Communauté des sports d'endurance

 

Ce dimanche 14 novembre aura sûrement été une date qui aura marqué plusieurs centaines de coureurs hors stade- même si l’arrivée était sur un stade- je veux parler de ceux qui ont participé à ces différentes épreuves du « Défi du mont Saint-Clair » à Sète, lequel a pu se tenir et reprendre des couleurs sous un soleil d’automne resplendissant.

Tous les coureurs ont fait entendre et manifesté une joie évidente avant le décompte du départ. Ce sont alors 553 coureurs -233 sur le 15 solo, 19 duos sur le 15, 221, sur le 10 et 61 sur le 5) qui se sont élancés en montant la rue du Dauphiné jouxtant le lycée Joliot-Curie et tout ce monde, devant….4 marcheurs nordiques « fantômes » (nous y reviendrons) qui ont emprunté 10mn plus tard le parcours du 5km. Lequel a vite pris la route bitumée qui monte vers les Pierres Blanches, premier obstacle notoire pour bien des concurrents.

Sachant cela, pierrot 34 est parti prudemment, sans essayer d’accrocher deux de ses congénères, partis eux  dans cette montée sur un bon rythme. Le 3è des quatre nordiques est revenu sur moi en fin de montée et me passe. Je reviens sur lui dans la légère descente qui suit, avant de le distancer quelque peu dans les rues de la ville du quartier de la Corniche. Les signaleurs sympas nous encouragent. Le parcours est bien fléché. Rien à dire. Puis la Corniche et sa mer bleue, ses promeneurs et cyclistes mais chacun sur sa voie, piétonne et cycliste. Le 3è nordique me revient dessus et me passe irrémédiablement. Reste la plage, son chemin puis le sable ou je passe une « coureuse marchante », jusqu’à l’arrivée, sur le stade.

Le public était cantonné à l’entrée du stade mais ça faisait quand même du monde sur la piste et au ravitaillement d’arrivée, où je ne traîne pas, puisqu’il me faut refaire un kilomètre pour rejoindre la voiture et mon épouse, garée au diable puisqu’à moins d’un kilomètre à la ronde, il n’y avait plus aucune place pour se garer, du fait des nombreux participants à ces courses, souvent venus de loin.

Si le premier nordique et pierrot34, 4è, étaient de Frontignan, les deux autres étaient venus de Toulouse, presque par hasard en voyant l’annonce de cette épreuve.

Et l’on en arrive à toutes ces questions que je me suis posé en observant la misérable tristesse de ces quatre malheureux marcheurs nordiques au départ, censés représenter un sport « qui monte » pourtant. Où  étaient les locaux ? Il y a pourtant des clubs et des sections nordiques autour de Sète. Pourquoi ne sont-ils pas venus ? Une première réponse : l’inscription sur ATS-Sport posait déjà problème. 5km nordique annoncé mais rien pour s’y inscrire, si ce n’est le 5km coureur à 12€ s’il vous plaît ! Donc on s’inscrit et on paye. Puis un mail nous arrive le vendredi, pour nous dire qu’il n’y aura pas de chrono pour la nordique, donc pas de classement et finalement, noms et temps pas comptabilisés dans les résultats officiels ! Donc des « marcheurs fantômes », comme je l’ai dit. Avant de hurler au scandale, admettons les raisons données par l’organisateur, le Sète Thau Triathlon, pas encore très au fait de la marche nordique, d’hésiter à se lancer dans la prise en compte de ceux qui se sont inscrits (et qui ne devaient payer que 5€, mais où était-ce mentionné ? Nulle part !). Les partants potentiels ont-ils compris l’embrouille avant de venir. Possible. Alors arrivent les regrets, tout simplement, de voir quelle considération on attache encore actuellement à la marche nordique dans ce Sud, qui reste le parent pauvre de ce sport et qui a encore bien du chemin à faire avant de se lancer dans sa promotion. Je veux bien que l’épreuve de Saint Christol, l’Oenotrail du 5 décembre prochain risque de retrouver beaucoup d’adeptes de la marche nordique, du fait de son existence et de sa notoriété (assurée par un certain Denis Pfister) depuis 6 ans mais il y a encore du grain à moudre pour que la marche nordique soit mieux connue, mieux respectée dans plus d’organisations, mieux mises en place, avec tous les avantages afférents à ceux des coureurs hors stade. Qu’est-ce que cela aurait coûté d’au moins enregistrer les temps des quatre malheureux infortunés de dimanche ?

Je pense faire dans les 50mn à ma montre sur ces 5km quelque peu acrobatiques, avec une glycémie sur ma pompe à insuline qui n’a presque pas bougé, autour de 1,20g,  et un état acceptable à l’arrivée-puisque j’avais encore un kilomètre à faire !- ce qui constitue ma satisfaction du jour, ce qui me fait dire que je ne suis pas encore dernier, puisque 6 coureurs sur la même distance sont au-delà des 50 mn.

J’attends toujours une réponse pour savoir si le Trail de Mireval en février 2022, au pied de ma porte, va proposer une marche nordique comme il le fait d’habitude puisque le club organisateur possède une section nordique active, mais après ce que j’ai vécu ce dimanche, je reste  dubitatif. Ce serait mon prochain rendez-vous, si autre chose que le diabète ne m’empêche pas de me relancer….

(J'ai quelques pjhotos du départ des coureurs et des nordiques mais je n'arrive plus à les joindre au récite. J'attends une solution à mon problème)