Communauté des sports d'endurance

Comme vous pourrez le voir dans le titre de mon récit, cette petite course de village, organisée pour la deuxième fois, l’an dernier par le village de Névian (départ et arrivée) et cette année par le village de Bizanet remporte de plus en plus de succès (+ 300 participants), et c’est pas fini ! Normal, une organisation parfaite, un parcours valloné, un vue panoramique exceptionnelle. Voici l’adresse du site, pour plus de détails : http://www.fouleoliennes.com/

 

Le départ est donné à 9 heures, devant la cave coopérative. C’est le kikoureur Macoco Junior qui sera au micro et animera cette manifestation sportive d’une voix de Maître !

 

La foule de coureurs s’élance toujours aussi vite sans se soucier des difficultés annoncées. Peu importe, ils sont forts les premiers. En ce qui me concerne, je préfère la prudence, sachant la montée qui m’attend. Ca commence par du plat, puis faux plat montant, puis petit rampailloux qui casse biens les jambes et ça continue, ça monte, ça monte, et je monte, je monte… pendant 2 km.

 

Une rampe de douche légère a été installée en haut de la côte. Ca fait du bien. Nous traversons maintenant un petit bois vallonné. Je marche un peu pour récupérer, j’essaye de gérer au mieux pour pas me mettre dans le rouge. Nous arrivons au niveau de la première éolienne. La crête des 21 éoliennes a une distance de 4 km allée-retour. C’est une succession de montée et de descente. La vue est magnifique, mais la difficulté de ce parcours m’empêche de l’apprécier comme il le faudrait. Je croise le premier coureur. Puis tous les autres. Ca pourrait être décourageant, mais au contraire, c'est amusant et motivant ces quelques mots échangés entre coureurs. Je vois au loin ma famille qui est venue m’encourager. Dès que je passe devant eux et que je les entends, ça me donne des ailes,  j’arrive même à doubler quelques personnes.

 

J’arrive à la 21^ème éoliennes, la moitié de la course est passée, reste la partie la plus facile, donc la plus rapide. J’attrape une bouteille d’eau et avale un gel (ça me rassure). Je marche un peu, et en avant pour la deuxième moitié.

 

La crête est finie, reste 3 km. Je parcours le petit bois vallonné. Qui s’achève par une courte montée assez dure.  Maintenant, ce n’est plus que de la descente. Il faut tout de même rester vigilant, car le chemin est très caillouteux. Je me penche légèrement en avant et anticipe le placement de mes pieds en faisant de grandes enjambées. Le chemin de terre laisse la place au bitume. Ca descend encore. On peut voir la bâtisse de l’école et de la cave coopérative de Bizanet. Plus que 500 mètres. Allez, allez courage ! Un virage, puis un autre, ça y est je voie l’arche bleue de l’arrivée. J’essaye d’accélérer et je franchis la ligne en 1 h 3 mn 1 s. Macoco Junior s’éclate au micro (merci de tes commentaires à mon passage, j’ai entendu !)

 

Je retrouve quelques copines, on discute de la course, on échange nos impressions. Il règne une bonne ambiance dans ce petit village de l’Aude.

Rien à dire de négatif sur cette course, que du bon. J’espère qu’elle deviendra comme le trail de Gruissan ou la Barberousse, une des incontournables courses pédestres de la région.

 

A l’année prochaine !