Communauté des sports d'endurance

Bonjour aux kikoureurs et internautes

 

Dimanche 15 Avril 2007, à Dieulefit, un trail a été organisé par l’association CO₂-Dieulefit spécialisée dans la course d’orientation. Un petit parcours (13 km avec 600 D+) et un grand parcours (28 km avec 1300 D+) étaient au programme.

 

Historique :

Dieulefit est une ville de 3000 âmes dans la Drôme Provençale, entre le Dauphiné et La Provence. Sa population est multipliée par trois pendant la période estivale. C’est une ville où se côtoient artistes et gourmands. Une activité de poterie existe depuis plus de deux mille ans, profitant de l'argile locale, de l'eau du Rhône et des forêts. Pour les gourmands, il y a le picodon de Dieulefit qui est un petit fromage de chèvre.

La particularité à Dieulefit est la présence de ses deux places. On les appelle communément la place du Temple (place Chateauras de son vrai nom) et la place de l’Église (place de l'abbé Magné).

 

Notre Week-end à Dieulefit :

Arno38 et moi, nous sommes partis de Saint Marin d’Uriage Samedi à 14h pour arriver sur Dieulefit aux environ de 16h15. Nous avions réservé un chalet au camping La Source de Jabron situé à 4 km de Dieulefit. Arrivés au chalet nous nous installons tranquillement, prenons nos repères. En fin d’après-midi, nous allons à Dieulefit pour se promener, et chercher un endroit pour se restaurer, c’est important pour les sportifs que nous sommes !! Nous dînerons au bord du Jabron, au restaurant La Barigoule. C’est une adresse à retenir : accueil irréprochable, cuisine soignée et spécialisée dans le poisson, service rapide, rien à reprocher. Nous faisons une petite marche digestive pour rejoindre la voiture et rentrer au chalet. Nous préparons nos affaires pour la course (bidons, en-cas, vêtements de rechange… Après avoir bu une infusion, une bonne nuit nous attend.

Dimanche, levé à 6h30, tranquillement, je prépare le petit déjeuner. Tout se passe bien, dans le calme et la bonne humeur, dehors le soleil commence à se montrer, il fait 6°C, pas de vent tant mieux.

Nous partons pour Dieulefit, nous nous garons sur le parking à côté du gymnase. Nous allons chercher nos dossards puis nous faisons un petit échauffement sur le début du parcours. Les jambes se réveillent petit à petit et la température se fait moins fraîche (déjà 10°C).

 

Course :

 

Le départ de la course est à un petit kilomètre du parking, sur la Place Chateauras, ce qui permet de régler les derniers problèmes techniques : porte bidon, lacets, casquette…

A 9h, tous les coureurs s’élancent pour effectuer leur parcours. Deux distances sont au menu : 13 km et 28 km. Les parcours sont commun jusqu’au km 4 et les 7 derniers km.

En ce qui me concerne, je pars sur les 13 km. Le début de la course, dans les rues de Dieulefit, est descendant ce qui permet de ne pas se mettre dans le rouge dès le début. Après 500 m, 4 km de montée nous attendent, elle est régulière pas raide mais il faut faire attention car les cailloux sont glissants. Je prends mon allure de marche rapide, je me sens bien, je garde le rythme pour ne pas me faire distancer. Je commence à entendre beaucoup de bruit, effectivement le premier ravitaillement est déjà là (il y en aura 2 solides et 1 liquide). J’ai l’impression que tout le monde c’est arrêté ici, c’est la cohue. Je continue mon chemin en faisant bien attention de suivre le bon itinéraire car c’est à ce ravito que se fait la séparation des 2 parcours. C’est à droite pour le grand et à gauche pour le petit, je ne fais allusion à personne !!!

Jusqu’ici la montée était très roulante, mais elle se fait beaucoup plus raide maintenant. J’appuis sur mes cuisses pour prendre la position du traileur confirmé. 6 min plus tard j’arrive au point culminant de la course (660 m). La descente de 2.5 km arrive, c’est ici que je me laisse aller pour prendre mon allure de descendeuse. La descente est assez technique, il faut faire attention à ses  appuis, le sol est glissant. Je double une dizaine de coureurs dans cette descente, c’est génial. A la fin de la descente, il y a une petite partie plate avec un ravitaillement liquide. Le début de la deuxième montée (environ 3 km) est là, les descentes sont toujours trop courtes pour moi. Je reprends mon allure de marche rapide, cette montée est assez roulante avec de grands lacés (où certains coupent). A la fin des lacés, c’est de nouveau un raidillon, j’utilise mes mains pour soulager mes cuisses. En, haut, un nouveau ravitaillement nous attend, il y a toujours autant de bruit. Je ne m’arrête pas et l’on me dit qu’il reste encore 3 belles bosses. Je n’y prête pas trop attention car j’ai appris à me méfier des indications plus ou moins sérieuses. Ici, après ce deuxième ravito, c’est la montée la plus raide du parcours. Effectivement, les indications étaient bien réelles, 3 bosses entrecoupées de petites descentes histoire de bien casser les pattes ! C’est ici que je commence à trouver la vraie descente un peu loin. La troisième bosse est passée, Défi franck est là et m’encourage en me disant : «descente jusqu’à l’arrivée, attention la partie goudronnée est glissante » .J’ai les jambes un peu fatiguées mais je relance la machine et galope pour rattraper encore des coureurs pas très aguerris. L’arrivée n’est pas loin, nous passons une petite passerelle, après de nouveau un coup de cul à donner. Je marche je suis un peu crevée. Je vois l’arrivée, la fin est goudronnée et ça monte, je n’arrive pas à courir alors je marche. Je ne vais tout de même pas arriver en marchant, j’ai ma fierté. La pente est moins importante, je relance pour trottiner et arriver en 1h55. Je m’étais fixé 2h, j’ai respecté mon planning. L’arrivée s’est faite dans le joli parc arboré de La Maison de La Terre.

 

Le parcours était très beau, une grande partie dans une forêt de chênes, je n’ai pas trop regardé le paysage car j’ai fait attention au balisage et aux cailloux. L’organisation, le beau temps, le balisage, tout était parfait pour une première édition. A l’arrivée, nous avons reçu un picodon et une médaille en terre cuite de Dieulefit.

 

J’ai compris, après réflexion que le chahut aux ravitos était dû à l’équipe de rugby Dieufitoise qui participait à la course. Je les félicite tout particulièrement car leurs carrures et leur équipement (chaussures) n’étaient pas adaptés à ce genre d’épreuve, un grand chapeau.