Modérateur: Modos
Galopaïre a écrit:
En serait-il de même dans le sujet qui nous préoccupe, le fait de s'attacher à un journal de marche nous éviterait peut-être de rentrer dans un automatisme soporifique qui limiterait la performance et surtout l'effort.
aroche a écrit:Galopaïre a écrit:
En serait-il de même dans le sujet qui nous préoccupe, le fait de s'attacher à un journal de marche nous éviterait peut-être de rentrer dans un automatisme soporifique qui limiterait la performance et surtout l'effort.
Oui, en dehors de ma très modeste expérience en kayak sur des longues distances ou les retours que j'en ai ( ski alpinisme, trail ou vélo) me font tous penser qu'il y a une réelle "plus valu performance" à opter pour cette disposition mentale sur un ultra
Sans cap tout bateau finit par dériver .... et le seul fait de toucher la ligne n'est pas systématiquement le seul et meilleur fil directeur à se fixer...
Alain
leptichat a écrit:Perso, je ne me fixerai jamais un tableau avec mes horaires de passages, tant que j'avance, j'avancerai, je n'aime pas la contrainte, je suis une indisciplinée, et je suis trés souvent gentille avec moi même..j'aime tt faire au feeling, avancer un pas de plus c'est un pas en moins...
Je rigole de ces gens qui vont peser combien ils vont manger de semoule sur leurs randos, je pleins ces gens qui vont calculer leurs calories, et je plains ces gens juste parce qu'ils ont fait un tableau qu'ils doivent avancer dare dare mais, ce tableau de marche, n'est qu'une prévision qui ne tient pas en compte les imprévus.. je trouve que à notre niveau, le mieux est de prendre plaisir..la vie est déjà pleine de contrainte pour que même dans notre loisirs on s'ajoute une couche de stress
Chacun sa philosophie, celle là, c la mienne, qui m'a jamais déçue
Galopaïre a écrit:Le fait que j'ai un tableau sur moi ne me rend absolument pas accro au chrono et dépendant de lui.
jean-phi a écrit:Sujet intéressant.
Côté mental, sur ultra, je trouve très difficile de rester vraiment à fond sur l'objectif tout le long de la course. Et ceci entraîne, de facto, une baisse de régime et de la perte de temps sur le chrono final, tu as raison.
Ca doit pouvoir se travailler à l'entraînement. La question reste comment ? Car j'ai beau lire tous les conseils prépa mentale etc... moi je n'y trouve rien qui soit une aide réelle.
Alors oui, côté entraînement "classique", le fait de faire un job de répétition avec des WE chocs qui vont nous permettre de répéter le geste du jour J dans des conditions quasi similaires vont être une aide. Oui les recos vont être un atout énorme lorsque l'on se sentira moins bien, on saura visualiser ce qui a été parcouru et ce qu'il reste et surtout la difficulté qu'il reste. Mais quid de tout cela si l'on n'a pas la possibilité de faire des recos ou des WE chocs ? Comment se préparer mentalement au plus juste pour tout donner si l'on n'a aucun repère particulier de la course ? Quelle approche mentale on peut avoir pour appréhender la difficulté et (se) donner la capacité à aller plus haut dans les tours ? Parce que, oui, je suis d'accord, on se sous estime souvent sur ultra. La faute certainement a une appréhension de la distance, du D+, d'une prépa peut être mal passée pour plein de raisons. Mais les semaines qui précèdent et le jour J, comment faire pour être en capacité de tout donner ?
Je n'ai pas trouvé de réponse à ce jour sur le sujet...
PS : Suis peut être hors sujet avec toutes ces questions !
jean-phi a écrit:Sujet intéressant.
Côté mental, sur ultra, je trouve très difficile de rester vraiment à fond sur l'objectif tout le long de la course. Et ceci entraîne, de facto, une baisse de régime et de la perte de temps sur le chrono final, tu as raison.
Ca doit pouvoir se travailler à l'entraînement. La question reste comment ? Car j'ai beau lire tous les conseils prépa mentale etc... moi je n'y trouve rien qui soit une aide réelle.
Alors oui, côté entraînement "classique", le fait de faire un job de répétition avec des WE chocs qui vont nous permettre de répéter le geste du jour J dans des conditions quasi similaires vont être une aide. Oui les recos vont être un atout énorme lorsque l'on se sentira moins bien, on saura visualiser ce qui a été parcouru et ce qu'il reste et surtout la difficulté qu'il reste. Mais quid de tout cela si l'on n'a pas la possibilité de faire des recos ou des WE chocs ? Comment se préparer mentalement au plus juste pour tout donner si l'on n'a aucun repère particulier de la course ? Quelle approche mentale on peut avoir pour appréhender la difficulté et (se) donner la capacité à aller plus haut dans les tours ? Parce que, oui, je suis d'accord, on se sous estime souvent sur ultra. La faute certainement a une appréhension de la distance, du D+, d'une prépa peut être mal passée pour plein de raisons. Mais les semaines qui précèdent et le jour J, comment faire pour être en capacité de tout donner ?
Je n'ai pas trouvé de réponse à ce jour sur le sujet...
PS : Suis peut être hors sujet avec toutes ces questions !
lalan a écrit:Pour avoir envie de ce "donner " en course,il faut peut etre réduire son nombre d'inscription sur l'année afin d'arriver le J et de vouloir en découdre avec soi meme. Maximum 4 course ?
Je comprends que beaucoup de coureurs se mettent en mode balade afin de profiter des paysages et d'arriver en forme le lundi au boulot
Sabzaina a écrit:Oui c'est peut-être cela aussi l'objectif de certain(e)s d'entre nous: finir en bon état pour pouvoir continuer, continuer, continuer...
vinch64 a écrit:Le sujet dans son principe est très intéressant mais Alain, je ne comprends pas pourquoi tu utilises le terme de "risqué".
A part avoir des regrets en sachant qu'on aurait pu faire mieux, je ne vois pas quel "risque" on prend à faire une course (et quelque soit sa longueur) en mode balade rapide.
Mais ceci n'est que mon avis de poireau de 3ème tiers de classement!
leptichat a écrit:aroche a écrit:Galopaïre a écrit:
En serait-il de même dans le sujet qui nous préoccupe, le fait de s'attacher à un journal de marche nous éviterait peut-être de rentrer dans un automatisme soporifique qui limiterait la performance et surtout l'effort.
Oui, en dehors de ma très modeste expérience en kayak sur des longues distances ou les retours que j'en ai ( ski alpinisme, trail ou vélo) me font tous penser qu'il y a une réelle "plus valu performance" à opter pour cette disposition mentale sur un ultra
Sans cap tout bateau finit par dériver .... et le seul fait de toucher la ligne n'est pas systématiquement le seul et meilleur fil directeur à se fixer...
Alain
Perso, je ne me fixerai jamais un tableau avec mes horaires de passages, tant que j'avance, j'avancerai, je n'aime pas la contrainte, je suis une indisciplinée, et je suis trés souvent gentille avec moi même..j'aime tt faire au feeling, avancer un pas de plus c'est un pas en moins...
Je rigole de ces gens qui vont peser combien ils vont manger de semoule sur leurs randos, je pleins ces gens qui vont calculer leurs calories, et je plains ces gens juste parce qu'ils ont fait un tableau qu'ils doivent avancer dare dare mais, ce tableau de marche, n'est qu'une prévision qui ne tient pas en compte les imprévus.. je trouve que à notre niveau, le mieux est de prendre plaisir..la vie est déjà pleine de contrainte pour que même dans notre loisirs on s'ajoute une couche de stress
Chacun sa philosophie, celle là, c la mienne, qui m'a jamais déçue
jean-phi a écrit:....Côté mental, sur ultra, je trouve très difficile de rester vraiment à fond sur l'objectif tout le long de la course.Ca doit pouvoir se travailler à l'entraînement.
La question reste comment ?
Mais quid de tout cela si l'on n'a pas la possibilité de faire des recos ou des WE chocs ? Comment se préparer mentalement au plus juste pour tout donner si l'on n'a aucun repère particulier de la course ?
Quelle approche mentale on peut avoir pour appréhender la difficulté et (se) donner la capacité à aller plus haut dans les tours ?
Mais les semaines qui précèdent et le jour J, comment faire pour être en capacité de tout donner ?
Sans vouloir t'ennuyer aroche, as-tu des réponses à ce que je pose comme questions ? Ca m'intéresse.
aroche a écrit:anticiper , ne pas se laisser dominer par l'effort , tout cela permet de ne pas sortir de sa bulle
Alain
Kivalao a écrit:La formule vaut de l'or mais ce n'est pas simple à faire quand ça part en vrille. Je vais me faire une antisèche.
aroche a écrit:Kivalao a écrit:
Pour débuter dans cette approche une des stratégies consiste à se fixer, au cours d’entraînements spécifiques, des buts de performance durcis par une augmentation de la difficulté .
On va ainsi jouer par exemple sur la condition de réalisation ( style je me lève à 3h du matin et je file faire mes 2h-3h de fartlek à la frontale)
Alain
jean-phi a écrit:Lassitude, overdose, rejet de l'ultra ? Ou entraînement inadéquat ? C'est à cela que je cherche une réponse.
leptichat a écrit:
C pas un peu risqué pour les filles de sortir à 3h du mat sans escorte??
aroche a écrit:leptichat a écrit:
C pas un peu risqué pour les filles de sortir à 3h du mat sans escorte??
pfff ...Possible .....alors on va monter un agence "d'escorte traileuse" qui a le tel de Strauss-Kahn pour la première escorte ?
Flûte ....je ne suis pas sûr qu'il soit capable de suivre les copines
Alain
aroche a écrit:Il faut aussi parfois SE SURPRENDRE !
Quitter l'ultra , se faire une saison de montée sèche , de trail court,
Quitter les 100 km et autres 24h pour basculer sur des semi ou une belle saison de cross ou l'on va s'éclater avec ses pointes dans la boue !!
L'inverse est tout aussi vrai ...
Basculer du trail au VTT, juste pour le fun etc
Autant de moyens (et bien d'autres encore) pour se re-dynamiser !
Alain
aroche a écrit:Quitter l'ultra , se faire une saison de montée sèche , de trail court,
Tercan a écrit:aroche a écrit:Quitter l'ultra , se faire une saison de montée sèche , de trail court,
Miam miam
C'est ce que je compte faire pour 2013 -> rien qui ne dépasse 4h d'effort.
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