Kikourou.net

Pour l'activation du kit pour temps chaud, est-ce 100 % au doigt mouillé, ou bien y a-t-il des critères objectifs sur lesquels la décision peut s'appuyer ? Ça m'intéresse en tant que météorologue ^^

La différence n'est pas énorme... c'est +d'eau, une casquette saharienne ou équivalent, des lunettes de soleil et de la crème solaire.

Et bien le chaud se confirme

Chaleur, orage, c'est bien ca me rappellera l'édition 2023.

Hâte d'y être même si j'avoue que le seul objectif c'est les Running Stone, même si c'est le mal absolu. Pour le reste c'est course avec les copains, et me dépêcher de me doucher pour retourner sur le parcours encourager ma moitié qui sera également sur la course. Gros objectif pour elle qui n'aura jamais fait une course aussi longue.

Les gpx sont disponibles.

Bon bah sans surprise kit temps chaud activé.

...pas encore pour le Monistrail de dimanche.

Le départ du 100M se fait avenue du Gévaudan comme indiqué sur le guide coureurs et tel que l'an passé, ou bien place du Breuil comme sur la trace GPX ?

1re course "by UTMB" pour moi et, comme la grande soeur de fin août, c'est très pro : navettes, ravitos nombreux qui ont permis de gérer la chaleur de plomb (même s'il y a eu beaucoup d'abandons sur l'ultra et le 80), armée de bénévoles tous plus sympas les uns que les autres, balisage parfait.
Je ne connaissais pas trop la région, donc j'ai bien aimé le parcours avec quelques jolis points de vue. Le dénivelé est très inégalement réparti et 3-4 raidards qui ont fait chauffer les cuisses et encore plus sous le cagnard.
Dernier point positif : l'accessibilité en train.

Bon, désolé tous les kikoureurs qui étaient présents, on aurait du faire un bouzinage des courses, mais comme dit par ailleurs, y'avait un peu de concurrence à côté sur des courses "bouzinables" (Livetrail : Bouzin ne fonctionne facilement qu'avec lui) et, surtout, il ne faut pas hésiter à demander un peu à l'avance, histoire qu'on puisse se préparer (configurer un Bouzin, il n'y a que jpoggio et moi qui pouvons le faire et, en ce moment, y'a un peu de travail manuel à faire à l'avance en attendant que Jacques finalise la lecture automatique des kivaous).

Malheureusement, donc, j'ai improvisé un Bouzin pour le Haut-Giffre pour des raisons purement personnelles, mais me suis intéressé trop tard à l'Andorre, à l'UTPMA et au Saint-Jacques.....

J'ai mes "pierres qui courent" ....
Évidemment ce n'était pas l'objectif du week-end.
Côté orga, c'est très impressionnant cette grosse machine, mais au final ça donne un grand confort pour les coureurs. Navettes, balisage, ravito, suivi, après course,.... Tout est parfaitement cadré. Ça n'empêche pas l'ambiance sympa aux ravitos et à l'arrivée.
Côté course, j'ai rarement pris autant de plaisir, du début à la fin. J'ai eu l'impression de maîtriser tous les paramètres : Rythme de course, alimentation, épisodes de pluie...
Jusqu'à l'arrivée avec la montée de la cathédrale sous les encouragements déchaînés
A noter que la météo était caniculaire le samedi pour l'ultra et le 100K...et parfaite le dimanche ; on a évité les gros orages et donc un potentiel arrêt de la course.

4 pierres qui courent également dans l'escarcelle !
Ce fut vraiment dur sous la chaleur et au prix d'une (très) longue pause à Monistrol où j'ai laissé filer 200 places. Mais bien arrivé, sans plus de douleur et c'est toujours l'essentiel.
Orga super pro effectivement, mais au vu du prix du dossard, on a tendance à se comporter beaucoup plus comme un consommateur et à trouver cela normal. Il n'en reste pas moins des bénévoles sur lesquels tout repose et qui méritent des louanges.

J'appréhendais la chaleur, j'ai eu raison...
Partis sur le 81km, j'ai été bien uniquement le matin pendant 2h30/3h environ. Très facile, tout se passait bien. Et puis d'un coup je sens que ca ne va plus, je casse de suite mon allure, continue de boire, mais non. Ca chauffe beaucoup trop pour moi. J'essaye de me faire une grosse pause à l'ombre près d'un ruisseau, mais sans grand résultat.
Les copains me rattrapent et m'embarquent. Ils arrivent à me faire trottiner, mais je suis à bloc pour les suivre et décroche finalement autour du lac.
Pause, j'arrive à peine à manger et boire, mais ca me va car ca fait déjà quelques heures que plus rien ne passe. Sauf qu'en sortant du ravito, ca ressort. Je sais qu'il reste 3 petites mais difficiles bosses et qu'ensuite ca descend sur Le Puy. Je sais qu'en marchant je suis large pour finir. Mais je sais qu'à chaque pas je tape sérieusement dans mon capital santé.
Une bosse, puis 2, et je me dis qu'il faut que j'abandonne c'es la plus sage des décisions. Mais je n'aurais même pas l'occasion d'aller le faire. Je titube et me rallonge à l'ombre. Coup de bol énorme car on est à ce moment sur une piste, un 4x4 d'un bénévole passe, me voit, et me ramasse. Fin de course.

Les conditions météo font partis du jeu, malheureusement chez moi l'alimentation c'est souvent délicats, mais le combot alimentation chaleur ne m'aura laissé aucune chance.

Sur le papier et 3 mois avant ça avait l'air facile.
Première remarque : un 80km ça reste 80km, qu'on le veuille ou non.
Deuxième remarque : le dénivelé est très inégalement reparti sur cette course.
20,5k et 1300d+ en 2h50
32k et 1800d+ en 4h48
Après 60k on avait 3000d+
Sur les 22k suivants il n'y a que 300d+.
Bref ce n'est vraiment pas à prendre à la légère.
Le dénivelé n'est pas technique, on circule sur des sentiers propres, secs.

Le facteur météo à été très handicapant, la chaleur présente dès le milieu de la matinée.
Heureusement les ravitos sont très fréquents et 2 ou 3 points d'eau supplémentaires nous ont permis de faire tomber la température. C'était un délice que de s'arroser complètement dans les ruisseaux, les fontaines communales. Le % de DNF a dû être significatif...
Les ravitos étaient bien achalandés, mais après 12h00 j'ai perdu l'appétit. Seul le bouillon de vermicelles m'a fait beaucoup de bien . La plupart du temps je me suis contenté de mes snacks et de quelques morceaux ramassés sur les ravitos. J'ai bu beaucoup d'eau comme tout le monde. Le lac du Bouchet était un havre de paix, ombre et de quoi se reposer avant de repartir pour les dernières difficultés. La remontée vers le Mont Devès se fait en 2 (3?) parties très pentues heureusement pas trop longues. Après c'est un profil descendant jusqu'au Puy. Il faut avoir encore du jus et trottiner ou marcher rapidement. J'ai essayé de prendre un gel à 5km de l'arrivée pour de donner un dernier élan, mais l'estomac n'a pas supporté. À l'arrivée, la petite bière n'est pas passée non plus. Impasse sur le repas offert, rien ne passe.
C'est un trail magnifique, les chemins sont accessibles, pas techniques, la difficulté est vraiment au rendez-vous. Ne sous-estimez pas sa difficulté !
La ville du Puy magnifique.

Pour compléter....avez vous apprécié cette magnifique région :

Peu après Alleyras (km 84) j'ai rebroussé chemin, scotché par la chaleur. C'était la première sortie de l'année par temps très chaud. Je n'ai pas voulu prendre de risque, DNF.

coco38 a écrit:Pour compléter....avez vous apprécié cette magnifique région :

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Après Tiranges l'an dernier et le Puy-en-Velay cette année, je suis conquis par la Haute-Loire
C'est tellement beau