Récit de la course : Karrim'Hoc 2005, par tm

L'auteur : tm

La course : Karrim'Hoc

Date : 29/1/2005

Lieu : Belgique (Belgique)

Affichage : 1926 vues

Distance : 40km

Objectif : Battre un record

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Pas d'autre récit pour cette course.

Karrim'Hoc ou le retour de la vengeance...

[NB : Cartes en bas de cr...]

Après le Trèfle augurant un bon début de saison, en tout cas côté moral et confiance (et Dieu sait si je peux parfois ne courir qu'à ça !), semaine de récupération de temps de laisser les pieds
refroidir et les cloches se taire. Sortie VTT, longue sortie, ligne 69 "light" et vma longue constitueront ma semaine "d'affutage". Parfois, je'm demande...

Côté préparation, ça devient un peu la routine. Hydratation et petit régime pâte. Je m'agite dans tous les sens pour faire réparer (enfin ?) le four. Ben oui, comment je fais mon gateau sport maison, hein ?

Côté objectif (ben, oui, parce qu'on se fixe des objectifs maintenant) : top 10 (pour une 16ème place en 2004).

Petit bémol, on aura même pas pu courir une fois ensemble avec Ben (vous savez mon équipier de toujours), quelques échanges de mails et il frappe à la porte, ponctuel comme toujours, samedi 9h00.

Les sacs sont prêts. Pour ma part :
- camelbak 2L avec Caloreen
- pâtes de fruit au miel (2x3)
- barre Isostar (2)
- sporténine aukazoù
- tenue complète et pompes de rechange + polaire
- gants et bandeau
- ma super boussole pouce "que je sais de mieux en mieux m'en servir"
- marqueurs, sifflet, couverture de survie, lampe de poche, sac de couchage, etc...
- sans oublier les cacahuètes pour l'apéro du samedi soir...

Arrivée et inscription sans problème. On a plus que le temps.
Le temps de revoir quelques têtes rencontrées aux précédentes édition. On se répète les consignes de base :
- Pas de précipitation au départ qui sera d'ailleurs "mollo"
- On se concerte pour TOUS les choix de cheminement.
- On s'arrache pas (trop ?) la tête à la Chimay le soir...
Tiens, voilà les deux camas carolos de Ben ! Ils ont l'air d'avoir encore la toute grande forme (ceux là même qui m'ont ramené mon équipier tard tard tard dans la nuit et saoul saoul saoul l'année passée...). Ils nous dévoilent leur objectif (comme quoi, on est pas les seuls !) : ne pas être disqualifier et finir le raid, ce qui serait une première pour leur troisième participation...
Ca n'a d'ailleurs rien de contradictoire avec la fait de déguster une petite Chimay bleue à une demi heure du départ, mmmh ?

On se prépare tranquillement dans la bagnole de Ben où règne une ambiance de feu de Dieu...
"C'est pas normal, c'est trop calme, il va nous arriver un truc, on a sûrement oublier quelque chose", me dit Ben.
Je jette un oeil sur le programme, effectivement, le poinconnage des cartons avant le départ se fait jusque 11h et il nous reste 2 minutes...
Pas de stress, ça poinçonne toujours... C'était pas ça.

Retour à la voiture et fin des préparatifs. 11h25, mise en route pour le départ...
On croise le grand Jacques : "Tiens ! Vous êtes encore là ?"
- "Ben, le départ, c'est pas à 11h30 ?"
- "Si, si, mais c'est pas ici ! Faut monter 500m, traverser la grand'route, ..."
- "P*t**n, je le savais !"

Et c'est parti pour un petit sprint en côte d'échauffement. Raté pour la première consigne ! On arrive juste à temps pour le départ qu'on prendra en queue de peloton. Récupération des définitions de poste et c'est enfin parti.

Un petit mot sur les conditions météo qui sont ma-gni-fi-ques !
Neige partout et grand ciel bleu, ça promet vraiment d'être géant !

1-Extrémité Nord-Est de la limite de végétation
C'est un peu troupeau au départ. Y'a qu'à suivre la masse...

2-Extrémité Nord-Est de la ligne d'arbres isolés
Longue portion d'environ 3km et assez roulante mais comme c'est le début on se ménage. Petite remontée sur quelques équipes. On prend l'option "sécurité" histoire de se mettre dans la carte. Nous ne sommes visiblement pas les seuls. On croise Benoît et son équipier, 2 trois mots et des gros "wouaw" sur le superbe panorama qui s'ouvre à nos yeux. Il est temps de'orienter un coup, je suggère à Ben de quitter la route pour piquer sur la balise. Très brève hésitation et puis on fonce.

3-Extrémité Nord de la carrière
Ca se disperse un peu mais c'est toujours pas vraiment ça...
Je dis à Ben qu'il y a sûrement un truc genre l'attaquer par en haut ou par en bas. Mais comment savoir... Pas trop de questions à se poser puisque c'est toujours un peu "peloton". Gros embouteillage d'ailleurs sur la balise que l'on trouvera sans problème, et pour cause !

4-Angle Nord de la limite de végétation
On doit avoir passé la demi heure de course (je sais plus) et je mange très méthodiquement ma première demi pâte de fruits.
Les sensations sont plutôt bonne. C'est peut-être un peu balade mais bon... Benoît et son équipier sont juste un peu devant. Impossible de savoir où on se situe côté classement. Travers tout plein nord. On se recale légèrement lors de la traversée de la prairie et on attaque la balise via les courbes de niveau. RAS

5-Extrémité Sud de la dépression
Tiens ! Ca continue de grimpouiler. Rien de terrible mais ça monte quand même. Toujours à la boussole. Passage par une clairière, j'hésite un peu avec Ben. On continue un peu pour se rendre compte que la clairière n'en était pas une et qu'on est toujours ok.
Définition peu précise par rapport à toutes les dépressions présentes mais comme on est sur IGN...

Petit apparté pour dire un mot sur les cartes...
Impression sur papier étanche indéchirable : super méga top ! Mais côté contraste et respect des couleurs... hum ! hum ! fallait s'accrocher...

On pointe nos 5 dernières balises tout en regardant les autres équipes (dont celle de Benoît) nous dépasser. Pas cool et pas sûr qu'on remettra ça demain...

6-Angle Nord de la limite de végétation.
Là c'est tout schuss ! Faut vraiment faire gaffe parce que ça descend à mort parmi les branches mortes, recouvertes de feuilles tout aussi mortes, entremêlées de gros cailloux qui roulent, le tout sous une bonne couche de neige.
Petit bonjour à une horde de sangliers qui passe (c'est quand même impressionnant et ça semble aller vite quand même c'est bêbêtes...).
Suivie de loin par une hordelette de petits marcassins.
Ca y est ! J'ai déjà "gagné" mon week-end.
Arrivée sur la carrière pile poile à côté de la zone interdite. On prend l'option petit chemin qui roule pour attaquer la balise par le lit du ruisseau.
Et c'est parti pour un bon 200m de dénivelé.
Retrouvailles avec Benoît et son équipier et nouvelle rencontre avec une harde de biches qui feront demi-tour au dernier moment (faut dire que comme ça grimpait sec, ça papotait pas trop). Décidément...

7-Intersection des sentiers
Dilemne du côté des cheminements. Je pense qu'il vaut mieux attaquer la balise par l'ouest et limiter le dénivelé.
Ce sera l'option "ouest" qui sera choisie. On est convaincu que c'était la bonne ! Encore maintenant !
Mais pour notre plus grand désespoir, nous sommes arrêtés par un parc à gibier hyper cloturé qu'on ne peut décement pas traverser...
Changement de cap, doit-on remonter (!) vers l'ouest ou descendre vers l'est ?
Un peu refroidis on prend la version sécurité par l'est. Dommage...
Passage par le cimetière et petite côtelette bien raide à franchir.
Arrivée sur la balise en même temps que ... l'équipe de Benoît...
-"Vous prenez la route ?"
-"Euh, ch'sais pas encore !"

8-Source
Deux grands choix s'offrent à nous...
1) option "route" : tout plat avec attaque de la balise en remontant le ruisseau mais long car serpentant le long de l'Ourthe.
2) option "montagne" : un beau gros mur à se taper mais plus direct. attaque de la balise à la boussole et aux courbes de niveau par le haut... C'est la dernière qui l'emporte et on pourra voir Benoît et son équipier prendre à droite pour suivre la route.
Chouette ! Un peu de suspense...
Pas de grosse difficulté à part cette terrible grimpette mais on arrive à bien relancer sur le dessus. Bon azimut sur la balise pour pointer en même temps que "qui vous devinez sûrement"
NB : Visiblement pas une option plus payante que l'autre si ce n'est que, à l'analyse rétrospective, je n'aurais pas du entraîné mon équipier dans la descente sur La Roche en sortant du poste !
Un petit azimut à l'opposé nous aurait raisonnablement fait gagner quelques minutes. Mais bon ! Il aurait pas eu cette superbe vue sur les ruines du château ! Et ça ! Je sais qu'il a apprécié !

9-Extrémité Nord du sentier
Avant-dernière balise. 600m à vol d'oiseau et 170m de dénivelé +... Dernière difficulté avant de redescendre. On pique à travers tout pour aller rejoindre un tout petit petit sentier.
-"Et Ben ! Tu vas trop loin !"
On est au coude à coude avec Benoît qui semble néanmoins avoir quelques difficultés dans la montée. A à peine 20m de la balise un petit sprint en côte nous permet de poinçonner devant une autre équipe et d'attaquer la descente avec une cinquantaine de mêtres de retard sur notre prochaine cible...

10-Extrémité du talus.
Cà descend bien et on déroule comme des fous. J'adore ses fins de parcours où on peut encore mettre la gomme. On fond sur l'autre équipe et on point juste en même temps qu'eux.
Pas le temps de souffler, le temps d'apercevoir une ultime cible, on relance pour finir à 12 secondes...


On souffle un coup. Visiblement tous les arrivés sont à ranger dans celle des habitués. Bon signe même si il y quand même beaucoup de monde... Mais bon, impossible de se faire une idée puisqu'il y a 3 parcours. On ne traîne pas trop. Un petit coca et on file découvrir notre petit studio 2 pièces sis dans la résidence des Genêts. Pas mal ! Etirements, douche et étirements et nous voilà tout propre, tout frais et tout regaillardis !
Je devrai quand même insister pour dissuader le grand Ben d'aller "visiter" La Roche (un p'tit décrassage, qu'il disait ! A peine 4km à vol d'oiseau et 10 par la route... sans compter le retour)
Pour se venger, il nous empêchera de faire une petite sieste en attendant l'heure de l'apéro.


Retour au bar pour boire, enfin, cette Chimay (sponsor unique et officiel, faut-il le rappeler) tant méritée ! Ca papote avec Bernard (feu l'équipier occasionnel de Ben), Benoît, Jacques et bien d'autres. Au programme cacahuètes et Chimays... On se donne rendez-vous à 19h30 pour le souper et je sens déjà les premiers effets des trappistes... Le temps de jeter un oeil sur les premiers résultats qui s'affichent. Verdict : 11èmes. Un peu déçu mais la journée de dimanche n'en sera que plus intéressante ! A noter que l'équipe 10 est 12" devant et la 11, 12" derrière ! A noter également qu'à moins de 30' des premiers, on participera au départ "en chasse" et que ça va être chaud-chaud !

Menu bon et copieux (poulet-pâtes-brocoli) et petit break avec de la flotte avant le retour au ... bar ! Petit interlude assez intéressant pendant lequel quelques équipes de tête présentent leur cheminements entre différentes balises. Comme on peut difficilement mieux faire côté carto faudra penser à augementer la vitesse de croisière et réduire les arrêts pour faire le point...

Leçon de wallon carolos avec les joyeux drilles retrouvés. Je suis pris d'un hoquet terrible qui n'est pas très bon signe quant à mon état éthylique avancé... Je tente de limiter les dégats et suis sauvé in extrémis par le barman qui nous vire à minuit! Ouf...

Avant de repartir, un petit mot sur "le retour de la vengeance"...
Après une première expérience de course (qui plus est en orientation et qui plus est encore en raid) assez réussie en août 2003 (12ème le samedi soir et 5ème le dimanche au général), j'avais hâte
de "confirmer". Ben oui, soit on est pas trop mauvais, soit c'est la chance du débutant... Le Karrim'HOC était justement l'occasion rêvée. Sans être complètement passés à côté, une mauvaise gestion de la boisson (comprenez "Chimay") pour l'un, de l'effort pour l'autre, nous avaient valu une terrible deuxième journée avec une régression au classement général aussi spectaculaire que notre précédente remontée. Avec l'envie, pour l'un, de trucider l'organisateur et, pour l'autre, de pleurer en franchissant la ligne d'arrivée, tellement content d'en finir. "Heureusement", la Transforestière édition 2005 devait confirmer tout notre potentiel. Dans la foulée, y'avait plus qu'à bien négocier le Karrim'HOC...

Allez ! C'est parti pour le réveil !
Un tout léger mal de cheveux mais raisonnable et qui s'estompera assez vite. P'tit déj' au gatosport maison sous l'oeil amusé de nos voisins de table et en rout pour le fameux départ en chasse.
L'occasion de papoter un coup avec nos poursuivants directs qui nous annoncent un changement de stratégie. Ca tombe bien, nous aussi on va changer... Il ont décidé de reporter les balises au coup par coup en courant alors que nous, on va tout reporter dès le début.
Autant dire qu'on ne devrait pas garder longtemps nos 12 secondes d'avance !

PAN !

1-Angle Sud de la limite de végétation
Rien de tel pour bien démarrer : azimut et gros dénivelé !
Pas de souci, on tombe pile poil dessus

2-Extrémité Sud de la limite de végétation
200m à vol d'oiseau, quelle drôle d'idée. On fond dessus en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...

3-Angle Ouest de la limite de végétation
La, il y a un choix à faire... Petit détour par le plat ou "tout droit dans la montagne". On choisit cette dernière option et j'ai encore assez bien de mal à comprendre pourquoi.
A peine a-t-on attaqué la "grimpette" que je sens qu'on s'est planté mais, ça fait aussi partie de la course, faut savoir assumer, positiver et continuer. Une grosse erreur de boussole ne fera qu'accentuer notre connerie puisqu'on dévie plein sud pour retomber sur le petit chemin tout plat. On a juste le temps de voir défiler les équipes tout en bas qui on l'air d'aller fichtrement vite sur ce petit sentier tout plat... Grrrr !
C'est clair, on est en plein dans le peloton du milieu (si pas derrière)... Pas trop de souci pour la 3, ça grimpe, ça grimpe et ça grimpe... Tout le monde semble vouloir rester sur la première limite de végétation. Nous on choisis la seconde ce qui nous permettra d'entamer notre longue remontée d'entrée de jeux.

4-Angle de la limite de végétation
Longue portion qui devrait être roulante et qu'on a en partie repérée la veille. On avance plutôt bien mais je suis étonné de voir comme il y en a qui tracent vraiment !!!
Pas d'erreur, il semble qu'on soit de retour dans la carte. On reprend l'une ou l'autre équipe (dont l'équipe n°10) surtout sur notre azimut pour attaquer la balise et notre sortie de poste "optimale" ! On est peut-être pas si si loins que ça...

5-Angle de la limite de végétation
On relance très rapidement sur le dessus et on décide d'attaque le poste par l'ouest et puis plein nord. Bon choix puisqu'il n'y aura qu'à suivre la limite de végétation bien distincte. On pointera en même temps que ... Benoît et son pote ! Encore eux !

6-Angle Ouest de la limite de végétation
A nouveau 250m à vol d'oiseau. On reste au coude à coude. Ca part un peu trop sur l'ouest, on pointe avant les autres...

7-Extrémité Ouest de la limite d'arbres isolés
...mais il nous reprennent 20m un peu plus loin. On doit être à ce moment une petit peloton de 5 équipes.
Petit regret pour ce poste qui aurait du être terrible à aller chercher ... sans la neige ! :-( Visiblement, un autre parcours l'avait dans l'autre sens. Autant dire que la sortie de poste était une vraie autoroute pour la trouver... Dommage !
Belle grimpette à nouveau. On remonte légèrement toutes les équipes pour pointer en tête.

8-Angle Nord Est de la limite de végétation
Neige et brume sont au rendez-vous sur le dessus du plateau ! Est-ce pour cela qu'on hésite ? La 10 est sur nos talons. Ben insiste, je ne suis pas assez sûr ou persuasif. Heureusement qu'on rectifie presque immédiatement notre bévue. Juste le temps d'être repassés en queue de notre peloton...

9-Réentrant
On se rattrape bien sur la suivante. Choix roulant avec azimut tout juste dessus pour se retrouver à nouveau au coude à coude avec Benoît et 2 autres équipes. Pas de nouvelles de la 10...

10-Intersection des ruisseaux
On remonte gentiment le ruisseau comme on peut. Je me dis "Il faudrait que je dise à Ben de traverser quand il en a l'occasion". Pas le temps de finir ma pensée que je le vois bifurquer pour traverser ! Il est pas beau le "team spirit". Mmmh ?
Excellent choix puisque, indépendamment d'être plus sûr, ça semble plus praticable. Arrivée au gué, je sens qu'on est pas sur la même longueur d'onde. Ben suit un pipi plus au Sud alors que je suis sûr d'être sur le bon ruisseau. Tellement sûr que j'ai du mal à ne pas m'énerver... Finalement, je craque et l'appelle comme si j'avais trouvé la balise ... qui allait justement arriver !
Bonnne opération cependant puisqu'il semble que les autre équipes étaient plutôt sur les traces de Ben et qu'il ait réussi à "disparaître" comme par magie...

11-Extrémité Nord Ouest de la prairie.
Pas de difficulté majeure. On décide de piquer sur la route et c'est là qu'on aperçoit l'équipe n°10. Ils ont plutôt l'air d'être à stock et au pas. On en profite pour relancer du mieux qu'on peut. Un truc genre marche militaire où on marche 50 pas puis, allez, on court, 50 pas, avant de ralentir, puis de repartir. Je sais qu'on est proche de la fin et je veux encore assurer mes dernières réserves... On les doublera à 10m de la balise (ça devient presque une vraie spécialité !)

12-Angle Sud de la prairie
Dernière ligne droite. 2km de bitume sans trop de dénivelé. Qu'est-ce que ça fait du bien de pouvoir un peu allonger la foulée même si je suis fatigué de ne pas trouver de bons appuis dans la neige. Pas question de se retourner pour voir se qui se passe derrière. C'est aussi une bonne habitude et bon signe, après tout, c'est notre course ! Il semble y avoir moyen de bifurquer entre les jardins mais on préfère assurer par la route. On prendra les raccourcis pour le retour !
Dernière descente jusqu'à l'arrivée. Yes ! C'est fait !


Comme on est un peu pressé pour diverses raisons, on s'enfilera rapido notre pain-brochette, changement de tenue dehors sous la neige (brrrr) et une bonne petit Chimay pour finir ce week-end en beauté ! Pas de trace de l'équipe 12. Ils arriveront avec 30' de retard et la balise 2 loupée, ce n'était visiblement pas la meilleur option. Les résultats s'affichent enfin et on rentre tout juste dans le top 10 !
Du reste, la bonne entente et la bonne ambiance étaient plus que jamais au rendez-vous.
La météo et les paysages à couper le souffle (même si j'ai moins profité le dimanche...).
Bref, que du bonheur et vivement la prochaine, avec le même team bien sûr !




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