Communauté des sports d'endurance

Dès le départ, l’équipes est aux avant-postes, un départ fictif est donné. Il s’agit de suivre une voiture pour un petit « prologue » dans les rues du centre de Yenne, celle-ci nous amenant sur la 1^ère balise où le départ réel est censé être donné… Censé… Car évidemment, l’équipe arrive sur la première balise dans les tous premiers mais la confusion règne… Des équipes n’ont même pas participé au prologue et, après avoir pris la 1^ère balise, ont foncé sur le parcours à la recherche de la 2^nde. Après une brève hésitation, l’équipe s’élance sur le parcours, boudant les consignes des organisateurs dépassés par les événements. La CO semble facile et le départ est rapide, très rapide… L’équipe homme représentée à ce moment là de la course par Cyril, Arnaud et Laurent fonce pour rattraper son retard sur toutes les équipes qui ont déjà pris une avance plus que conséquente.

L’équipe a la 2^e balise acquise. Commence alors une montée assez longue et pénible sur la 3^e dénommée « pieds dans l’eau. » Arnaud, maître de la carte, subissant le départ « trop » rapide imposé ne peut pas gérer l’orientation et l’équipe, paie rapidement ce manque de maîtrise en ne prenant pas l’option de parcours préétabli.  Après avoir perdu 5 minutes, l’écart s’est encore creusé entre l’équipe et beaucoup d’équipes. Cyril a récupéré la carte… La CO se poursuit correctement a un rythme effréné, tant et si bien que les équipes de tête sont rejointes. Laurent accuse le coup de son départ pied au plancher. Le retour sur le village départ pour récupérer les VTT est douloureux et le rythme ne faiblit pas bien au contraire… L’équipe se présente 4^e au moment de récupérer les VTT, en restant de la même composition et sans avoir pu récupérer 30 secondes, les 3 compères repartent en arrière, sur des vélos, à la découverte du parcours balisé, concocté par l’organisation.

Quelques balises sont quand même disséminées, pour preuve de passage, à plusieurs endroits du parcours mais là aussi, des ratés dans l’organisation font perdre du temps à l’équipe qui cherche des balises qui n’existent pas.

 Arnaud souffre du changement de rythme.Il accuse quelques crampes quelques minutes après le départ sur le VTT et la 1^ère équipe mixte les talonnant, c’est sous-pression qu’il s’efforce de suivre Cyril et Laurent.Mi-parcours passé, le plus dur semble être fait. Cyril, véritablement en forme, pousse un peu Arnaud pour l’aider à récupérer, Laurent semble traîner un peu mais suit sans un mot. Après une descente rapide, c’est en 3^e position que les garçons terminent ce parcours VTT de 20km.La 3^e partie du raid est une nouvelle CO d’environ 9km, Brice, frais est prêt… Prêt à partir et à relayer l’un des 3 membres. Arnaud se désigne, se sentant trop fatiguer et pensant que c’est la meilleure solution pour l’équipe.

Laurent, lui aurait bien cédé sa place mais ne bronche pas et part dans le sillage de Cyril et Brice, lancé tel un bulldozer, content de lâcher les chevaux après avoir tant rongé son frein.

 Pendant ce temps et assez rapidement, Laurent montre des signes de faiblesse. Il s’est accroché grâce au tendeur à Brice. Cyril, lui, maîtrise bien la CO. Les choses se corsent un petit lors de la montée dans un long chemin sinueux pour récupérer les vignobles, là où se trouve la 2^nde balise de ce parcours. Laurent, déshydraté, n’arrive plus à lever les pieds, le sur-régime imposé par Brice lui provoque des points de côté douloureux et après s’être décroché du tendeur, c’est à distance qu’il essaye péniblement de suivre ses coéquipiers. La fin de parcours de la CO est proche pour les LISKER homme alors que l’équipe se rapproche du lieu de départ du canoë, une équipe les rattrape, Laurent essaye d’accélérer, cela ne semble pas possible et la 3^e place est perdue. L’équipe arrive enfin sur le lieu de départ du canoë où Arnaud attend l ‘équipe, prêt à remplacer … Laurent… Au grand damne de Cyril qui n’avait pas prévu de se jeter « à l’eau. » Arnaud joint le geste à la parole et tombe dans l’eau alors qu’il venait à peine de monter sur son kayak. Cyril est en course depuis le début du raid et n’a pas eu de répit. Arnaud est seul sur son kayak que l’équipe a judicieusement accroché au canoë des 2 autres.L’équipe défend tant bien que mal sa 4e place et gère difficilement les 2 bateaux accrochés l’un à l’autre, le courant et l’effort physique. 

Un rapide se présente, une équipe double, coupant à travers un genre de canal offrant un raccourci au travers du méandre et qui semble dépourvu de difficulté technique… Vu trop tard, les 3 matelots se lancent dans les rapides qui projettent énergiquement les bateaux sur le bord du fleuve… La vitesse alliée à la force de l’eau, envoient nos 3 raideurs… dans l’eau…

Un petit coup de panique, ajouté à un fou rire et Arnaud, remonté sur son kayak essaye de repêcher ses 2 équipiers pendant que Cyril, désabusé de s’être retrouvé sur un canoë, se laisse aller au gré du courant. Arrive enfin la bouée qui indique la fin du parcours. Après l’avoir contourné, ils arrivent enfin sur la berge et peuvent enfin remonter sur la ligne d’arrivée après avoir déposé les 2 engins de torture.