Communauté des sports d'endurance

Belfortrail 2025

Le départ à la frontale pour un grand trail est toujours une émotion très forte. Surtout lorsque c'est AC/DC qui chauffe la meute : Hells Bells est l’hymne parfait pour lancer un Belfortrail.
Le parcours change tous les deux mais l’esprit demeure : 56 km et 3300d+ c'est le ratio habituel du parcours le plus long qui nous offre les jolis sentiers du sud massif vosgien, paré de ses belles couleurs d’automne. Ce n'est pas de la haute montagne mais c'est pourtant une épreuve qu’il faut aborder avec prudence et humilité afin de franchir les obstacles les uns après les autres, sans se cramer, pour revenir de l’enfer avec le sac de trail rempli du bonheur de l’avoir fait.
Quelques petits ralentissements (rien de comparable avec les bouchons que l’on rencontre sur les épreuves médiatiques où le prix du dossard est trois ou quatre fois plus cher) en début de parcours sont vite oubliés. Après l’incontournable passage sur la très belle chaume du Wissgrut, les organisateurs ont eu la très bonne idée de remettre le Ballon d’Alsace au programme. Nous y sommes même passés deux fois, la seconde après une longue plongée dans la vallée de la Moselle sur le versant vosgien et une superbe incursion dans la zone protégée du Ballon de Servance.
Lorsqu’on repasse à La Gentiane pour un troisième et dernier ravitaillement bienvenu, l'affaire est presque dans le sac, même s'il reste encore une bonne quinzaine de km.
Après la fracassante descente technique qui suit l'étang du Petit Haut j'ai bien aimé le nouveau retour par de belles pistes roulantes qui, après quelques détours savoureux, nous dépose à Lepuix pour aborder l’ultime et sévère ascension du Mont St Jean d’où l’on perçoit déjà les clameurs du site d’arrivée.
L’épreuve se gagne en moins de 6h. Après plusieurs podiums, Mickaël Baradel monte enfin sur la plus haute marche. La première fille est une locale, Nolwen Chauvel termine dans le top 20 en 7h11.
Il m’aura fallu un peu plus de temps pour passer sous l’arche. Avec un chrono de 9h40 je termine 271en sur 524 classés. Ce n’'est pas tout à fait la moyenne mais il faut s’en satisfaire. Le speaker m’annonce alors premier M6, ce qui fait toujours plaisir. Mais bon, pas de quoi faire le mariole pour autant. En consultant le classement de plus près, je me suis rendu compte que le premier M7 était arrivé 1/2h avant moi !!! De quoi se donner des idées pour les années à venir …
C’était la 14em édition et ma 6em participation. La prochaine fois j’aimerais bien arriver avant que le foodtrucks à burgers ne plie les gaules et que le fut de bière ne soit à sec … Et je croise les doigts pour être toujours en état de courir en catégorie M7 pour arrondir à 10, ce qui ferait plus propre au palmarès  
Merci à toute l’équipe d'organisation et aux gentils bénévoles qui nous ont soutenus tout au long de la journée  

Départ

Zinzin reporter