Kikourou.net

Salut,

Je voulais savoir si y en a ici qui ont déjà testé le OMAD en plein entraînement, genre quand tu bosses un trail, un marathon ou même juste du foncier. J’ai maté pas mal de trucs là dessus, apparemment ça marche bien pour sécher, gérer l’insuline et tout ça. Mais moi ce qui me fait cogiter c’est l’énergie au quotidien, et surtout la récup quand t’enchaines les séances quasi tous les jours. Je cherche pas la perf ultime, mon délire c’est plutôt [lien supprimé par la modo, Giovan banni] objectif corps sculpté sans perdre trop de jus ni flinguer le muscle au passage. Du coup je me demande si ça vaut pas plus le coup de le faire à mi-temps, genre 2-3 jours par semaine, histoire de pas tomber en rade totale. Vous avez senti une diff sur vos entrainements, la récup, ou même juste la motiv ? Des retours d’exp un peu concrets seraient top, qu’ils soient bons ou pas.
Merci d’avance

ça semble complétement en opposition avec ce que dit la science de la nutrition et de l'entrainement.
Pratiquer ça est un moyen sur d'atteindre un syndrôme RED-S en temps record mais on attend ton lien commercial vers une méthode nutritionnelle révolutionnaire.
Les apports en particulier en protéines doivent être fractionnés dans la journée pour assurer une disponibilité

Comme ce post va finir en bataille de lien, je commence par un serieux qui résume la vision scientifique actuelle : S’alimenter au quotidien quand on fait du trail

OMAD m'a tuer

pareil pour moi, quelle idee bizarre 1 seul repas par jour

Salut,

J’ai testé l’OMAD pendant quelques semaines en pleine prépa trail, donc je peux te donner un retour concret. Sur le papier, oui ça aide à sécher et à mieux gérer la glycémie, mais en pratique ça demande une grosse adaptation. Les premiers jours, j’avais des sensations de vide à l’entraînement, surtout sur les séances intenses. Même en calant mon unique repas après l’effort, j’avais du mal à reconstituer correctement mes réserves, et la récup musculaire en prenait un coup.

Pour du foncier tranquille, ça passe, mais dès que tu enchaînes les sorties ou que tu as du volume, le déficit calorique et le manque d’acides aminés constants peuvent vite te fatiguer. En plus, il faut réussir à tout caser en un seul repas : protéines, glucides, lipides, micronutriments… pas évident.

En mode 2-3 jours par semaine, pourquoi pas, surtout sur des journées légères ou de repos. Ça peut habituer ton corps à mieux utiliser les graisses, mais il faut rester attentif aux signaux : fatigue, perte de force, blessures. Perso, j’ai fini par revenir à un jeûne intermittent plus classique (16/8), qui est moins contraignant et plus compatible avec l’entraînement quotidien.

Bref, efficace si bien géré, mais pas idéal en pleine charge.

JP Rigoret a écrit:... Ça peut habituer ton corps à mieux utiliser les graisses...

A l'époque de ma grande forme, je me contentais de ne pas manger sur les sorties longues (voire très longues). Il m'a semblé que ça suffisait au corps à apprendre à puiser dans les réserves.

Et sur l'UTPMA, j'avais couru de 0h à 20h, sans manger entre 20h (pasta la veille) et 6h30 (le Lioran) (pas faim pendant les 6,5 premières heures de course)
Là, j'ai encore été impressionné par la capacité du corps à s'adapter, quand on lui donne le temps, les années.

Mais bon, avec un IMC naturel de 19, je n'ai pas vraiment besoin de sécher.
Donc je ne suis pas intéressé par un éventuel lien...