Bonjour à toutes et tous,
J'avance, Trois de plus

Mais aussi trois de moins que les 6 prévus.
Au tout début, quand la map était vierge, j'arrivais assez bien à programmer mes déplacements. D'autant plus que j'ai commencé pendant le COVID donc pas de sorties hors de France, pas de voyage, pas de compétitions. La planification était vraiment plus simple. Plus temps passe et plus c'est compliqué. Forcément.
Dans mon programme il y avait deux PCD sans le moindre intérêt que je devais faire début juillet en prétextant d'aller flasher des mosaïques à Amiens. La météo étant atroce j'ai renoncé aux 2 PCD le dimanche et je me suis reposé (c'est bien aussi).
J'ai pris un billet de train pour Amiens pour le mardi pour aller au moins flasher les mosaïques mais mon train à été supprimé à cause d'un incendie sur la voie. Y'a des fois, ça veut pas. Le 76 et le 80 attendront
Mais sinon, la suite s'est déroulée sans accroc, si ça vous dit, je vous raconte :
PréambuleAprès mon fail épique au 70.3 de Nice (finisher en lambeaux en 7h27), j'avais décidé de redescendre sur la distance inférieure mais sur des organisations un peu costaudes. Parmi les M costauds, ce que j'ai trouvé de plus velu c'est l'Altriman et, comble de coup de bol, la station de ski où il se déroule se trouve à 20 min en voiture des points de départ de 2 PCD et pas des moindres, les pics Carlit et Madrès. C'était l'occasion rêvée de faire d'une pierre trois coup.
51e PCD : Le bois de Viellecour en DordogneJe trace mon itinéraire dans Google map entre la maison et la station et je regarde ce qu'il y a à mi-chemin car je ne veux/peux pas faire la route en une fois (et Madame en bonne Parisienne n'a pas le permis). Parmi toutes les horreurs qui jalonnent mon chemin, le moins craignos semble être celui de la Dordogne. Va pour ce point perdu dans un bois où d'après Strava et Garmin personne ne met jamais un orteil. Je trouve néanmoins un parcours qui passe tout près et qui semble assez prisé par les traileurs du coin. Et contre toute attente, cette sortie trail qui se passe à 99% en Haute Vienne est super sympa. Je fais juste une petite incursion en Dordogne par un chemin privé et mal entretenu, vise ce qui doit être le PCD sans trop en être certain et me valide la sortie parce que j'ai donné de ma personne et que j'ai les mollets en feu après avoir traversé des champs d'orties.
https://www.strava.com/activities/1506531714152e PCD : Le pic Carlit en Pyrénées OrientalesLe but réel de ma visite n'est pas l'altriman. Je suis content de le faire mais je ne suis pas bien entraîné notamment en vélo. Mon but ultime c'est cette rando mythique, considérée comme difficile avec pas mal d'escalade facile mais pour le Parisien que je suis, en montagne, rien n'est facile.
Impossible de dormir la veille, je pars donc au petit matin avec à peine deux heures de sommeil, le trail de la veille et les 6 heures de routes dans les pattes. état second pendant la première partie puis ensuite ça déroule. L'escalade ne me pose aucun problème, je n'ai pas le vertige, l'arrivée au sommet est un grand moment. Inoubliable.
https://www.strava.com/activities/15077144149Interlude AltrimanC'est un peu hors sujet mais bon... Le samedi, les triathlètes du full et du half vont vivre une drôle de journée. Des orages de fous éclatent dans tout le département placé en vigilance orange. Le vélo est raccourci, la course aussi pour ceux du full qui se tapent des litres de pluie, des éclairs, de la grèle, la pire édition depuis que cette course existe.
Le lendemain, tout est parfait, je n'ai donc pas le droit de me plaindre.
Sauf que.
C'est un triathlon de montagne. Un truc de montagnards quoi.
Mass start à 1600 mètres d'altitude pour un raz des villes, ça marche pas. 500 mètres avant de retrouver ma nage.
Arrivé sur le vélo, pas d'eau (bidon oublié), pas de jambes, pas de cardio, pas de watt, pas de mental.
45 bornes avec 1100 mètres de D+ dont le col de Creu qui me laisse en morceaux, déshydraté, éthéré et incapable de courir.
Et comme la course, c'est en gros comme un PCD à savoir 11 bornes de trail avec 330 mètres de D+, bah je finis à peu près dans le même état qu'à Nice (allez un peu meilleur état quand même).
Le triathlon, c'est trop dur
53e PCD : Le pic Madrès dans l'AudeHeureusement, à défaut d'être rapide et efficace, je récupère vite donc 6h30 debout pour aller s'attaquer au pic de Madrès. Je savais que ça serait moins beau et moins chouette que le Carlit, donc je n'en attendais rien et en retour, je n'ai pas eu grand chose de plus.
Ma Chérie m'accompagne et en général quand on dépasse les 700 mètres de D+, elle est grognon. Donc je décide d'y aller cool mais en vrai ça m'arrange parce que je commence quand même à être un peu cuit là.
La balade est agréable, on s'arrête souvent, on pique nique même avant d'arriver au sommet mais on y arrive. La vue en haut n'est pas inoubliable mais c'est sympa quand même. Le retour est monotone.
Il faut dire que normalement le Madres se grimpe depuis le col de Jau, à presqu'une heure de voiture, j'ai préféré partir de l'autre côté de Real, à 10 minute de la station. Si je le refais, ça sera par la voie normal qui est peut-être plus sympa.
https://www.strava.com/activities/15110324444ConclusionTrois de plus donc, et pas un de plus. J'ai vainement cherché un stop possible en remontant vers la Normandie, mais tout ce qui était sympa à faire sur le chemin est désormais fait. Il reste des PCD vraiment tout claqués, des trucs au bord d'une route, dans un pauvre champs, rien qui ne justifie que je gonfle madame qui est déjà d'une patience infinie donc pour cet été c'est terminé.