L'auteur : Siberian wolf 10
La course : La Malène de Proust - 53 km
Date : 4/5/2025
Lieu : St Rome De Dolan (Lozère)
Affichage : 152 vues
Distance : 53.5km
Objectif : Se dépenser
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Samedi 3 mai 2025. Je partais de mon appartement pour faire ma seconde course de ma saison, à savoir le Tarn Valley Trail, en particulier sur le parcours de la Malène de Proust (53 km). Du moins c’est ce que j’espérais car la météo annonçait pluie et orages… J’ai choisi cette course comme préparation en vue des échéances de l’été et pour retourner en Aveyron sachant que je ne courrais probablement pas sur le festival des Templiers ni sur les Hospitaliers cette automne. La Malène de Proust doit être inaugurée cette année bien que le Tarn Valley Trail existe depuis 2022 je crois.
Sur la route, cela avançait bien dans le sens où j’allais. Même dans la traversée à côté de Montpellier, cela circulait plutôt bien. Dans l’autre sens en revanche, il y avait quelques bouchons vers Nîmes ou Montpellier car nous étions sur un week-end qui suivait un jour férié.
De 15h50 à 16h50, je fis une pause sur l’aire du Larzac pour acheter mon petit déjeuner pour le lendemain matin, aller au WC, rentrer des adresses sur mon GPS et faire une sieste.
J’arrivais donc sans encombre à Millau mais le retrait des dossards était au centre de Millau (alors que pour le Festival des Templiers en octobre c’était sur l’avenue Millau Plage) et c’est là que les choses se compliquaient. Comme les parkings au centre de Millau étaient payants, je fis plusieurs détours pour en trouver un gratuit sans y parvenir. À un moment même, j’ai dû passer sous une arche étroite où une seule voiture passait, en sens unique heureusement. Je me suis finalement résigné à me garer sur le parking Emma Calvé, payant, mais où je disposais de 30 minutes gratuites. Je me dépêchais donc de retirer mon dossard près des Halles de Millau, où se tenait l’arrivée du Marathon Trail des Gorges du Tarn (42 km), une autre course de l’évènement, ce samedi.
Si j'avais connu le centre de Millau, j'aurais pu garer ma voiture près de l'avenue Millau Plage comme sur le Festival des Templiers et faire le reste à pied, cela n'aurait pas été beaucoup plus long...
Vers 17h30, je retirais mon dossard et était suffisamment rapide pour ne pas avoir à payer le parking. C’était sur ce même parking que je devais revenir la nuit, avec un ticket payé d’avance (10 €) pour toute la journée. J’oubliais de retirer une casquette quelques rues plus loin près d’un Running Shop mais cela n’avait pas d’importance.
En revanche ensuite, il a fallu trouver l’hôtel Ibis Budget et je n’avais pas réussi à rentrer l’adresse sur mon GPS d’où là encore des détours. Mais en suivant la direction de « Millau-nord Activités », je finissais par l’apercevoir et me rendait compte qu’en fait il s’agissait de l’ancien Deltour Hotel où j’avais dormi la veille du Grand Trail des Templiers 2014. Et lui figurait sur le GPS. J’y arrivais vers 18h30. Le soir, je mangeais au restaurant Léonie, de cuisine aveyronnaise juste à côté, un gain de temps.
Et je scrutais la météo qui encore une fois annonçait pluie et orages, un peu plus fort dans l’après-midi. Il y avait beaucoup d’incertitude sur cette course.
Dimanche 4 mai 2025. Je me levais vers 3h15 du matin après une nuit très courte comme lorsque je fais un trail. Je garais ma voiture au parking souterrain Emma Calvé puis me dirigeais à pied vers la gare SNCF où à 4h45 nous prenions un bus pour nous acheminer au départ de notre parcours à La Malène (48). Je dégustais des madeleines reçues la veille au retrait des dossards en guise de petit déjeuner. Je dormais dans le bus.
Nous sommes arrivés vers 5h30 à La Malène mais même dans la nuit on voyait que le ciel était bien couvert. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir des éclairs zébrer le ciel. Et évidemment, une grosse averse est arrivée. J’ai trouvé un abri sous un petit chapiteau au centre du village avec un autre coureur (à ce propos les jours précédents j’avais tiré les cartes de l’eau et du cloître à l’oracle de Belline, c’était sans doute cela). D’autres coureurs qui n’avaient pas trouvé d’abri dans le village sont remontés dans les bus.
L’orage a été assez violent et a duré une dizaine de minutes je pense. Lorsque la pluie s’est calmé, je suis revenu sous le chapiteau où une association villageoise vendait son café et là on nous a annoncé que la course était annulée. C’était une décision préfectorale. De même, des coureurs des longs parcours de 100 et 153 km seraient rapatriés. Alors nous sommes remontés dans les bus. Vers 6h30 du matin, alors que le jour s’était levé, les bus sont repartis.
Pourtant malgré la sécurité des coureurs qui était une priorité et le fait qu’il aurait été bien désagréable de courir sous la pluie, une impression de gâchis naissait car la pluie qui certes avait été forte, avait depuis cessé. Et lorsque nous étions de retour à Millau, nous avons même été accueillis par quelques rayons de soleil vers 7h30. Nous nous sommes dirigés vers l’arrivée et le buffet d’après-course.
Il y avait bien des nuages gris dans le ciel mais toute pluie avait cessé. A avant de repartir à ma voiture, je mangeais deux tartines et de l’aligot saucisse. Je n’avais certes pas couru mais je ne tenais pas à gâcher cet aligot saucisse.
L’un des bénévoles qui avait appris l’annulation nous conseillait le Trail en Aubrac (autre course de Templiers Events) à Nasbinals (48) au mois de juin ou la Marvejols-Mende pour compenser notre frustration. Alors j’ai eu l’idée, si la météo le permettait, de retourner dans l’Aubrac pour m’entrainer lors de cette journée.
Seulement voilà : sitôt retourné au parking souterrain vers 8h30, je me suis endormi dans ma voiture et ce jusqu’à 11h ! Une conséquence de ma courte nuit qui ne m’autorisait plus d’aller vers le nord pour m’entrainer sur le plateau de l’Aubrac, la pluie étant menaçante en début d’après-midi.
Alors en quittant Millau, je me suis arrêté sur l’aire du Caylar (A75) au Sud où j’avais remarqué qu’une route menait au village médiéval de La Couvertoirade. Depuis que je vais en Aveyron, je n’ai jamais été visiter ce site labellisé parmi les plus beaux villages de France. Je me suis arrêtée à temps sur cette aire d’autoroute (731m) car après elle s’est remplie jusqu’à être bondée. N’oublions pas que nous étions sur un week-end suivant un jour férié d’où beaucoup de monde sur les routes. Il y avait même la queue pour les WC femmes à l’intérieur du Relais Total.
Je remplaçais mon short de course par mon pantalon noir, enfilais un sous-pull et mon K-way jaune. Cependant j’ai encore une fois dormi dans ma voiture car les gouttes de pluie vers 12h15 ont laissé place à une vraie pluie vers 13h. La météo ne s’était pas trompé mais je suis persuadé que l’on pouvait terminer cette course avec une veste imperméable.
Je commençais à me dire qu’en dormant ainsi et avec la pluie je n’allais pas du tout courir aujourd’hui. Cela dit vers 15h10 la pluie s’est bien calmé et cela m’a remotivé. Alors vers 15h25, je partais m’entrainer en direction de La Couvertoirade (12).
Et vers 16h25, plus tôt que je ne le pensais, j’arrivais à La Couvertoirade (776m). La pluie avait repris bien qu’elle n’était pas forte. Dans ce village d’artistes, classé parmi les plus beaux villages de France, j’achetais un étui pour mon couteau suisse car celui-ci risquait de trouer mes poches de pantalon. Je faisais également une courte marche jusqu’au moulin du Redounel (809m), directement au-dessus du village. Je quittais le village vers 18h.
Je fis le même itinéraire au retour si ce n’est un petit détour vers les antennes du Plo de Missou (832m). La pluie qui s’était calmée reprenait après et je n’eus pas la chance d’être au sec en retournant vers 19h sur l’aire du Caylar désormais bien plus calme. Il fallut même que je me mettre à l’abri pour préparer mes affaires avant de prendre une douche. J’avais accompli un entrainement de 14,7 km à pied, bien loin des 53 km prévus mais au moins j’avais pu m’entrainer.
Cette visite de la Couvertoirade n’avait tout de même pas de quoi ravaler ma frustration et les cartes de l’oracle de Belline tirées sur internet avaient été un peu trop optimistes. L’annulation fut indiquée par les cartes de l’inconstance (ou vent) et du changement mais les cartes du bonheur et bleues me paraissaient trop optimistes sur la suite.
Je prenais une douche vers 20h avant d’accéder à la wifi et manger sur cette même aire de service. Je repartais vers 22h55. Au retour sur l’autoroute, la pluie fut forte et je circulais parfois à 90 km/h sur l’autoroute mais le trajet fut assez calme. Le flot d’automobilistes était passé depuis longtemps. Le lundi 5 mai 2025 à 1h10, j’étais de retour chez moi.
Au total, ce voyage m’a coûté 389,64 euros pour pas grand-chose encore:
- 91,92 € de frais d’inscription et options (navette, assurance annulation...) en décembre 2024
- 17,4 € de frais d’autoroute
- 10 € de parking à Millau
- 21,16 € de nourriture mangée sur l’autoroute
- 81,88 € de frais d’hôtel
- 31,9 € de restaurant
- 6,30 € de nourriture pour le petit déjeuner avant la course
- 66,01 € de gazole
- 30 € pour un étui à couteau acheté à La Couvertoirade
- 33,07 € de confiseries achetées sur l’aire du Caylar (cher pour le peu qu’il y avait !).
Cependant une partie des frais d’inscription (45 euros) a été remboursée dans les jours suivants. J’ai reçu également le débardeur et la médaille de finisher, que je n’avais pas voulu réclamer.
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