Récit de la course : Trail des Naufrageurs 2025, par c2

L'auteur : c2

La course : Trail des Naufrageurs

Date : 22/6/2025

Lieu : Plouescat (Finistère)

Affichage : 162 vues

Distance : 14km

Objectif : Balade

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trail des naufrageurs 2025

Trail des naufrageurs

dimanche 22/06/2025

 

 

 


Mes copains et copines me parlent avec insistance de Léon 14. Je n’y comprends rien. Je suis venu pour courir, pas pour discuter religion avec le pape !!! Le bruit strident et puissant du cri d’un goéland en rase motte me sort de ma torpeur post-digestive et me ramène à du concret.

 


Nous sommes dans le Léon, au nord du Finistère. Et ce trail nous est vendu sur le papier pour 14 kms.

 


Un trail côtier à se mettre sous les semelles, mais pas que… Il y a aussi un marathon en ligne entre Plouescat et Guisseny courable en solo ou à deux (19,5 kms et 22,5 kms). Deux marches de 12 et 18 kms en boucles différentes autour de Guisseny complètent les choix. Arrivée de toutes les épreuves au même endroit et parking proche simplifiant l’intendance. Autour de 3000 participants au cumul de tout ce programme.

 


Si le marathon est majoritairement route tout en restant souvent proche de la mer, le trail lui est quasiment exclusivement sur chemins, sentes sablonneuses, passages rocheux et plages au sable plus ou moins ferme.

 


Ce marathon en ligne dit « du Finistère », je l’ai déjà couru. Va donc pour le trail « des naufrageurs ». Nous sommes dans « la côte des légendes ». Les nombreux cailloux parsemant le terrain et se lançant dans la mer, aux formes bizarres, d’animaux ou de chimères selon l’imagination de chacun, forment un chaos granitique. La légende voudrait que les habitants allumaient des feux en faux repères de navigations causant des naufrages sur cette côté très accidentée dans le but de piller les bateaux échoués sur les plages. Sympa l’accueil local !!!


Le site de Ménéham, lieu de départ du trail est au bout du monde. Proche de cette maison du 17ième siècle, corps de garde coincé entre deux rochers,

le tableau quasi-idyllique est complété par quelques toits de chaume de plusieurs bâtisses douanières postérieures, par des lapins gambadant dans les dunes et par des restes de tranchées de fours à goémon pour la fabrication de « pains de soude » desquels, dans les temps anciens, on extrayait de l’iode.


« Ici l’eau est à 28 C » me lance un local malicieux. Et il enchaîne. « 13 le matin et 15 l’après-midi » content de son petit effet.

 


Un discret trait de craie de couleur au sol sert de ligne de départ. Pas de bousculade. Mise en place tranquille.

Un ensemble musical, foulard rouge et marinière distille des airs traditionnels pour maintenir une bonne ambiance. Aussi sympa que la version, exclusivement composée d’hommes, de la veille au soir en tee-shirts jaunes lors de la pasta-party.


Il y a du déguisé dans les rangs des partants.

« Respectez les monotraces. Vous pourrez vous exprimer sur les parties plages ». Message reçu.

« Compte tenu de la marée et du coefficient associé, le parcours pourrait ne faire que 13,5 km » nous dit un officiel. C’est noté, mais peu importe.

 


9h30; légèrement passé pour un lâcher de 700 traileurs.

 


700m sur une toute petite route, dilution de la troupe. Fin définitive du bitume. Traversée du camping municipal. Quelques spectateurs improvisés plus ou moins surpris. Qui à droite revenant des sanitaires, qui à gauche prenant son petit déjeuner devant son mobil-home.

Formation d’un petit train sur ces serpentines dunaires.


Les quelques nuages dans le ciel vont très vite disparaître pour laisser place à un soleil fort généreux avec les degrés qui vont avec. Un vent soutenu d’ouest souvent de face ne va pas nous quitter durant l’épreuve.


Deux ravitaillements bien positionnés seront bien précieux compte-tenu de la chaude météo du jour. Perso, casquette blanche en mode rappeur.

 


Enchaînement de plages à la recherche de ce sable ferme et très blanc. Quelques flaques éparses sans conséquence.

Successions d’anses et de criques à la sublime vue renouvelée. Courtes buttes. Cailloux. Enchaînements de rochers plus ou moins glissants. Quelques petits tassements, histoire de reprendre son souffle. 

 

Aller retour au bout du bout de cette avancée terrestre plein nord.


11kms. « Dernière plage » me lance une bénévole. « Dommage » lui dis-je en souriant.


On se rapproche de cette sono d’arrivée pour mieux s’en éloigner, à regret, en contournant une grande baie dans laquelle se jette le Quillimadec.

 


Arche finale avec différents couloirs selon la distance. J’ai 14 kms tout rond à mon chrono et 46mD+

 


Médaille personnalisée selon les distances. Ravito fourni en autres avec bière et…... huîtres.

 


Beau parcours. Des bénévoles partout. Une superbe organisation. 23ième édition

 


Attente de tous les copains, copines engagés sur les différentes épreuves. Cela nous emmène au-delà de 15h pour un bon petit « goûter ??? » version kig ha farz servi à la place par l’organisation s’il vous plaît.

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