termite a écrit:Tu t'es inventé une logique , ta logique , pour le coup très sélective.
Heureusement que le fait de prendre un dossard ne m'oblige pas à faire les Tempilers en 7 heures , mon niveau c'est 12 heures , tout aussi respectacle et humain d'autant que moi et l'entraînement , c pacekifo .............
Une course , pour ma part , je n'ai pas dit que je me foutais du chrono , existe avec les mêmes sensations que celles connues par les """ cadors """.
le récit de Benoît Laval pourrait tout aussibien être celui d'un gars en 13 heures , t'as juste les horaires à changer , les crampes et tout les autres aléas sont bien présents.
Moi ce qu’il m’importe de savoir, c’est s’il faut continuer sur le sentier du « toujours plus de monde ». Je veux bien entendre qu’un coureur lambda a tout autant de légitimité à prendre le départ des Templiers, mais dès lors qu’il y a classement, il y a méritocratie. La logique universelle sportive classe le mérite en fonction du chrono, auquel j'adjoins la cotation pour mieux comprendre la teneur de la perf. La méritocratie, c’est le moyen choisi par la fameuse course américaine pour limiter la procession et le déferlement automobiles. Pour une fois que les ricains montrent l’exemple en matière disons de modération écologique, il faut les féliciter.
D’un point de vue personnel, je ne me vois pas participer à une course de plus de 200 participants. J’ai fait plusieurs fois mon marathon autour de mon pâté de maison (je schématise), et la vanité de voir confirmés mes progrès sportifs n’aura eu que peu de répercussion sur l’éco-système (je pars en courant de chez moi). Point besoin de faire les Templiers avec dossard au bide pour savoir ce que je peux y produire. 12 bonnes heures de souffrance très probables, mais surtout 1600 bornes de bagnole. Mon plaisir perso a vraiment un coût pour l’environnement. Je vivrais très bien qu'on m'enjoigne de rester chez moi, même si j'avais 9 heures comme miroir aux alouettes templières.

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