon sac et je vais tout de suite le voir. Daniel a fait un malaise à 200 mètres du CP et il est sous perfusion. Je discute un peu avec lui, il est perdu, me demande si on est au bivouac. La doc présente lui dit que c’est fini pour lui, il ne pourra pas repartir. Dur pour le moral. Je lui souhaite bon courage et vais me poser une trentaine de minutes. En repartant, un bénévole me souhaite bon courage et me dit il ne reste que 6,5 km de plat. Je marche et double Loury qui était reparti avant moi, mais c’est difficile pour lui car pieds nus sur un plateau caillouteux avec une chaleur accablante, je vous laisse imaginer la difficulté. Dans les deux derniers kilomètres moins caillouteux, Loury me dépassera en me disant « je vais finir en beauté ». Il finira sa course en trottinant quant à moi j’alternerai entre marche et petites foulées. Les températures sur cette étape monteront à plus de 55°. Je termine en 9 heures 11.


 







Étape 3 : 37,1 km

Pour respecter toutes les personnes qui se sont investies dans cette aventure, le staff a décidé de poursuivre la course avec la mise en place d’une cellule psychologique pour soutenir les personnes en exprimant le besoin.

Après 1 minute de silence, c’est un départ attristé du peloton. Nous partirons en marchant sur une centaine de mètres avec les compagnons de tente du défunt en tête. Physiquement ça va mais le moral n’est pas au top, entre les abandons (à peu près 150 en deux jours) et le décès, cette étape est particulière. J’étais venu ici pour sortir de ma zone de confort, pour aller puiser au fond de moi tout ce qu’il y a quand le corps et la tête ne veulent plus et aujourd’hui je suis servi. Même si le terrain n’est pas compliqué je trouve que c’est difficile, car aujourd’hui c’est plus ma tête qui décide que mes jambes... je sens que la journée va être longue. J’avance tranquillement entre dunes, terrain sablonneux et traversée de dunettes et j’ai hâte de recevoir mon road book pour enfin savoir combien de kilomètres fera l’étape 4, la « longue » de demain pour en découdre avec ce défi personnel. On me remet le fameux road book de l’étape 4 après le passage de la ligne d’arrivée et je m’empresse d’aller sous ma tente pour découvrir la distance et le parcours ! ! ! Étape terminée en 8 heures 46.


 


Étape 4 : 82,5 km

8h15, c’est parti pour l’étape longue, je sais que je pars pour au moins 24 heures (sans les arrêts). Je fais le guignol sur la ligne de départ avec les copains pour me rassurer mais au fond de moi je suis loin d’être serein. La nuit a été moyenne avec un mal au ventre qui a repris. Comme depuis le début, je pars tranquillement en marchant. De toute façon, vu le poids de mon sac et la distance à parcourir, il est hors de question pour moi de courir car je sais que si j’arrive au bout de cette étape, les 42 kilomètres de la dernière étape seront faciles et que je serai finisher.

On enchaine entre terrain sablonneux et caillouteux. On traversera un lac salé, un village, une belle montée sablonneuse pour arriver au sommet du Jebel EL ABETH. Le CP 1 est au km 13 (12,7). Comme tous les jours, je m’arrête pour faire le plein d’eau dans mes gourdes, manger (enfin essayer) et me reposer un peu pour faire descendre la température de mon corps. Je repars avec pour objectif le CP2 situé au km 25,6. Il fait toujours aussi chaud et le terrain n’aide pas, c’est vallonné, caillouteux, des passages sablonneux et bien sur encore des dunes sur 3km avant d’arriver au CP2.

Au CP2, je fais un arrêt chez les docs, j’ai des douleurs gastriques et les 2 talons cotés extérieur qui me font souffrir (1 grosse ampoule sur chaque talon). Prise d’un Spasfon, strap sur mes talons (pas de soins d’ampoules pendant la course) et 45 minutes de repos et je repars avec Antony qui me demande si ça ne me dérange pas. Bien au contraire, cela me fera du bien car depuis le départ je suis comme J.-J. Goldman, « Je marche seul » ! ! ! La sortie du CP est vallonnée et sablonneuse avec la montée (+12%) du Jebel LAHNOUNE. On discute, Antony me dit qu’il vient du centre de la France, d’une petite ville du nom d’Henrichemont. Ayant passé mon enfance dans le Berry, je lui dis que je connais et nous voilà parlant du crottin de Chavignol, du Sancerre et du Menetou….

CP3 en vue, 1h30 d’avance sur la barrière horaire, on est bien. On se pose et on mange. Ce soir à la carte nous avons pâtes sauce fromage et compote accompagnés d’1 litre d’eau pétillante grâce au sachet d’IDROLITINA que j’ai acheté avant de partir. Un pur bonheur de boire cette eau pétillante. La nuit est tombée, nous repartons après 50 minutes de pause à la lumière de nos frontales. Maintenant il va falloir suivre les Cyalumes (bâton lumineux aussi appelé SnapLight) comme balisage.

Dans un champ de dunettes de plus de 2 kilomètres, je perds de vue Antony qui avance trop vite pour moi. Ne voulant pas me mettre dans le rouge, je reste à mon rythme et me retrouve tout seul. J’ai les épaules douloureuses dues au poids de mon sac et décide de me poser un peu. Je trouve un petit rocher plat et pose mon sac dessus. Ça le lève et me permet de pas l’enlever tout en soulageant mes épaules. Allongé dans le sable, je regarde le ciel et les étoiles. C’est un spectacle magnifique, je n’ai jamais vu le ciel comme cela, je vois la voie lactée c’est tout simplement superbe ! ! !

Après une bonne vingtaine de minutes de repos et d’extase devant ce magnifique spectacle, je me décide à repartir. Au moment où je me lève, 2 concurrents arrivent. Le 1er (Richard) me dit « il a l’air bien ton rocher, tu me le prêtes ? » Je rigole et lui réponds « Bien sûr, mais je te laisse le porter pour la suite ! ». Il s’assoit et dit à son compagnon (Alexandre) « On fait 5 minutes de pause ». Ils me demandent si je suis venu seul et comme ma réponse est oui, Alexandre et Richard me proposent de venir avec eux au moins jusqu’au CP4 au km 50,8.

On passera les 8 km qui nous séparent du CP à parler d’entrecôte sauce roquefort avec frites maison, de saucisson et bien d’autre bouffe. Au CP, nous décidons de dormir au moins 1h. Ma montre n’a pas tenue et il faudra que je fasse les 30 derniers km sans. Après une bonne heure de sommeil, nous sommes repartis du CP4 en compagnie de Pierre qui n’avait plus de lampe frontale. Un peu plus de 11 kilomètres à parcourir pour rejoindre le CP5 à travers un terrain caillouteux, de terre battue, un champ de dunettes éparses sur un peu plus de 2km et la traversée de l’oued RHERIS.

A la sortie de l’oued, nous longeons le Jebel (montagne) EL OTFAL à notre gauche et nous voyons la lumière des frontales l’escalader. Au loin, la lumière du CP5 fait du bien. On se pose sur des chaises longues, Alexandre, Pierre et Richard feront une petite sieste pendant que moi je vais boire un thé à la menthe proposé sur le CP et je vais en profiter pour me masser les comme chaque matin avant le départ avec l’huile essentielle préparée spécialement pour mon MDS par Pascale Muscat gérante de la société Archipel Parfum, petite société Ignyssoise . Une huile à base de lavande, de gaulthérie, d’eucalyptus, de menthe poivrée, de basilic et de cyprès. Une pure merveille cette huile. Je profiterai également du lever de soleil au milieu de ce désert, un moment magique ! ! !

7h20, nous partons à l’assaut des 30 derniers kilomètres de cette étape longue et on commence par la montée du Jebel EL OTFAL. Montée alternant parties rocheuses et sable avec 25% de pente moyenne jusqu’au sommet. Avec mon gabarit et le massage à l’huile magique d’ARCHIPEL PARFUMS, je fais une montée en tête de notre petit groupe. Arrivé en haut, nous prenons le temps de prendre des photos et d’admirer la vue de ce paysage superbe qui se trouve devant nous. La personne de l’organisation qui se trouve en haut me dit « Maintenant c’est de la descente roulante sur 1KM » ... Euh, je crois que ce monsieur n’avait pas la même définition que moi du terme roulant car c’est une descente dans un lit rocheux. Je fais une belle descente en étant attentif où je pose mes pieds et je perds de vue mes camarades. Arrivé en bas, j’aperçois les copains mais ils sont loin, je décide alors d’entrer dans les dunes et de faire ensuite les dunettes jusqu’au CP6 tout seul.

J’ai retrouvé mes jambes, je me surprends même à courir à la sortie des dunettes sur les 2 derniers kilomètres pour arriver au CP6 au km 72,7.

Je prends mes 2 bouteilles d’eau et me pose 30 minutes. Comme à mon habitude, je recharge mes flasques et mange un peu (de la viande séchée). Il fait une chaleur insupportable, c’est étouffant. Au pied de la poubelle se trouvent plusieurs bouteilles d’eau que les concurrents passés avant moi n’ont pas terminées. Certaines sont presque pleine alors j’en profite pour m’arroser tout le corps ainsi que ma casquette et mon buff avant de repartir. Au moment où je pars, Alexandre et Richard arrivent au CP. Je les remercie pour leur aide et m’excuse de pas rester avec eux car j’ai retrouvé mes jambes et j’ai envie d’en terminer avec cette étape longue. Très gentiment Alexandre me dira, « Pas de soucis, vas-y, profite ! ». Je repars pour les 10 derniers kilomètres dans une plaine sablonneuse jusqu’au bivouac. A 50 mètres de la ligne, l’émotion me gagne, il est impossible de contenir mes larmes. Je suis épuisé mais tellement content d’avoir terminé cette étape longue. J’aurais mis 28 heures 30 pour arriver au bout. Je regagne ma tente et m’effondre d’épuisement devant mes 2 compagnons de tente Dorian et David. Je passerai le temps qu’il me reste chez les docs pour soigner mes talons et me reposerai avec une petite sieste et la lecture des messages reçus via le site avant d’aller accueillir Sixtine ainsi que les derniers concurrents sur la ligne d’arrivée. En début de soirée, nous aurons le droit à un COCA COLA bien frais. J’ai dû battre le record du monde de vidage de canette 33cl. En 2 gorgées elle était vide. Après un bon repas (pâtes sauce fromage, fromage blanc aux fraises et une crème au chocolat) lyophilisé bien sûr, c’est le ventre plein que je me couche en pensant à l’étape marathon du lendemain matin.


 



Etape 5 : 42,2km

Nous y voilà, la dernière étape de ce MDS. J’ai un peu de mal à réaliser que j’ai réussi à terminer la longue et que je m’apprête à enchainer après 28h de course cette étape marathon avec au bout la médaille de finisher.

Après le même rituel de chaque matin, petit, dej, massage des jambes etc… je me rends au départ. Pour cette dernière étape le départ est donné à 7h afin qu’on puisse profiter un peu de la fraicheur (le faire avant aurait été bien aussi). Dès le départ, je me mets à trottiner, mon sac est devenu tellement léger que j’en profite et mes jambes répondent parfaitement. C’est la 1ère fois que je cours autant depuis le début du MDS. On alterne entre un terrain peu caillouteux, montée sablonneuse et des dunes. Un peu plus de 2 heures de course et je suis au CP1 au 13ème km. Je ferai un arrêt de 15 minutes à peine, de quoi me recharger en eau et me rafraichir le corps. Je repars en alternant course et marche. Je serai doublé pas les coureurs élites qui sont partis 2 heures après nous, c’est impressionnant de les voir courir comme ça dans le sable. J’en profiterai pour lâcher un gros « Allez Mat, montre-leur qui tu es ! » à Mathieu Blanchard mon compagnon de tente (5ème) au classement général.

A un peu plus du 20ème km, je serai doublé par Dorian que je vais accompagner en courant jusqu’au CP2 au km 23. Après 20 minutes d’arrêt, je repars sur un terrain sablonneux, des dunes et de grosses pistes jusqu’au 32ème km et le CP3.

En repartant de ce dernier CP, je suis excité à l’idée de passer la ligne d’arrivée. J’alterne toujours entre marche et course en longeant le Jebel IRHFELT N’TISSALT, quand arrive le moment où on vire à gauche pour le monter.

Je sais que derrière se trouve à 2 kilomètres l’arche d’arrivée et que je serai finisher du MDS.

A mon arrivée en haut du Jebel, je vois tout de suite l’arche au loin devant moi, avec des concurrents on lâche un gros « YEEEEES ! ». Je fais la descente tranquillement car il y a de gros cailloux sur le sol et on arrive sur un plateau plat peu caillouteux jusqu’à l’arrivée. Les 2 derniers kilomètres seront faits en courant avec une boule au ventre.

Je passe la ligne d’arrivée en 7 heures 44 et je fonds en larme devant Patrick Bauer patron du MDS qui est là devant moi. Il me dit de mettre ma médaille autour du cou car il ne peut pas le faire pour raison covid.

Covid ou pas, on s’enlacera quand même et on prendra une belle photo. Je suis félicité par les bénévoles et des concurrents espagnols présents sous l’arche et me dirige sous ma tente avec une joie immense d’avoir terminé une des courses les plus dures au monde.



Le lendemain se fera l'étape solidaire, tranquillement avec les copains de le tente 98 avant de monter dans le bus direction Ouarzazatte pour 5h de trajet et rejoindre notre hôtel, pour enfin dormir dans un vrai lit, prendre une bonne douche et manger de la vraie nourriture (même si personnellement je n'ai pas été déçu du lyophilisé bien au contraire). On en profitera pour boire quelques bières et coupe de champagne au passage avec les copains avant de reprendre l'avion direction Paris 48h après ! ! !


Le désert restera très longtemps dans ma tête car j’ai vécu une aventure magique avec des moments difficiles mais aussi des moments forts en émotions. Une aventure sportive mais surtout une aventure humaine hors du commun avec des échanges riches et vrais.

Les habitués présents sur ce 35ème MDS ont qualifiés cette édition comme étant la plus difficile avec les fortes chaleurs. Pour preuve, il y a eu 48% d’abandons sur cette édition, du jamais vu sur cette course.

Même si sur la longue je me suis dit « Plus jamais ! », aujourd’hui je dis le contraire… Oui, je reviendrai sur le MDS c’est sûr et certain.


 

Un grand merci à Pascale Muscat de chez Archipel Parfums (https://archipelparfums.com/) pour son soutien et surtout son huile essentielle préparée spécialement pour le MDS ce qui m'a permit d'enchainer tous les jours les longues étapes sans avoir de douleurs musculaires.





1 commentaire

Commentaire de Twi posté le 04-11-2021 à 10:53:07

Beau récit d'une course qui fait toujours autant rêver ... et félicitations pour avoir bouclé cette édition infernale.
Trop hâte d'y être dans 6 mois ...

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