Communauté des sports d'endurance

Company cup – le city trail 

 

 

 

Une seconde participation à la Company Cup d’Annecy-le-vieux mais cette fois avec de nombreux collègues (féminines) : Meg-Anne, Fanny, Priscilla, Amandine, Claire-Elodie. Naturellement le compétiteur veut fumer ce beau monde !

 

 

Le principal danger viendra de Fanny mais je ne m’en fais pas. La science de la course devrait parler ? En tout cas à mon accoutumée je me place dernier des quelques 150 participants, objectif de faire mon départ ridicule suivi de ma remontada habituelle.

 

Fanny se place avec moi, je préviens je suis un diesel, « moi aussi ».

 

Le départ est donné, et, malheureusement, je me rends compte tout de suite que ce n’est plus le même parcours ! On démarre par un faux plat bitume, j’essaye de suivre Fanny, on remonte Priscilla qui nous colle au train, la remontada démarre, on double Amandine puis Meg-Anne, la pente s’accélère je comprends qu’on va commencer par la phase un dite « trail en forêt », je hèle Fanny « hé tu as menti, tu as dit que tu étais un diesel », « ah mais oui, je suis bien là », euh, Bouk roi du mauvais pronostic ?

 

Je m’accroche, Priscilla décroche, on entame le single en forêt, j’essaye, oui, j’essaye de coller en find de chenille que mène Fanny, gueule un « tu bloques tout le monde » en mode bluff, objectif limiter la casse avant la descente où je suis plus confiant. Bouk roi du pronostic.

 

Mais qu’elle est longue cette montée saucisson, je ne parviens pas à rester en fin de chenille, et la mort dans l’âme je laisse passer mon poursuivant qui « en garde sous le pied car je ne connais pas la suite », hé mon gars c’est du saucisson tu envoies le pâté !

 

Enfin la voici la descente !

Merde le groupe de 5 a complètement explosé, et je ne vois même pas Fanny qui a tracé !

Allez il reste du chemin à parcourir je ne m’effondre pas, et très vite la descente se révèle piégeuse, une première chûte sous mon nez, et 2-3 coureurs qui descendent (très) prudemment, l’occasion de rattraper mon poursuivant-économie.

 

Mais voilà le drame, je manque de me boîter à mon tour, et le CHOC AU TALON !!! Pouah je suis blessé ? Ca va ? Je repars mais je ne peux plus le poser, merde, ça va passer ?

 

Me voici à adopter une foulée bizarre, en courant en ne posant que le plat du pied droit. Ca ne passe pas mais je ne veux pas d’excuse et ne me sens pas handicapé plus que ça. L’occasion de faire la suite du parcours, très peu séduisant au demeurant (du bitume, puis du chemin en bord de rocade…), à tenter de neutraliser mon poursuivant-économie et un autre coureur avec qui on saucissonne bien !

 

Tant et si bien qu’on parvient à reprendre quelques coureurs ayant explosé, et que j’en termine dans cette chaleur en 1h15, à trois bonnes minutes de Fanny qui a les coudes en sang elle est tombée dans la descente !

 

Tout mon respect, j’ai donné ce que j’avais, je ne l’aurai jamais eue.

 

Meg termine seulement deux minutes derrière, ça sent le combat prochainement.

 

Et le verdict santé : je ne peux plus poser le pied par terre, c’est une talonnade je ne savais pas que ça existait…