RayaRun a écrit:Galaté57 a écrit:Ici ce n'est pas la notion de légalité dont je parle mais de responsabilité.
Si tu parles de responsabilité morale, je ne vois pas en quoi tel ou tel certificat spécifique va changer quelquechose...
Dans un état de droit, la responsabilité est contingentée par des règles, la loi, ces règles si elles ne sont pas respectées entrainent des conséquences pour celui qui ne les respecte pas il me semble :
- pour l'organisateur qui n'a pas vérifié que le coureur a bien son certif, en cas d'accident pourrait se voir obliger de prendre en charge les frais de soin et de transport du malade que son assurance pourra légitimement refuser de prendre en charge,
- pour le coureur, l'organisateur peut lui interdire de prendre le départ de la course.
Enfin, mais c'est à vérifier, l'assureur, compte tenue de l'épreuve et du risque qu'il pense devoir couvrir peut peut être exiger des mentions complémentaires sur le certificat afin d'éliminer des coureurs qu'il pense à risque.Galaté57 a écrit:Signer une décharge et après la réfuter et bien la preuve d'un esprit retord et cela rejoint mes propos dénonçant le fait que pour un organisateur il est difficile de gérer des personnes qui n'assument pas leur acte.
Il est déplorable de faire face à une société où des personnes se réfugient derrière des textes pour justifier systématiquement leur acte alors qu'il conviendrait simplement de les assumer.
Je ne comprend pas, l'administration a pris des dispositions, que l'on peut juger intelligentes ou stupides, pour limiter les décès pour raisons de santé lors de compétitions sportives notamment des problèmes cardio vasculaire. Après elles les a imposé à l'ensemble des organisateurs et des participants.
Pour ma part, je ne conteste pas cela, et je me plie volontiers aux demandes particulières des organisateurs pour pratiquer un sport qui me passionne !
Cependant je ne vois toujours pas de la nécessité de fournir un certificat spécifique en dehors des raisons énoncées plus haut (demande de l'assureur de la compétition)Galaté57 a écrit:(Aparté : oui courir sur les Champs Elysées est dangereux mais pas interdit, et justement en cas d'accident quelle est attitude adoptée ,
- c'est pas ma faute, car c'était pas interdit donc c'est les autres qui sont responsables
ou
- j'ai pris des risques, j'assume)
All the question![]()
C'est le code de la route qui le précise !
Mais les Champs Elysées ont aussi de grandes et belles allées de chaque côté, c'est plus pratique et plus agréable
On est bien d'accord sur l'ensemble
La réglementation impose des obligations, les organisateurs peuvent en rajouter.
Il est difficile de contester les premières et il appartient aux organisateurs d'expliquer les secondes aux participants.
Après celles-ci peuvent faire l'objet d'un débat sur leur bien fondé et il est certain que parfois elles peuvent sembler ridicules et nécessite de revoir le réglement de l'épreuve.
Et cela peut être l'objet d'un point lors d'une future AG pour l'année suivante.
Maintenant, il y a le droit comme énoncé plus haut mais aussi la morale propre à chacun.
S'engager sur une épreuve, c'est prendre un risque.
Et perso, même avec un certificat médical + l'agrément de l'organisateur, si je connais des pépins et suis obligé d'abandonner, l'idée de me retourner contre l'organisateur parce que c'était pas prévu par le réglement me semble un peu forte.
Je suis venu, je savais que cela n'allait pas être qu'une partie de plaisir, j'assume mes erreurs d'appréciation et m'être mal préparé.
Bref je suis responsable.
Mais ceci est un contrat individuel signé avec moi même.
Je précise la notion de contrat individuel à l'opposé de l'obligation d'assurer la sécurité de l'ensemble des participants avec pour exemple l'épisode connu hier où sur une semi-marathon une automibiliste est passée avec l'aval de la sécurité et a estimé que la route lui appartenait en adoptant une vitesse excessive tout en rasant les coureurs arrivant de face, pour se faire stopper plus loin par la gendarmerie....

