Communauté des sports d'endurance

Saint Alban les Eaux petit village de la Loire au grand passé : célèbre pour sa station thermale avant les deux guerres. Entre plaine de Roanne et contreforts de l’Auvergne, blotti dans les monts de la Madeleine.

 Ayant effectué la promotion sur la région lyonnaise de cette course dans mon petit village natal ce n’est pas sans une certaine fierté que j’en assurais aussi la promotion sur  KIKOUROU. Quoique néophyte en manipulation informatique (n’est ce pas LtBlueberry) ayant réussi sans couac la difficile épreuve de placer sur le site l’annonce de cette course, les premiers effets apparaissaient sous la manifestation d’une première concurrente « titifb ». Après avoir calé quelques problèmes d’intendance, l’organisation ayant péché (de jeunesse) sur l’implantation d’une véritable restauration le jour du championnat, rendez-vous était pris avec titifb en fin d’après-midi pour un premier contact. Déjà en retard (c’est ma mauvaise habitude) titifb déjà en reconnaissance sur le circuit (c’est sa bonne habitude) me rappelait à l’ordre (vive le portable ) pour ce rendez-vous manqué ! Sur la place du village je rencontrais enfin titifb tout d’orange vêtue, couleur symbole de sa région arboricole productrice d’agrumes divers : mandarine, clémentine, orange….. Premières mises en boîte, non pour mon retard, mais pour la photo souvenir.

En compagnie de Titifb, Chantal Baillon composante de l’équipe féminine de Pierrelate, renforcée par Véronique 

Nouveau rendez vous fixé pour le lendemain matin sur la première course à 9 heures.

Une certaine émotion de voir le village envahi par les véhicules ou autobus venus des 4 coins de l’hexagone : tous étaient présents : « Izard » des pyrénnées, « chamois » alpins, « cabri » des montagnes plus modestes. Mais la modestie s’arrêtait là car la valeur du parcours et des concurrents ne souffraient pas de modestie…..

A 9 h  première course open. S’élançaient parmi les cadettes et juniors féminines, Marie69 bien décidée à en découdre sur un parcours exigeant (une grande boucle de 5,8 kms et 380 m dénivellé)., ainsi que Chtigrincheux, tout d’orange vêtu, et à l'in star des jeunes conducteurs, arborant dans son dos le sigle rouge A des JPCM (Jeunes Participant à la Course de Montagne). Inscrit initialement par son ami DéfiFranck sur la course des hommes à 11 h 15, pour d’obscures raisons de classement et de course open, il ne regrettera pas son affectation d’office sur cette course découverte et matinale. Ce fut vraiment une découverte sans regrets mais avec force courbatures. Il est vrai que pour la prépa course en montagne, le plat pays n’offre pas le relief le plus approprié

Quant à Marie69, un lever très matinal (4 h du mat) ; lié à la pression d’un championnat de France, expliquait un résultat bien en deçà de ses capacités.  Mais Marie69 effectuait une course courageuse compte tenu de nombreux problèmes gastriques. L’équipe KIDOUROU heureusement était là pour le réconfort.  Bravo Marie69 pour ton engagement.

 

Puis , galanterie oblige, les hommes laissaient passer les dames aller de l’avant, accompagnées des juniors masculins. Tous s’élancaient à 10 h pour une petite boucle de 2,7 km avec 185 m dénivelé et une grande boucle de 5,8 kms et 380 m dénivelé..

La presse Kikourou couvrait les passages de nos féminines et titifb en coach parfaite ramenait sur la ligne d’arrivée Véro, le tandem étant précédé par Chantal Baillon, référence féminine des courses montagne. Ce qui plaçait leur équipe féminine en 4^ième place. Coiffant les plus jeunes l’indétrônable Isabelle GUILLOT remportait la première place avec classe.

Après un rapide échange de logistique photographique, un peu aléatoire (Marie69 récupérant les appareils photo pour les remettre aux autres filles) les garçons s’élançaient à 11 h pour une petite boucle et deux grandes boucles, soit un total de 14,5 km et m de dénivellé. En piste donc Défifranck et Vial.  Présents aussi Arno38, rouchier et yoyoman.

Une petite boucle pour la mise en jambe, une interminable montée à chaque début de boucle et voilà les places qui s’envolent. Nos précédents kikoureurs et kikoureuses n’avaient pas menti : Un course dans la moyenne montagne mais pas une course moyenne. Pas de répit les descentes succèdent aux montées, passages techniques en sous-bois, ruisseau, montée sur zones rocheuses, descente sur chemin empierré, descente et montée dans prairie en plein soleil, regret des passages en sous-bois, des chemins herbeux lors des fins de boucle sur le bitume, les jambes, les cuisses, les pieds brûlant malgré les crèmes rafraîchissantes. Ralentir pour Titifb qui m’oblige presque à faire demi-tour pour ne pas rater la photo au centre du village. Enfin la délivrance sous la longue arrivée ombragée des majestueux arbres du parc local, propriété des Eaux Minérales de Saint Alban les Eaux  Ouf.  Avec une grande pensée pour tous ceux qui viennent de défendre aussi les couleurs de KIDOUROU dans le massif du Mont Blanc. Quelque instant plus tard arrivée de défifranck, heureux d’en finir aussi, réconforté aussi par les kikoureurs présents.

Le jugement est sans appel : sur le circuit habituel de la Forestière (environ 18,3 km et 675 m dénivelé) je me place vers les 20^ième et 25^ième places en 1 h 15. Sur un circuit « durci » niveau championnat de France oblige : 150^ième en 1h35, sans les filles !!! On a limité les dégâts.

Maintenant place aux récompenses : une remise des prix un peu désertée par la recherche d’un lieu de restauration sur les villages alentours, en l’absence de restauration organisée sur place. Mais les kikoureurs ont plus d’un tour dans leur sac (de pique-nique). Un petit saut à la maison familiale à proximité et voilà de quoi rassasier tout le petit groupe. Et pour la récup Condrieu blanc 1999 , Gigondas gagnée à la sueur de titifb, un rosé pétillant pour l’anniversaire de Véro (on ne demande jamais l’âge d’une dame, simplement sa date de naissance). Un nouveau saut sur la maison familiale : une têt de linotte   a oublié le gâteau .  Désolé le service était prévu sans café ! Mais certains craquent sur le fromage local et repartent avec le « cabrion » dans le sac de sport (surtout ne pas l’oublier au fond du sac).

L’avenir de cette course : peut-être retenue par la FFA qui est très intéressée car à la recherche d’une course classante course montagne dans le massif central.

Avec peut être une arrivée sous les fastes du Casino : De part son statut de ville thermale, l’ancien Casino renaîtrait, tel le Phénix de ses cendres, bien que l’ancien n’a jamais brûlé. Il s’est éteint des dégâts économiques de la guerre….

Dans l’attente, si ce récit vous engage, à la mi-mai , la forestière traditionnelle devrait vous proposer de beaux circuits. N’hésitez pas

Mon avenir : continuer de courir à la rencontre d’autres kikoureurs et kikoureuses

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