Récit de la course : La Trois-Bassinoise 2007, par Stéphane974

L'auteur : Stéphane974

La course : La Trois-Bassinoise

Date : 19/8/2007

Lieu : Trois-Bassins (Réunion)

Affichage : 1110 vues

Distance : 30km

Objectif : Faire un temps

2 commentaires

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Plaisir, crampes et regrets...

Hier, c'était la 2e édition de la Trois-Bassinoise, une course que j'ai faite l'an dernier avec Laurent et Olivier. Cette année, l'objectif était double : faire mieux que mon temps de l'an passé (4 h 12) et battre le temps d'Olivier (3 h 51). Seul le premier fut atteint.

Après m'être levé à 3 h, afin d’avoir tout le temps de me préparer, je prenais le départ à 7 h avec 168 autres coureurs.

Au début, j'étais en forme. Je courais sans difficulté à un rythme convenable, laissant un groupe d'une cinquantaine de coureurs derrière moi.

Les dix premiers kilomètres se passèrent plutôt bien : je courais un peu quand c'était possible et, petit à petit, dès que la pente était plus forte, je regagnais du terrain sur des coureurs plus rapides en course.

Malheureusement, très vite je commençai à ressentir non seulement les douleurs que j’ai souvent au niveau cuisse/fessier, mais j’eus également des débuts de crampes dans le mollet gauche, ce mollet qui me pose problème assez souvent par une sensation de « précrampe ». Là, il s'agissait de vraie crampe, et je dus ralentir et changer ma façon d'avancer. Du coup, je ne pus plus gagner de places, et je dus me contenter tant bien que mal d'éviter le retour d'autres coureurs.

Au point culminant (1800m), il y a une partie sur route. L'an dernier, je commençais à n'avoir plus de jambes à ce moment-là, et j'avais dû laisser filer Olivier. Cette année, pour battre son temps, il fallait donc que j'aie un rythme rapide sur cette portion de quelques kilomètres. Mais ce fut impossible. À peine avais-je lancé ma course, je fus contraint de m'arrêter : les deux mollets se bloquaient, pris par de vives crampes. Je tentai alors des étirements, mais rien ne fut concluant : je dus tant ralentir que de nombreux coureurs (et coureuses) que j'avais dépassés en luttant dans les côtes raides me dépassèrent tranquillement. Inutile de dire que j'étais un peu énervé de voir que tous mes efforts de l'ascension étaient réduits à pas grand-chose à cause de ces crampes inexplicables. En effet, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai eu ces crampes : j'étais très bien hydraté, je buvais régulièrement dans ma poche à eau, je m'arrêtais à tous les ravitaillements pour boire et prendre du sel et je prenais des gels antioxydants. C’est donc encore un mystère de la course de montagne...

Lorsqu’arriva le moment de la grande descente (1000m-), je resserrai mes chaussures afin d’avoir les pieds bien maintenus. Mais au bout de quelques minutes, il me fallut les desserrer complètement car les crampes étaient plus vives et plus nombreuses avec les chaussures serrées.

La descente ne fut pas facile. En effet, dans cette course, il y a toute une partie où la descente se fait dans de hautes herbes où il faut lever les jambes, et bizarrement ce terrain n’est pas fait pour les coureurs ayant des crampes...

Constamment, je regardais mon GPS pour savoir quelle était encore la dénivelée à subir, et pour voir si je pouvais battre mon temps précédent. Plusieurs fois, cela me permit de me motiver, car je savais que l’arrivée se rapprochait et que même si le temps d’Olivier n’était plus battable, faire mieux que le mien était encore jouable à condition de ne pas flancher.

Les dernières centaines de mètres de parcours sont de nouveau en dénivelée positive : un ultime petit « casse-pattes » pour ceux qui souffrent déjà.

Enfin, je franchis la ligne d’arrivée au bout de 4 h 08. Lina m’attendait pour me filmer et me réconforter. Ma déception était importante : depuis janvier, mon principal objectif était de faire un excellent temps à cette course. Là, après autant d’efforts, je ne battais mon temps que de 4 min...

Il me fallut plus d’une heure pour récupérer (contre 10min l’an passé). J’avais mal aux jambes et j’avais envie de vomir (sans doute le mélange d’effort intense, de gels et d’eau salée). Au bout de trois samoussas, ça allait mieux.

Aujourd’hui, alors que j’ai encore de fortes douleurs derrière les cuisses (mais plus une seule sensation de crampes ; elles n’étaient là hier que pour pourrir ma course), je me console en me disant que j’ai quand même fait mieux que l’an passé, que le niveau cette année était plus relevé (à temps meilleur, je suis plus loin dans le classement) et que pour la première fois sur une course ma vitesse est supérieure à 62 % de celle du vainqueur et mon classement situé dans le deuxième tiers des arrivées. Mince consolation pour une course qui me laisse beaucoup de regrets ! Stéphane974

2 commentaires

Commentaire de JLW posté le 21-08-2007 à 22:44:00

4h08 pour 30 bornes et + de 1700 m de d+ c'est pas mal, surtout avec ton pb de crampes. Comme tu sembles bien t'hydrater et que tes crampes se situent aux mollets, as-tu déjà essayé les chaussettes Booster. Personnellement elles m'ont bein soulagé sur surtout ds les parties techniques en descentes.

Commentaire de seapen posté le 22-08-2007 à 15:39:00

dommage. comme tu dis, ces crampes t'ont vraiment pourri la course. c'est à se demander comment, symptômes à partir du 10ième km, tu as pu tenir les 20kms restant. une crampe, quand elle te bloques, elle te bloques. pour ma part je ne connais pas. bon courage pour trouver une solution pour la suite.

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