Communauté des sports d'endurance

Tête de vaux

Je pensais qu'en revenant à Vaux, j'allais trouver l'itinéraire d'il y a quelques années.

Bin non.

Faut que j'arrête de me faire des films à l'avance.

Le parcours n'est pas le même, fini le single et le passage à la croix du Bramafans.

A Vaux, j'ai connu tous les morceaux, il parait que tout est bon dans le cochon veau.

J'ai même été rattrapé par la patrouille, c'est-à-dire la serre file.

 

Au départ, tout allait bien.

Il fait frais, j'ai retrouvé les copains, Fabienne, Gérard, Serge.

Il y a même mon chef de boulot avec Jean Pierre, vice président de la CCPL (plaine de l'Ain) et le maire d'Ambutrix, mari de Corinne, une collègue de boulot.

Je pars tranquille derrière. Très vite, j'ai chaud, trop couvert.

J'envie Thierry, qui était en débardeur…

J'enlève les couches que je suspends au sac en marchant.

Je perds déjà le fil de l'histoire.

 

Je rattrape Fabienne. Lulu nous prend en photo.

Nous passons près de la tour Monverd.

 

Plus loin, c'est Vaux Févroux. Je vais enfin voir ce village.

Dans le sous bois, Fabienne me lâche, au autre me passe, ils ont des bâtons.

Peut-être qu'il faut que je les  reprenne.

 

Nous repassons à Vaux Févroux où deux coureurs se trompent. Ils me doublent par la suite.

Nous descendons et arrivons à un ravito.

 

Traversage de route et descente vers le lieu d'envol des parapentistes.

Arrêt photos sur ce super endroit.

On voit Torcieu, la croix des moines en face, génial.

 

Nous sommes dans une clairière.

Deux filles me dépassent dont la copine à Lulu."Allez Gibus"

Sympa.

 

Une troisième reste derrière moi.

Je lui fais comprendre que je la laisse passer mais elle ne veux pas ???

Mais non !

C'est la serre file.

Eh là, c'est le drame.

Un coup de batte de baseball dans les genoux.

Il reste dix bornes et je tergiverse.

Je marche, je repars.

Finalement, je parle avec elle et cela va mieux.

Mais qu'est ce que c'est dur pour le moral !

 

Les sous bois sont malgré tout agréables.

Nous nous retrouvons sur les hauts de Vaux.

Je connais ces endroits et le chemin tout droit qui ramène vers St Denis et la croix Balthazar.

 

Nous remontons dans les vignes pour redescendre dans le village.

 

Ouf, c'est fini (enfin).

 

Bon, finalement la fin n'a pas été si terrible.

Mais j'ai pioché profond dans ma tête pour me motiver.

Bon le Gibus est toujours vivant.

 

Rock'n'roll, disent les vieux rockeurs.

Ras le bol, disent les vieux traileurs.