Re: Echappée Belle 2019-parce qu'on <3 les cailloux tout dou
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Moi aussi, j'ai fait l'exercice du CR express.
Sûrement que je ne ferai pas plus (voir celui de 2017 plus complet, j'ai quasi tout fait pareil niveau matos et bouffe)
De mon côté donc, j'avais comme idée de reproduire ma gestion 2017, à défaut d'avoir la même préparation et la même forme.
J'ai même vaguement hésité à venir, fatigué par un utb raté, un déménagement et une dernière ligne droite en vacances pas très EB-compatible.
Vik m'a alors botté les fesses et à fait le tour operator pour me motiver.
Après un périple du fin fond de la Bretagne, j'étais donc au départ, fatigué mais bien content, surtout des bonnes conditions météo prévues.
Départ assez tranquille, doublé de toutes part alors qu'il y avait au moins 200 personnes devant...
Montée avec xsbgv, bipbip73, albacor, le keke, peno38.
Je commence à sentir une gêne au tibia dès la 1ere heure.
Passage à 4 secondes près comme en 2017 au 1er ravito et une 343eme place qui me réjouit à nouveau (voir récit 2017).
La suite, c'est un pit-stop de 1'30 et du pacman jusqu'à la croix, après avoir abandonné xsbgv sur un nouveau arrêt express à la pra.
Gros plaisir dans la montée à belledonne, j'ai l'impression d'être le seul.
Dans la descente vers freydanne, je discute Bretagne avec Pierre Leboucher, skipper.
Passage à Jean collet avec le plaisir de croiser et retrouver fildar et arclusaz au niveau du lac blanc.
Je sens de plus en plus mon tibia douloureux mais la douleur ne me freine pas encore trop.
Léger coup de mou à la mine de fer suite à un ravito de Jean collet bâclé du fait de sa petitesse par rapport au monde présent.
Je temporise car je sais que de la brèche de la roche fendu jusqu'au col de la vache, faut pas se rater sinon c'est terrible.
Je prends le temps au habert d'aiguebelle et consulte l'équipe médicale pour la 1ere fois.
J'ai le tibia rouge sur quelques centimètres et ça semble une periostite(Pas eu depuis l'adolescence).
Le gars de medic émet l'hypothèse du manchon baissé sur le tibia qui aurait fait un point de compression...ça se tient.
Un doliprane et je repars, j'avance bien dans aigleton et la vache mais la descente devient pénible et douloureuse.
Au PM du cul de la vieille, j ai droit à un profenid même si ni moi ni les docs ne sont trop pour.
J'arrive au pleynet en bonne forme mais inquiet par la douleur.
J'y croise fred_1_1 qui attend les coureurs au bout du rouleau pour les rebooster.
Moi ça va, je me change, supprime les manchons, passe en hoka pour amortir dans les descentes puis je mange et repars.
J'avais prévu de dormir au pleynet mais 21h c'est vraiment trop tôt.
Gros coup de fatigue dans la montée de la valloire, je me retiens de mettre le clignotant pour dormir dans le ravin et j'arrive à la valloire où coup de chance, la cabane est dispo.
1h de dodo coupé par le froid, le clairon à chaque arrivée et la frontale dans la figure par ceux qui rentrent.
Je repars bien mieux direction gleysin.
J'enchaîne la montée au moretan en cueillant des framboises mais nouveau coup de fatigue avant l'oule. J'obtiens le droit de dormir 30 minutes au refuge et ça va mieux à nouveau ensuite.
La descente du moretan est horrible alors que je l'adore habituellement.
Sur la moraine, j'ai l'impression que mon tibia va se casser à chaque pas puis je suis pas hyper rapide dans les blocs avant le lac.
Grosse remise à niveau à perioule pour le top des ravitos...patates chaudes, nouilles chinoises et fromage.
Jusqu'à super collet, ça va pas trop mal sauf la descente dans la forêt et surtout la crête avant la BV, je sers les dents mais j'ai mal.
J'ai prévu d'être rapide au ravito, ce que je suis sauf que je passe voir les podologues et j'ai droit à analyse + pose de K-tape et même photo du tibia tellement ça devient rouge et gonflé. On reste sur l'hypothèse periostite. Le doc me demande si je veux continuer...plutôt même si je me pose des questions en réfléchissant à ce qu'il reste (et toutes les descentes).
Je repars en digestion puis après 1 kg de myrtilles dans la descente de claran, ça va mieux et je gère sur une jambe et 1/2 et le tape déjà décollé.
Je prends un éclat en fin de montée au refuge des ferices, je fais un arrêt manger et boire bénéfique au seul passage à l'ombre avant d'arriver sur la crête, j'ai le privilège d'avoir une dose de potion magique( bière bretonne) au PM d'arpingon et après une descente sur les bâtons et une jolie relance sur les faux plats avant Val pelouse.
C'est rageant d'ailleurs car moi qui descend pas mal et qui ne sait pas courir en général, c'est l'inverse...
Val pelouse, super équipe de bénévoles et 2 petites dames qui me bichonnent entre la soupe et surtout les bouts de melon.
J'étais en super forme en 2017 en repartant, là j'ai trop chaud et du mal dans la montée. Et c'est rien par rapport à la descente au gargotton où je rattrape pourtant vince88 pour un petit passage ensemble.
La montée au grand chat ne me transcende pas plus que la fois précédente à part la satisfaction de se rapprocher du but.
Le début de descente est catastrophique, je me vois parti pour 8h de rando.
Je retente un doliprane sans conviction mais au bout de 15-20 minutes, je peux trottiner à 6km/h au lieu de marcher à 4.
Belle relance en bas au pontet, c'est quand même dommage car les jambes vont super bien, 0 douleur.
Arrêt rapide au dernier ravito puis montée assez rapide(moins qu'en 2017) avant l'horrible dernière descente que j'aurais voulu attaquer vues mes jambes (en 2017, les ampoules m'avaient empêché de le faire).
Donc je trottine et j'ai vu sur le live que vik était peut être pas loin devant(sauf si il est en pause au pontet). Je le rattrape et il reprend à courir avec moi. Finalement, c'est lui qui m'attend dès que ça descend trop vite.
Ça fait quand même du bien de discuter, ça passe plus vite et on arrive finalement à aiguebelle en passant tout juste sous les 40h.
Après discussion sur la ligne avec juCB, vik et phil, passage chez le kiné pour vik, et avant de manger, je vais vais voir le docteur car le tibia est vraiment gonflé, rouge aux 2/3 et ça commence à faire le tour.
Finalement, changement de diagnostic, ça ne fait plus inflammation mais infection et le doc penche pour un erysipèle et 10 jours d'antibiotiques.
Après quelques heures de sommeil dans le gymnase, vik m'emmène à albertville a la pharmacie de garde puis on revient profiter de l'ambiance du dimanche matin avec les dernières arrivées, les bénévoles de retour de leur poste.
Merci à tous pour les transports, la gestion de l'hébergement, les moments passés ensemble, c'était un chouette we mais toujours trop court.
Comme le dit vik, s'organiser à plusieurs pour la logistique c'est le top.
Aujourd'hui, c'est un peu soupe à la grimace avec la jambe gonflée et douloureuse et je ne sais pas si je dois regretter d'avoir forcé un peu dessus.
Mais l'échappée belle est une course à part, très rude mais magnifique. Dommage les 20 derniers km qui gâchent un peu les 130 premiers.
Sinon, petite ressemblance
Jano 2017
Jano 2019
Sûrement que je ne ferai pas plus (voir celui de 2017 plus complet, j'ai quasi tout fait pareil niveau matos et bouffe)
De mon côté donc, j'avais comme idée de reproduire ma gestion 2017, à défaut d'avoir la même préparation et la même forme.
J'ai même vaguement hésité à venir, fatigué par un utb raté, un déménagement et une dernière ligne droite en vacances pas très EB-compatible.
Vik m'a alors botté les fesses et à fait le tour operator pour me motiver.
Après un périple du fin fond de la Bretagne, j'étais donc au départ, fatigué mais bien content, surtout des bonnes conditions météo prévues.
Départ assez tranquille, doublé de toutes part alors qu'il y avait au moins 200 personnes devant...
Montée avec xsbgv, bipbip73, albacor, le keke, peno38.
Je commence à sentir une gêne au tibia dès la 1ere heure.
Passage à 4 secondes près comme en 2017 au 1er ravito et une 343eme place qui me réjouit à nouveau (voir récit 2017).
La suite, c'est un pit-stop de 1'30 et du pacman jusqu'à la croix, après avoir abandonné xsbgv sur un nouveau arrêt express à la pra.
Gros plaisir dans la montée à belledonne, j'ai l'impression d'être le seul.
Dans la descente vers freydanne, je discute Bretagne avec Pierre Leboucher, skipper.
Passage à Jean collet avec le plaisir de croiser et retrouver fildar et arclusaz au niveau du lac blanc.
Je sens de plus en plus mon tibia douloureux mais la douleur ne me freine pas encore trop.
Léger coup de mou à la mine de fer suite à un ravito de Jean collet bâclé du fait de sa petitesse par rapport au monde présent.
Je temporise car je sais que de la brèche de la roche fendu jusqu'au col de la vache, faut pas se rater sinon c'est terrible.
Je prends le temps au habert d'aiguebelle et consulte l'équipe médicale pour la 1ere fois.
J'ai le tibia rouge sur quelques centimètres et ça semble une periostite(Pas eu depuis l'adolescence).
Le gars de medic émet l'hypothèse du manchon baissé sur le tibia qui aurait fait un point de compression...ça se tient.
Un doliprane et je repars, j'avance bien dans aigleton et la vache mais la descente devient pénible et douloureuse.
Au PM du cul de la vieille, j ai droit à un profenid même si ni moi ni les docs ne sont trop pour.
J'arrive au pleynet en bonne forme mais inquiet par la douleur.
J'y croise fred_1_1 qui attend les coureurs au bout du rouleau pour les rebooster.
Moi ça va, je me change, supprime les manchons, passe en hoka pour amortir dans les descentes puis je mange et repars.
J'avais prévu de dormir au pleynet mais 21h c'est vraiment trop tôt.
Gros coup de fatigue dans la montée de la valloire, je me retiens de mettre le clignotant pour dormir dans le ravin et j'arrive à la valloire où coup de chance, la cabane est dispo.
1h de dodo coupé par le froid, le clairon à chaque arrivée et la frontale dans la figure par ceux qui rentrent.
Je repars bien mieux direction gleysin.
J'enchaîne la montée au moretan en cueillant des framboises mais nouveau coup de fatigue avant l'oule. J'obtiens le droit de dormir 30 minutes au refuge et ça va mieux à nouveau ensuite.
La descente du moretan est horrible alors que je l'adore habituellement.
Sur la moraine, j'ai l'impression que mon tibia va se casser à chaque pas puis je suis pas hyper rapide dans les blocs avant le lac.
Grosse remise à niveau à perioule pour le top des ravitos...patates chaudes, nouilles chinoises et fromage.
Jusqu'à super collet, ça va pas trop mal sauf la descente dans la forêt et surtout la crête avant la BV, je sers les dents mais j'ai mal.
J'ai prévu d'être rapide au ravito, ce que je suis sauf que je passe voir les podologues et j'ai droit à analyse + pose de K-tape et même photo du tibia tellement ça devient rouge et gonflé. On reste sur l'hypothèse periostite. Le doc me demande si je veux continuer...plutôt même si je me pose des questions en réfléchissant à ce qu'il reste (et toutes les descentes).
Je repars en digestion puis après 1 kg de myrtilles dans la descente de claran, ça va mieux et je gère sur une jambe et 1/2 et le tape déjà décollé.
Je prends un éclat en fin de montée au refuge des ferices, je fais un arrêt manger et boire bénéfique au seul passage à l'ombre avant d'arriver sur la crête, j'ai le privilège d'avoir une dose de potion magique( bière bretonne) au PM d'arpingon et après une descente sur les bâtons et une jolie relance sur les faux plats avant Val pelouse.
C'est rageant d'ailleurs car moi qui descend pas mal et qui ne sait pas courir en général, c'est l'inverse...
Val pelouse, super équipe de bénévoles et 2 petites dames qui me bichonnent entre la soupe et surtout les bouts de melon.
J'étais en super forme en 2017 en repartant, là j'ai trop chaud et du mal dans la montée. Et c'est rien par rapport à la descente au gargotton où je rattrape pourtant vince88 pour un petit passage ensemble.
La montée au grand chat ne me transcende pas plus que la fois précédente à part la satisfaction de se rapprocher du but.
Le début de descente est catastrophique, je me vois parti pour 8h de rando.
Je retente un doliprane sans conviction mais au bout de 15-20 minutes, je peux trottiner à 6km/h au lieu de marcher à 4.
Belle relance en bas au pontet, c'est quand même dommage car les jambes vont super bien, 0 douleur.
Arrêt rapide au dernier ravito puis montée assez rapide(moins qu'en 2017) avant l'horrible dernière descente que j'aurais voulu attaquer vues mes jambes (en 2017, les ampoules m'avaient empêché de le faire).
Donc je trottine et j'ai vu sur le live que vik était peut être pas loin devant(sauf si il est en pause au pontet). Je le rattrape et il reprend à courir avec moi. Finalement, c'est lui qui m'attend dès que ça descend trop vite.
Ça fait quand même du bien de discuter, ça passe plus vite et on arrive finalement à aiguebelle en passant tout juste sous les 40h.
Après discussion sur la ligne avec juCB, vik et phil, passage chez le kiné pour vik, et avant de manger, je vais vais voir le docteur car le tibia est vraiment gonflé, rouge aux 2/3 et ça commence à faire le tour.
Finalement, changement de diagnostic, ça ne fait plus inflammation mais infection et le doc penche pour un erysipèle et 10 jours d'antibiotiques.
Après quelques heures de sommeil dans le gymnase, vik m'emmène à albertville a la pharmacie de garde puis on revient profiter de l'ambiance du dimanche matin avec les dernières arrivées, les bénévoles de retour de leur poste.
Merci à tous pour les transports, la gestion de l'hébergement, les moments passés ensemble, c'était un chouette we mais toujours trop court.
Comme le dit vik, s'organiser à plusieurs pour la logistique c'est le top.
Aujourd'hui, c'est un peu soupe à la grimace avec la jambe gonflée et douloureuse et je ne sais pas si je dois regretter d'avoir forcé un peu dessus.
Mais l'échappée belle est une course à part, très rude mais magnifique. Dommage les 20 derniers km qui gâchent un peu les 130 premiers.
Sinon, petite ressemblance
Jano 2017
Jano 2019