Récit de la course : Le Grand Raid du Mercantour 2007, par FOREST Alex

L'auteur : FOREST Alex

La course : Le Grand Raid du Mercantour

Date : 16/6/2007

Lieu : St Martin Vesubie (Alpes-Maritimes)

Affichage : 2231 vues

Distance : 0km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

Partager :

Le récit

Le CR intégral de mon enchainement Antibes/Mercantour est ici :

http://www.kikourou.net/recits/recit-3298-la_foulee_du_port_des_issambres-2007-par-forest_alex.html

Le Grand Raid du Mercantour, 102km, 6600m+, les 16/06 et 17/06

1h30 de route entre Antibes et St Martin Vésubie, tout se passe bien, May ayant pour rôle de me parler un maximum afin d'éviter que je m'endorme. Nous arrivons donc à St Martin Vésubie vers 2h. De suite, nous allons retirer nos dossards. Et je constate qu'avec la fatigue j'ai très froid, je suis en début d'hypothermie avant même d'avoir pris le départ. Je choisis donc de me couvrir un maximum avant le départ, collants longs pour les jambes, et 3 épaisseurs pour le haut du corps. Ensuite, je prépare mon camelbak, je grignote un peu, puis c'est déjà l'heure de se rendre sur la ligne de départ.

4h, le départ est donné, je me suis placé en queue de peloton, déjà que je suis à moitié endormi, et puis je n'ai pas l'intention de partir en courant. Oui mais May en a décidé autrement, et elle m'oblige à courir sur les 4 premiers kms et 200m+ de route goudronnée qui mènent à Venanson. On arrive en 40mn à Venanson, on est partis à 6km/h, pfff May tu es folle, à Antibes j'étais même pas capable de courir aussi vite. Ouf enfin on prend un sentier et on se met à marcher. Voilà maintenant on monte tranquillement jusqu'au col de la Colmiane, que l'on atteint au lever du jour, après 1h10 de course.

Et on attaque la première descente sur les pistes de ski de la Colmiane. Je pensais récupérer un peu dans cette descente, car May n'avait cessé de me dire qu'elle était une très mauvaise descendeuse, mais apparemment elle s'est bien foutu de moi, car c'est à fond qu'elle attaque cette descente, elle remonte plusieurs places, hé May, pas si vite, attends moi.

1h30 de course, on arrive en bas de cette descente à St Dalmas Valdeblore, et j'incite May à se calmer maintenant car c'est 1200m+ qui nous attendent. On monte donc tranquillement, bien calé au milieu du peloton de 650 coureurs qui commence à s'étirer doucement.

On arrive au premier ravitaillement au Col du Veillos (km15) en 3h, on nous annonce aux alentours de la 300è position, putain May, on avait dit qu'on partait doucement, et là y a + de 300 coureurs derrière nous !

Bon, on ne s'attarde pas trop à ce premier ravito, il y a un vent glacial qui souffle, et j'apprécie de m'être bien couvert au départ. Et puis maintenant ça devient plus roulant, il reste encore 300m+ pour arriver au col du Barn, que l'on atteint après 3h45 de course.

Et on attaque la première grosse descente de la course, 700m- jusqu'à la vacherie du Collet. J'ai eu le malheur de dire à May que cette descente, qui serpente le long d'un ruisseau, était très agréable, donc elle s'engage à fond dans cette descente. Bon May t'as de la chance, ça m'amuse bien, alors je te suis.

Après 40mn de descente, on arrive en bas à la vacherie du Collet. Je propose à May de faire une pause pour se découvrir, maintenant il fait chaud, et ça devrai durer pendant un bon moment.

Voilà, on repart direction le col du Salèse, 200m+, rien de bien méchant, mais je dit à May de faire cette montée en marchant, car je n'ai vraiment pas envie de courir dans cette montée.

On arrive au col du Salèse en 5h, et on attaque la descente (500m-) qui va nous mener au prochain ravito au Boréon. On fait cette descente toujours à un bon rythme, et May nous gratifie de sa première chute de la journée, spectaculaire, mais sans gravité. Alors on repart.

On arrive au 2ème ravitaillement au Boréon (km30) à 10h (6h de course), on a 3h d'avance sur la barrière horaire, c'est super, c'est bien mieux que toutes mes prévisions, donc maintenant on va pouvoir gérer, surtout qu'à partir de là, il y a quelques gros morceaux au programme.

Donc on repart pour l'ascension du Pas de Ladres, 1000m+. Le début de la montée se fait dans la forêt, avec une succession de coup de cul très raide, puis des portions plus plates. Je conseille à May de ne pas courir sur les portions plates, il vaut mieux s'économiser car ça va être bien plus difficile par la suite. Donc on monte tranquillement, on en profite pour admirer le paysage, les cascades, le lac de Trécolpas. Arrivé à ce lac, on aperçoit toute la partie finale de l'ascension, je recommande à May de ne pas lever la tête (comme ça je suis sur qu'elle va le faire) et elle peut constater qu'on va bien rigoler dans cette dernière partie d'ascension. Bah de toute façon y a pas le choix, faut y aller, donc on y va. May me mets au défi de courir dans cette fin d'ascension, donc je termine en courant les derniers mètres de montée avec une pente à plus de 30%.

On franchit le Pas de Ladres après environ 8h de course, et on attaque la descente. Oui, mais le problème, c'est que May a perdu toutes ces qualités de descendeuse qu'elle m'avait montré en début de course. Donc on se traine un peu dans cette descente. Enfin ça va encore, la fin de la descente est plus roulante, et May arrive a retrouver un rythme correct.

On arrive donc au 3è ravitaillement à la Madone de Fenestre (km45) après un peu plus de 9h de course. On s'accorde un bon quart d'heure de pause, j'en profite pour avaler une assiette de pâtes, puis on repart.

Voilà, maintenant c'est l'ascension du Pas du Mont Colomb, le véritable juge de paix de l'épreuve, j'annonce à May qu'on va bien rigoler. Enfin faudrait pas trop traîner non plus, parce que la prochaine barrière horaire est à 18h au pont du Countet, il nous reste donc un peu plus de 4h pour faire 8km, connaissant le Mont Colomb, je sais que ça ne sera pas de trop.

Donc on commence à monter tranquillement. Je fais remarquer à May qu'il est 14h, les 6 jours d'Antibes sont terminés, et si j'étais resté avec eux, j'aurais terminé moi aussi, ah franchement j'en ai de la chance d'être ici et de pouvoir continuer à courir/marcher. Bon j'essaye quand même de joindre les Antibois pour avoir leurs impressions, mais y a pas moyen, pas de réseau dans le Mercantour, tant pis.

Alors on continue cette ascension vers le Pas du Mont Colomb. Vers la moitié de cette montée, je préviens May qu'il y a un rocher marrant à franchir. En effet, on se marre bien, May nous montre tous ses talents en escalade, c'est fantastique. Un peu plus loin, c'est encore plus drole, on traverse quelques névés, et cette fois-ci, May nous montre tous ses talents en patinage artistique, du grand art ! Je propose à May d'utiliser ses batons pour franchir les névés, ah oui c'est vrai May n'a pas de batons, bon bin alors t'as qu'à utiliser les miens, ah zut moi non plus j'ai pas de batons, ouf derrière nous il y a Xav04 qui prête les siens, merci, heureusement que t'étais là, sinon on aurai du attendre la fonte des neiges pour passer.

Voilà, donc finalement on arrive au sommet du Pas du Mont Colomb, et histoire de ne pas s'endormir, je propose de terminer cette ascension en courant, mais bizarrement personne ne me suit, donc je termine seul en courant cette ascension.

Ah enfin la descente !!! Pendant la montée, j'avais prévenu qu'on allait se régaler dans cette descente. En effet, tout le monde semble ravi à la vue de cette descente, c'est que du bonheur.

May décide alors de tenter de battre tous les records de lenteur dans cette descente, et alors là, je vous assure que May est vraiment très très forte. C'est simple, moins vite que May, tu recules !

Donc je vous passe cette descente en accéléré, sinon ça serait trop long, et on arrive en bas de descente au 4ème ravitaillement au pont du Countet (km52) à 17h20, soit 13h20 de course.

On s'arrête 20mn, puis on repart, à 17h40, soit seulement 20mn avant la barrière horaire fixée à 18h. Donc faut plus trainer.

Allez maintenant on attaque la montée vers le Pas de l'Arpette, 1000m+, là c'est simple, ça monte raide tout le temps. Et puis May commence à fatiguer, donc on monte tranquillement, on fera une petite pause au 2/3 de l'ascension pour récupérer.

On arrive au Pas de l'Arpette vers 19h, et on attaque aussitôt la descente, cette fois ci, la descente est facile, seulement 300m- dans l'herbe, on déroule gentiment, je vois que May est facile, alors je lui dis de filer jusqu'au prochain ravito. J'arrive au 5ème ravitaillement au refuge des Merveilles (km60) à 19h45, soit 15h45 de course.

On s'arrête 10mn, puis j'incite May à repartir assez rapidement, afin de faire un maximum de chemin avant la nuit. Donc on repart vers le Pas du Diable, cette montée est facile, seulement 300m+, avec plusieurs portions plates car on contourne plusieurs lacs.

On arrive au Pas du Diable avant 21h, et on attaque avant la nuit une longue descente (1000m-). Le début de cette descente est assez difficile, heureusement qu'il fait encore jour, car May a vraiment du mal dans ces descentes techniques. La nuit tombe au passage du col du Raus, et nous sortons nos frontales.

Maintenant la descente est bien roulante, ouais mais la nuit, ce n'est jamais roulant. Et puis je commence à être bien fatigué, et je dis à May qu'il va falloir que je m'arrête un peu pour me reposer, je ne pourrai pas tenir debout jusqu'au prochain ravito. May essaye de me parler pour me tenir éveiller, mais le problème, c'est qu'on a tellement parler jusqu'à maintenant, que l'on ne sait plus quoi se raconter.

Bon, on arrive quand même en bas de la descente aux Granges du Colonel, mais il reste encore 9km à peu près plat pour arriver au prochain ravito.

Et May commence à son tour à s'endormir. Donc on décide de s'arrêter au bord du chemin, et on s'allonge dans l'herbe pour dormir un peu. Je fais sonner ma montre 15mn plus tard. Allez on repart. Ah zut, May m'annonce qu'en se réveillant, elle a perdu une lentille. Bon tant pis on repart. Oui mais maintenant May n'y voit presque plus rien, et 5mn après être reparti, je l'entends hurler, elle vient de se tordre une cheville. Ouf ça va, c'est pas trop grave, on peut continuer, mais cette fois ci, May prend le temps de mettre une nouvelle lentille.

Voilà c'est bon, cette fois ci on repart vraiment. J'ouvre le chemin, je donne le rythme, et May me suit. On arrive enfin sur la piste forestière qui descend vers la cascade du Ray. Puis après 300m de route goudronnée, on rattrape les pistes de ski de fond de la vallée de la Gordolasque. Enfin, les portions de pistes de ski de fond sont entrecoupées par des petits sentiers à la con, déjà que de jour ces petits sentiers ne sont pas agréable, alors de nuit c'est vraiment terrible.

Bon, vers 2h, soit 22h de course, on arrive quand même au 6ème ravitaillement du Relais des Merveilles (km77).

Allez, on s'arrête 20mn puis on repart. Heu May commence à hésiter à repartir, elle me dit qu'elle veut abandonner ici, non mais franchement ça va pas, vraiment n'importe quoi, allez je lui dis qu'il faut repartir de suite, parce qu'ici on a seulement 30mn d'avance sur la barrière horaire, et si on traîne trop, ça risque d'être juste pour la prochaine barrière. Et surtout qu'à ce ravitaillement, les derniers arrivants semble tous plus décomposés les uns que les autres, donc vaut mieux éviter de trop moisir ici.

Voilà, donc on est reparti, 1km de route goudronnée plate, puis on attaque la dernière grosse montée, 800m+ jusqu'à la baisse de Prals. Et très vite, May me dit qu'elle est très fatiguée, et me demande de s'arrêter un peu pour se reposer. Ok, on s'allonge 15mn puis on repart. Voilà, maintenant je dis à May qu'il faudrait monter tranquillement jusqu'au sommet, sans faire de pause, sinon on risque d'être juste pour la prochaine barrière horaire. Allez, je monte devant, je donne le rythme, j'encourage May à ne rien lâcher. Bon par contre moi aussi je commence à avoir quelques hallucinations, j'ai l'impression d'être sur le circuit d'Antibes, il me semble reconnaître certaines parties du parcours, effectivement je suis dans un sale état, parce que le parcours du Mercantour n'a vraiment rien à voir avec celui d'Antibes. Bon c'est pas grave, on continue. Je fait remarquer à May que personne ne nous a doublé depuis que l'on a quitté le Relais des Merveilles, apparement il ne doit plus y avoir grand monde derrière nous.

On approche du sommet, mais May s'arrête, elle est trop fatiguée et à besoin de se reposer. 5mn d'arrêt, un gars nous rattrappe. Je l'encourage, lui dit qu'on est bientôt au sommet, ça va être bon pour la dernière barrière horaire, mais bof le gars est moins confiant que moi, il me dit que ça risque d'être juste, effectivement je regarde ma montre, c'est clair que vu l'état de May ça va être juste, faut plus traîner, allez vite May on repart, et cette fois ci on ne s'arrête plus.

En plus maintenant nous sommes derniers de la course, car j'aperçois tout en bas 2 frontales qui montent bien vite, ce sont les 2 serres-files qui ferment ce tronçon du parcours

Bon allez, encore 15mn de montée, et on arrive au sommet à la Baisse de Prals, il est 4h40, pour nous rassurer, je dis au pointeur qu'il reste 1h de descente roulante et on arrive à la Madone de Fenestre, le pointeur confirme mes propos, donc on devrait arriver à la dernière barrière horaire avec 20mn d'avance, enfin je ne suis plus trop confiant, vu l'état de May, ça risque vraiment d'être chaud pour cette dernière barrière.

Donc on attaque aussitôt la descente, je suis devant, je déroule sur une centaine de mètres, puis je m'arrête, je me retourne et j'encourage May, c'est bon, elle arrive à retrouver un bon rythme dans cette descente, allez on continue comme ça, je continue à l'encourager pendant toute la descente, le jour se lève, voilà on arrive en bas de la descente, maintenant c'est plat jusqu'à la route goudronnée. On arrive sur cette route à 5h50, maintenant il ne reste plus que 500m et 60m+ jusqu'au ravitaillement, je dis à May que je vais courir jusqu'à la barrière horaire pour m'assurer que l'on pourra continuer.

J'arrive au dernier ravitaillement à la Madone de Fenestre (km85) à 5h56 (25h56 de course), soit seulement 4mn avant la barrière horaire, je préviens de suite qu'il y a encore 5 personnes juste derrière moi qui vont arriver, ouf c'est bon on nous laissera tous passer, on me dit même qu'on nous laisse jusqu'à 6h30 pour repartir, afin qu'on ait un peu de temps pour se ravitailler. Merci

Voilà, May arrive 5mn après moi, on prend donc notre temps pour nous ravitailler, il est 6h20, tout le monde est déjà reparti, je dit à May qu'il faut qu'on reparte nous aussi, mais May me répond que non, elle ne repart pas, elle abandonne ici. Ca me fait sourire. Non mais n'importe quoi May, tu n'abandonnes pas, tu repars, allez viens, suit moi, j'ai encore des choses à te montrer.

Et nous voilà donc repartis pour les 17 derniers kms du parcours. Il ne reste plus que 600m+ et 1400m-.

Je qualifierai la dernière montée de reposante. Non pas que ce soit une montée facile, mais c'est surtout que May s'arrête toute les 10mn pour se reposer 10mn. Alors forcément ça devient une montée reposante.

Bon, on arrive quand même en haut, à la cime du Pisset, on redescend un peu puis on attaque les derniers m+ qui montent jusqu'à la cime du Piagu. May arrive extrêmement fatigué à cette cime du Piagu. Je lui dit alors de s'arrêter un peu pour récupérer, surtout que les prochains 500m sur les crêtes sont particulièrement aériens et dangereux, donc il faut rester très concentré sur ce passage. Et je lui promet qu'après ce passage délicat, elle trouvera un caddie.

L'appât du caddie fonctionne, May repart. On arrive rapidement devant ce caddie, mais on préfère ne pas l'utiliser, le terrain étant moins propice que la digue du port de Monaco, et puis de toute façon on a plus d'adversaire, ils sont tous devant. Alors on continue.

Ah cette fois ci, ça devient bon. Il ne reste plus que 5km et 1200m-. Allez May, plus que de la descente.

J'ai remarqué devant nous 3 coureurs, qui n'avance plus très vite, et j'encourage May à les rattraper, afin de ne pas terminer dernier. Ce sera chose faite à 3kms de l'arrivée.

Voilà, maintenant je dis à May de profiter de ces derniers kms.

Il y a beaucoup d'émotion sur cette fin de parcours, qu'il m'est difficile de vous retranscrire. Un mélange de fatigue et de pur bonheur, je pense à tout ce que j'ai vécu au cours de cette semaine inoubliable.

En plus, on arrive en plein milieu de la remise des prix, beaucoup de monde est là pour nous accueillir.

On franchit la ligne d'arrivée en 31h09mn, en 293è position sur 650 partants.

9 commentaires

Commentaire de gdraid posté le 04-07-2007 à 08:54:00

Bravo Alexandre !
Réaliser une telle course de montagne de 102km, dans la foulée d'un hors d'oeuvre de 478km sur le stade d'Antibes...
Déposer sur la ligne d'arrivée, une may, rayonnante de bonheur, de l'exploit accompli...
J'avais rerement lu jusque là, une aussi belle histoire de la CAP.
Merci Alexandre, et félicitations, j'ai idée que tu m'étonneras encore beaucoup à la NFL, en novembre prochain...
JC

Commentaire de akunamatata posté le 04-07-2007 à 10:48:00

Bravo pour l'enchainement antibes-mercantour, j'en reste baba, on a du se croiser au pont du countet car je suis arrivé aussi à 17h20, j'en suis reparti à 17h59!

Commentaire de may posté le 04-07-2007 à 10:53:00

Alexandre....
Les mots me manquent.
Mais tu sais ce que je pense, n'est-ce pas?
Je t'embrasse très fort,
Je t'adore,
May

Commentaire de Karllieb posté le 04-07-2007 à 11:17:00

Eh oui... Essayer May, c'est l'adopter Alex ! Elle n'a l'air de rien mais elle est très forte. Bravo pour cet enchaînement de folie.
Karllieb

Commentaire de L'Castor Junior posté le 04-07-2007 à 11:34:00

Incroyable.
Bon, je vous ai déjà dit, à tous les deux, que vous étiez cinglés, mais le CR le confirme...
Toujours est-il que ce récit est réellement passionnant.
Je déconseille vraiment de le mettre entre toutes les mains (manquerait plus que vous fassiez des émules...), mais il est passionnant, vraiment, à la hauteur de l'exploit insensé que tu as mené.
Et dire que tu trouves la force, deux semaines plus tard, de boucler le TGV à une allure... de TGV...
Préservez-vous quand même, afin de pouvoir faire ce genre de folies le plus longtemps possible.
à+

Commentaire de Khanardô posté le 04-07-2007 à 21:30:00

Sur le cul.

Je suis complètement sur le cul en sortant de la lecture de ce récit.

Bon, je vais commencer par mettre Alex dans mes favoris. Une bonne chose de faite.

P... quel récit, quel exploit, quelle modestie, quel talent, quoi. A toi Alex, mais aussi May qui a du aller chercher assez loin je pense sur ce coup là.

Bravo Alex, ton récit va c'est sûr, susciter des vocations !

Amitiés

Commentaire de laurent05 posté le 05-07-2007 à 15:19:00

salut alex
maintenant j'en suis sur vous êtes
vraiment deux fous...
je pense que c'est des moments que vous n'êtes pas prêt d'oublier
encore bravo pour vos exploits
a+
laurent

Commentaire de xav04 posté le 06-07-2007 à 19:18:00

Encore un énorme bravo à tous les 2!!! Je suis encore tout abasourdis de ce démarrage que tu nous a mis au pas de colomb après tous les efforts fournis....!!!
Merci pour la rencontre et le formidable récit et à bientôt!!

Commentaire de taz28 posté le 09-07-2007 à 11:40:00

Quel récit hallucinant !!!
Merci Alex de nous avoir emmenés dans cette avanture accompagnés de la petite dame May, petite mais si grande sur ces courses ...

Bravo à vous deux !!
Taz

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.11 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !