SwissPeaks & Cie 25/8-7/9 2025

[xian]

et il finit 94ème ! c'est bien, il m'a écouté et il a couru pour assurer le top100

[Simon71]

Bud49 vient d'arriver à Grand Pré

Du coup, on ne l'attend pas pour l'apéro

[Bacchus]

Bud49 du SP380 vient d'arriver à Bouveret

reste Ricou34 du SP700 sur les sentiers

[Bacchus]

Ricou34 du SP700 est arrivé, bravo !!

[Bacchus]

Un dernier bouzin manuel

SP700
raphimad : 700032
Ricou34 : 700098
le-lent : 700101
Sylou38 : 700102
lolo' : 700054, DNF à Eisten
Bender : 700085, DNF à Fleshbode

SP700-Samedi.jpg (452.3 Kio) Consulté 2611 fois

[Bacchus]

Un dernier bouzin manuel

SP380
ant09 : 168
mattfurious : 94
Boubou27 : 86
Ptilu : 151
Vince88 : 137
crasy_french : 251
Bud49 : 147

SP380-Samedi.jpg (471.8 Kio) Consulté 2610 fois

[Bacchus]

Un dernier bouzin manuel
SP170
Benman : 1162
bubulle : 1163
Ewi : 1208
x1bgv : 1207

SP170-Samedi-soir.jpg (326.42 Kio) Consulté 2608 fois

[Spir]

Un dernier bouzin manuel
SP170
Benman : 1162
bubulle : 1163
Ewi : 1208
x1bgv : 1207

SP170-Samedi-soir.jpg

Comme quoi, ces petites distances, ça réussi surtout aux jeunes...

[Benman]

Merci aux bouzineurs manuels, en particulier Simon71 et Bachus pour leur suivi.

Je voudrais commencer par féliciter tous ceux qui sont allés au bout, les valeureux de la 700 et de la 380, et bien sûr ewi qui a fait une formidable course. Baudouin, ton sourire a l'arrivee sera inoubliable pour moi.

Donc voilà, après.plein de succès un peu partout, on n'a pas franchi la BH de Barme avec XSBGV.
C'est difficile d'écrire sur quelque chose dont on se sent complètement étranger voire irresponsable.
Je ne vais pas faire le warrior ou le malin, j'en ai pas mal soupé sur cette SP170 et je suis totalement responsable de mon échec, mais c'est quand même dur à encaisser.
Mais jamais je n'aurais imaginé que ça se termine comme ça: une erreur d'horaire pour ne pas avoir recalculé combien faisaient 20h+5h30 alors qu'on on nous a annoncé 2 fois que la BH etait à 3h30.
Donc, persuadés d'arriver à Barme avec 1h30 de marge sur la BH, nous demandons simplement aux bénévoles du ravito de pouvoir dormir un peu.

Le chemin avait été long et chaotique depuis la BV de Salvan. Xavier etait pas au mieux, et il etait hors de question de le laisser passer tout seul le pas d'Encel. Quand on a des copains, on y tient.
Moi, au contraire, j'étais bien mieux, remonté par l'assistance incroyable qu'on a eue en course avec Laure, ma fille qui a été là, incroyable, aux petits soins à tous les ravitos, Elisabeth, "Super Suiveuse" qui a permis que tout ceci soit possible, et évidemment Carole, qui avait déployé toute sa science de l'assistance en course pour que nous soyons dans les meilleures conditions à la sortie de Salvan, au km 80 environ..

Donc il est 2h02, on arrive à Barme avec Xavier, et au moment où on demande où on peut dormir, la benevole nous dit avec un accent improbable que ce sera beaucoup plus facile pour nous de dormir au Bouveret.

On se regarde en rigolant avec Xavier: non. On veut pas dormir au Bouveret, on a encore du chemin à faire, et il faut dormir maintenant.

Elle nous dit qu'un bus nous attend pour aller au Bouveret. Nouvel éclat de rire...
bon je pense que j'ai pas besoin de vous raconter tout de suite la suite.
Le commissaire de course est là, il nous dit que nous avons dépassé la BH. On le regarde incrédules, on lui dit que 2 fois avant on nous a annoncé que la BH etait à 3h30. Il nous prend la balise, coupe le dossard.
C'est fini. Meme pas besoin de dormir.

Fin de l'histoire. Mesdames, messieurs bonsoir.
Faudra que je fasse un CR pour tout raconter.
Il va etre dur celui là. Mais dans la vie, on peut pas gagner à tous les coups.

Par contre, dans la vie, on se fait des amis. La joie de Baudouin, la résistance incroyable de bubulle, la gentillesse de Elisabeth, et évidemment cette nouvelle aventure a ajouter à notre tableau avec Xavier... tout ceci vaut tout l'or du monde, même si la fin est -très- cruelle.

Bon, puis d'abord, on a vécu un formidable moment en famille avec Laure qui a découvert le monde de l'ultra, et Antoine, mon fils, finisher du maratrail. Et bien sûr Odile qui etait là sur la ligne, fière de tout ce petit monde.

A bientôt.

[Ewi]

Hello

Merci pour ce suivi malgré les outils pas hyper pratique.

Je ferai un CR plus tard mais pour l’instant, à chaud :

- première section jusqu’à Loutier super cool mais trop short. On a pas le temps de profiter des paysages grandioses, la Bh est vraiment exigeante.
- ⁠fenêtres d’Arpette c’est top. Super impressionnant un mélange de Moretan et de col de la vache pour les connaisseurs. On voit très vite ce petit passage dans le montage, c’est hyper impressionnant mais rien de dangereux ou d’exposé.
- ⁠pas d’encel c’est une connerie d’y faire passer la course. Ça va finir avec un accident comme sur la TdS.
- ⁠à partir du km 120, top de voir le lac d’en haut mais se prendre les premiers des petites courses sur les crêtes c’est chaud. Y a vraiment pas de place.
- les ravito sont top à par celui de Barme: rien à manger et ouvert au 4 vent.
- zéro bénévoles en montagne, pas de poste de pointage, rien. C’est perturbant.


Côté copain, j’ai du presser le pas dans la fenêtre d’Arpette car j’étais en train de mourir de froid, littéralement malgré la doudoune et la veste de pluie. Passer le sommet sous la neige avec bubulle est un sacré souvenir. Et bien sur, tout ça a été possible grâce au sourire de Laure, Elisabeth et Carole. On passe sont temps seul sur cette course et voire des visages familier à été une bouffée d’oxygène.

Sinon sentiment étrange, j’ai tellement tronçonné la course (plus de 46 étapes de quelues km a quelques centaines de mètres) que je n’ai pas l’impression d’avoir fait 170km.

Je suis hyper déçu pour le reste de la team. Faudra vite trouver une nouvelle aventure pour se projeter

[bubulle]

Bon, je vais essayer de faire un mini-récit avant le vrai. Celui-là, il faut que je le fasse, pour bien me rappeler un jour à quel point je dois être fier d'avoir "presque terminé" cette course. Et comme le suivi live ne vous permettait pas trop d'imaginer ce qu'il se passait en réalité (logique), ça va me permettre de répondre à certaines interrogations du fil, que je viens de lire.

- Grande Dixence : mise en jambes sympa : je monte de l'étonnant Hôtel du Barrage, jusqu'au mur, à pied, histoire de faire quelques carrés de plus pendant que les 3 autres feignasses prennent le téléphérique. La montée me rappelle bien qu'on est à 2400m d'altitude et qu'un des challenges est justement de démarrer si haut, sans acclimatation préalable...alors que le bubulle, il commence, il faut bien le dire, à accuser son âge. Départ du petit peloton sans soucis, ambiance conviviale. En fait, vu qu'on sait d'avance qu'on va être arrêtés, on démarre en fait une course de 20km en sachant qu'on doit par contre la terminer en moins de 5h (ce n'est pas très clair à ce moment là ce qu'il se passera pour ceux qui mettent plus).

- Prafleuri, Grand Désert, Louvie : on monte très proches tous les 4. Grâce à l'aimable obligeance de Benman et Ewi, je suis pour les quelques dizaines de coureurs autour, le "parigot coureur d'Ecotrail". Je m'attache donc à démontrer cela dès qu'on peut marcher réguilèrement en MN dans la montée de Prafleuri. Par contre, 3000m, définitivement, ça pique pour le vieux. Grand Désert cahotique et bien plus long que selon mes souvenirs, je prends du retard sur le roadbook. Je devrais m'en foutre, mais je tiens, je ne sais pas pourquoi, à tenir les 4h30 prévues. Louvie bien plus raide qu'à mon souvenir, et encore pas loin de 3000. Je fais plus de photos que la dernière (et première) fois et c'est trop beau.

- Termin, Lourtier : traversée interminable jusqu'à Termin. Tout le monde va bien trop vite alors que ça ne sert globalement à rien pour ce dernier 1/3 de peloton où on est tous les 4 (sauf xsbgv bien plus loin devant, mais qui va aussi trop vite). Il faut en fait marcher toute cette section et se gausser intérieurement de ceux qui s'obstinent à trottiner en se prenant pour des coureurs. Descente sur Lourtier gigantesque mais assez roulante. Résultat : tout le monde se détruit les cuissots en continuant à courir. Je me fais dépasser de partout au début, mais je vais quand même un peu trop vite dans cette idée idiote de "tenir le roadbook" alors que, passé en haut large, j'ai tout le temps de finir en 5h pile, ce qui suffisait.

- coupure à Lourtier : j'avais peur d'un gros bordel pour se reposer. En fait, l'orga a été exceptionnelle à cet endroit...et les coureurs aussi. On avait à manger quasiment autant qu'on voulait (à la fin, ils finissaient les restes et on avait dézingué tout le stock de Rivella, c'est dire). Mais, surtout, je retiendrai ces 2 heures de calme quasi absolu, entre 16h30 et 18h30, dans le gymnase avec, pourtant, 200 coureurs allongés par terre. Et ensuite, un retour progressif à la vie dans le calme, avec une symbiose idéale avec l'équipe des bénévoles, et un petit briefing hyper positif de Julien. En fait, on n'a presque pas vu les orages (Elisabeth, si, en redescendant provisoirement à Martigny) : cette parenthèse bien au chaud pouvait presque donner l'impression d'être exagérée (en lisant les descriptions des "380" qui étaient confinés en altitude, la réponse est définitivement "oui, il fallait suspendre la course").

- Lourtier-Prassurny : globalement, je connaissait, donc "gestion, gestion, gestion". Bien se placer au départ....en fait pas loin de la queue de peloton car la montée à Brunet ne permet ni dépassement ni d'être dépassé, donc on suit le rythme des autres. Montée sans fin, avec changements de rythme fréquents. Assez épuisant. Arrivée à Brunet plutôt dans le dernier 1/4. Proche de xsbgv, Benman et Ewi, mais sans les voir. Brunet-Mont Brûlé : souvenir de la file de frontales (très distantes les unes des autres) qui dessine le chemin interminable avant la montée finale au Brûlé. C'est très très très très long, mais je suis très bien et j'avance bien. Tout intégralement marché. En fait, depuis le départ, je n'ai pas couru du tout sauf les 100 premiers mètres en descente! Montée finale au Brûlé très raide, mais j'avance bien. Pacmanisé au moins 30 coureurs sur cette partie. Descente gigantesque jusqu'à Orsières. Plutôt facile. Je "courche" largement mais commets l'erreur de courir la longue partie de chemin 4x4 intermédiaire. Les cuisses commencent à chauffer. Fin de la descente sur un sentier extrêmement raide et poussiéreux, très glissant. Je vois défiler les coureurs qui me dépassent et refais l'erreur de trottiner aussi. Fin interminable autour d'Orsières, où on ne descend jamais et où on zigzague sur des routes des bouts de sentier, des chemins 4x4. Tour très long autour d'Orsières pour retrouver un chemin vers Prassurny. J'y retrouver Benman, qui n'est pas au mieux, il me semble. Arrivée à Prassurny entamé mais très confiant. J'essaie de ne pas y perdre trop de temps et repars assez vite, devant les autres kikous

- Prassurny-Forclaz : la course totalement solitaire commence. Montée à Champex (raide) totalement tout seul. Passage du lac dans le néant absolu (sauf Elisabeth et Laure qui font un peu les zombies au milieu du village). Étrange contraste avec les images de l'UTMB il y a une semaine. Cela m'avait fait pareil en 2017. Début de la montée à la Fenêtre d'Arpette sur un chemin relativement facile. Je pense alors monter dans le petit jour qui se lève et un paysage magnifique avec le retour du beau temps. Bin non. AU début, je ne prête pas attention aux petites goutes qui tombent, je reste en coupe-vent sur mon TS manches longues. Sauf qu'il commence à pleuvoir un peu plus. Hop, arrêt veste de pluie pour la "petite averse" que je crois être. Mais ça ne s'arrange pas. Hop, "arrêt gants". Puis encore arrêt "pantalon imperméable". Puis sur-gants. Tout ça un peu tard et donc je suis un peu trop mouillé. Et peu à peu je ralentis. Et, peu à peu, le terrain se complique. Graduellement, sournoisement. Le jour se lève, le paysage est glauque, on ne voit rien du probablement magnifique paysage autour. Un calvaire progressif commence : pendant que le terrain se complique, moi je me décompose en petits morceaux. Les coureurs passent, un à un. Bubulle devient une tortue. Soudain vers 2100 mètres (je sais que le col est à 2660), le jour est levé et on "le" voit enfin. A une hauteur pas possible et surtout avec un mini Col de la Vache entre nous et lui. Je m'attendais à difficile mais pas du tout à cela. Et pendant ce temps, il pleut de façon continue et il fait froid. Je ne sais pas trop comment je suis arrivé en haut (la pente finale est une horreur), avec Ewi qui me retrouve. Plus de jambes. Et il se met même à neiger un peu. Bascule sur le vallon glaciaire du Trient. Immense....probablement, car on ne voit pas grand chose sauf le terrain infernal. Et toujours plus de jambes, je n'ai aucune stabilité et suis très lent. Ewi est parti devant et c'est xsbgv qui me dépasse. Impossible de suivre l'un ou l'autre. Entrée dans la bulle : je dois juste avancer, comme je peux. Et on fera les comptes à la buvette du Trient, tout là-bas en bas, très très très loin. Je prends mon temps autant que possible, je sais qu'heureusement le roadbook est assez pessimiste (NB : il ne l'est pas assez!!!). Benman me retrouver en bas et on se suit jusqu'à La Forclaz (interminable traversée à niveau le long....d'une levada tout droit sortie de Madère). Tout en MN. Et encore de la pluie en arrivant à la Forclaz. IL EST OU LE BEAU TEMPS PROMIS?

- Forclaz-Salvan : je n'ai pas envie de grand chose au minuscule ravito dans un chalet d'alpage. Mais la présence d'Elisabeth remonte énormément le moral. Je repars en mode cadavre mais encore confiant, certes en retard sur le RB, mais pas trop (il y a de la marge, à Salvan). Le sommeil me rattrape dans la montée au Mont de l'Alpille. Dodo de 10 minutes sur un caillou. Ewi est "loin devant". Benman et xsbgv passent devant moi, pendant ce dodo. Le dodo a refait un nouveau bubulle (étonnant, ces hauts et ces bas), je monte très vite jusqu'au sommet et dépasse nos deux kikous allongés eux aussi paisiblement dans une prairie. Je me mets le challenge mental qu'ils ne me rattrapent pas dans la descente. Descente encore très longue que je "courche" plutôt bien. Mais encore erreur de courir sur la très longue partie de piste 4x4 du milieu. Et on descend bas, très bas. Je ralentis pour ne pas exploser les cuisses. Cela n'en finit pas et, surtout, j'avais zappé les presque 2 kilomètres de sentier "à plat" (enfin, presque!) avant de trouver la passerelle sur le torrent de Trient pour remonter de l'autre côté vers Salvan. Montée hyper raide,mais j'arrive plutôt bien à Salvan, pour retrouver notre team de suiveuses de choc (Elisabeth, Laure, et chococaro, qui a dévalisé 12 magasins pour nourrir une armée suisse entière)

- Salvan : arrêt parfait. Je me mets dans ma bulle et j'ai ma suiveuse internationale qui assure. On échange peu, mais la symbiose est parfaite. Je sais ce que je dois faire (douche, dodo, manger, me changer) et on le fait parfaitement. xsbgv et Benman arrivent, Ewi est reparti, mais je reste un peu à part

- Salva-Salanfe : je repars hyper confiant. Certes en fort retard sur le roadbook (environ 1h, mais je pense qu'il y a la place d'en rattraper un peu d'ici Barme et encore plus d'ici Morgins. Montée régulière, passage de l’incroyable cascade avec des échelles, sans problèmes, je redeviens même un peu touriste et je fais quelques photos. Montée facile jusqu'au Van d'En Haut. On est quelques coureurs égrenés, ça avance pas mal. Puis, tout d'un coup, après le parking, quand début le sentier du barrage, la panne totale, absolue. Plus de jambes, je retrouve le bubulle de la Fenêtre d'Arpette. Plus moyen de lever les jambes pour les innombrables marches, artificielles ou naturelles. Un coup de barre surprenant, imprévisible, déroutant. Et totalement déstabilisant. Je n'avance plus et je m'attends à tout instant à voir arriver Benman ou xsbgv, ou les deux. Des "wagons" de coureurs me dépassent (en fait 10 ou 15, pas plus). En plus je suis reparti de Salvan enfin "en mode été", en débardeur. Mais dans cet endroit très encaissé, en fin de journée, il fait froid. Bref, j'ai un géant, énorme, coup de fringale. Je ne me vois plus dépasser Salanfe. Allez, j'appelle Elisabeth, je vais me faire secouer les puces, c'est sûr, mais j'ai juste envie de lui dire que c'est pas possible, que je suis cuit, que de toute façon je suis un vieux débris plus bon à faire ce genre de conneries. Je sors le téléphone, je fais le numéro. Pas de réseau. Merde, c'est vrai, y'a pas de réseau à Salanfe. Et à l'auberge non plus. Bon, allez, je vais jusqu'à l'auberge.

- Salanfe : qu'il est glauque, ce sous-sol. Par contre, le lac, les sommets énormes autour (je chercherai les noms pour le vrai récit...enfin les noms autres que les Dents du Midi que je reconnais, quand même), c'est totalement fabuleux. Pas sûr que, sur le moment, j'apprécie cela à sa juste valeur, je suis au 36ème dessous. Bordel, je ne vais encore pas dépasser ces putains de Salan/Susanferies, ça fait chier. Bon, allez je vais m'asseoir sur un bout de marche en béton. Je ressors le téléphone. Mais y'a toujours pas de réseau. Et puis je me dis que si j'arrête, on fait quoi ? Les trois pauvres gars tout seul, qui font tourner ce ravito, ils vont en faire quoi du bubulle (visiblement, ils n'ont pas encore d'autre cadavre à évacuer) ? Et Elisabeth, qui est rentrée à son hôtel avec Laure (Laure, c'est la fille de Benman, elles ont assuré ce suivi ensemble) en se disant qu'elle a une nuit tranquille jusqu'à demain, à Morgins, je vais la ressortir de son lit en début de nuit, prendre une putain de route de merde pour retrouver va savoir comment un bubulle dans un Van d'en Bas ou d'en Haut....et puis après le caser comme elle peut, à dormir à trois dans une chambre de deux ?

Non, c'est pas possible de dormir à trois dans une chambre de deux, hein? Je n'ai jamais fait cela, bien sûr.

Donc, la conclusion est simple : je suis obligé de continuer. J'ai pas envie, le col est trop haut, la neige est trop molle. Mais y'a pas le choix. Faut continuer.

Donc, je vais continuer.....

...au prochain message vous saurez comment ça s'est passé, ma drôle de "nuit magique" entre Salanfe et Salvan. La fin, vous la connaissez, je crois. Mais ce que ne vous savez pas, c'est ce qu'il s'est passé entre les deux. Et ça, je crois que ça vaut le coup d'être raconté une première fois à chaud...puis revisité à froid. Parce que, ce qu'il en reste là, c'est que je suis putain de fier de cette nuit qui va venir.

[petit franck]

Effectivement j ai l impression que c est une course qui manque d ambiance et pas assez mise en valeur et il y a des soucis sur la gestion des abandons ?
J ai un ami qui etait sur la swisspeaks 700 et pas d ambiance sur le parcours pas de journaliste pas d interview pas beaucoup de public au depart ou sur la course etc.....
et quand il a abandonne les bénévoles se sont contentes de recuperer son dossard et de le rapatrier bref il est decu du manque d ambiance et de mediatisation alors que c est l une des courses les plus dures au monde... ( 700KM ET 50 000 mètres ee denivele!)
Bref il me disair qu il avait l impression d avoir depense 1 500 euros pour rien et etait decu de son abandon car il a abandonne au 130 eme kilomètres et il etait vraiment amer....il a abandonne on lui a pris son dossard et rentre chez toi...

[Kevin-Pilat]

Bravo à tous!
Hâte de poursuivre l'immersion Bubulle!

Pour répondre à petit Franck, les radios, les journalistes etc est ce que c'est ça qu'on vient chercher ?
L'ambiance c'est tout personnel, le bling bling etc.

Ça rend presque humain les extraterrestres des ultras distances!

J'ai suivi les mecs sur les RS et sur les live, c'était simple, beau, vrai!

Bonne récup !

[Gilles45]

Effectivement j ai l impression que c est une course qui manque d ambiance et pas assez mise en valeur et il y a des soucis sur la gestion des abandons ?
J ai un ami qui etait sur la swisspeaks 700 et pas d ambiance sur le parcours pas de journaliste pas d interview pas beaucoup de public au depart ou sur la course etc.....
et quand il a abandonne les bénévoles se sont contentes de recuperer son dossard et de le rapatrier bref il est decu du manque d ambiance et de mediatisation alors que c est l une des courses les plus dures au monde... ( 700KM ET 50 000 mètres ee denivele!)
Bref il me disair qu il avait l impression d avoir depense 1 500 euros pour rien et etait decu de son abandon car il a abandonne au 130 eme kilomètres et il etait vraiment amer....il a abandonne on lui a pris son dossard et rentre chez toi...

Franck, tu as sans doute vécu de très très bons moments à Chamonix, mais Tout le monde ne recherche pas l’ambiance, ni la foule de Chamonix
Une course intimiste me va parfaitement bien, la médiatisation rien à carrer !

[Miche]

...au prochain message vous saurez comment ça s'est passé, ma drôle de "nuit magique entre Salanfe et Salvan. La fin, vous la connaissez, je crois. Mais ce que ne vous savez pas, c'est ce qu'il s'est passé entre les deux. Et ça, je crois que ça vaut le coup d'être raconté une première fois à chaud...puis revisité à froid. Parce que, ce qu'il en reste là, c'est que je suis putain de fier de cette nuit qui va venir.

Quel teasing, si avec ça on ne reste pas scotché à kikourou pendant les 24 prochaines heures !!
Merci en tout cas d'avoir donné de tes nouvelles, je me demandais ce qui avait du se passer pour ne pas avoir de messages sur kikourou pendant aussi longtemps sur un fil ou l'autre...

[JuCB]

Effectivement j ai l impression que c est une course qui manque d ambiance et pas assez mise en valeur et il y a des soucis sur la gestion des abandons ?
J ai un ami qui etait sur la swisspeaks 700 et pas d ambiance sur le parcours pas de journaliste pas d interview pas beaucoup de public au depart ou sur la course etc.....
et quand il a abandonne les bénévoles se sont contentes de recuperer son dossard et de le rapatrier bref il est decu du manque d ambiance et de mediatisation alors que c est l une des courses les plus dures au monde... ( 700KM ET 50 000 mètres ee denivele!)
Bref il me disair qu il avait l impression d avoir depense 1 500 euros pour rien et etait decu de son abandon car il a abandonne au 130 eme kilomètres et il etait vraiment amer....il a abandonne on lui a pris son dossard et rentre chez toi...

Franck, tu as sans doute vécu de très très bons moments à Chamonix, mais Tout le monde ne recherche pas l’ambiance, ni la foule de Chamonix
Une course intimiste me va parfaitement bien, la médiatisation rien à carrer !

Franck, il ne faut pas prendre nos réponses contre toi mais je rejoins Gilles : je mets dans le même sac celui qui reproche le côté intimiste & minimaliste de la SP et celui qui se plaint du côté Disneland de l'UTMB.

Quand on choisit une course, on accepte aussi ces travers. Pour la SP, c'est connu.

Pour les bénévoles, pas très classe de se réjouir d'un abandon mais j'espère qu'il s'agit d'une mauvaise interprétation. Quand on ferme un poste, on est souvent content d'en finir.

[petit franck]

Dans le cas de la personne en question finir la swisspeaks 700 était un challenge pour lui et une personne de sa famille lui avait payé l inscription... Il y avait quelques chose de sentimental et il tenait a coeur de finir et effectivement il était surement triste d abandonner ce qui explique peut etre aussi lsa reaction "a chaud"

[Gilles45]

Dans le cas de la personne en question finir la swisspeaks 700 était un challenge pour lui et une personne de sa famille lui avait payé l inscription... Il y avait quelques chose de sentimental et il tenait a coeur de finir et effectivement il était surement triste d abandonner ce qui explique peut etre aussi lsa reaction "a chaud"

Sur ça, je suis d’accord, quand on a couru autant de temps, les émotions sont à fleur de peau

[BouBou27]

Je ne pense pas que l’on vienne sur la SwissPeaks pour la médiatisation.
Et je ne pense pas que les journalistes y verraient autre chose qu’un exploit sportif.
Ce que l’on vit sur des 200 miles (et plus encore sur 700km) est quand même différent que sur un marathon, ou un 100M élite, et c’est difficilement partageable sur un reportage de quelques minutes. Ce n’est déjà pas facile à expliquer à notre famille en plusieurs heures.
Et effectivement, les seuls spectateurs sur le parcours sont les bénévoles et les suiveurs des coureurs dans les mêmes temps. Pas facile d’attirer du monde pour voir passer 50 femmes et hommes sur plusieurs heures. Mais cela fait assez famille.
Sur certains ravitaillements on voyait bien que ce n’était pas des personnes habituées au trail. Qu’ils ne savaient pas ce qu’un coureur avait besoin. D’un autre côté, c’est difficile de demander à un bénévole d’être professionnel, chacun essayant de faire de son mieux, mais il faut peut être un peu plus d’expérience.

[crazy_french]

Petit retour de cette swiss Peak:
- une entorse très tôt dans la course des Mafate 4 sournoises, heureusement le kiné de la BV2 me remet en place les cuboides ( déséquilibre préexistant à la course(
- un bâton cassé dans la descente d’Ausgboard pass une vrai tuerie ce passage,
- Une hypothermie à Barme après une nuit entière sous la pluie du côté de Susanfe et surtout le pas d’Ancel.. j’arrive à 6h30 la gestion de l’organisation sur ce ravito était limite avec concomitance pour la première fois du 100… j’ai quémandé un endroit chaud: on m’a proposé une chambre payante à partir de 7h00 car le propriétaire dormait … à 7h30 il dormait encore, à 8h00 j’étais congelé et ma femme est arrivée, j’ai pu repartir.
- un arrêt de 5h30 à Salvan, je suis arrivé au col de la forclaz à 11h50 et on me laisse 10’ pour choisir de repartir ou pas avant neutralisation, c’était chaud mais j’ai pris la bonne décision car la météo a été top jusqu’à Salvan.

Je confirme le côté austère de l’ambiance, ça tombe bien c’est ce que je cherche. Une grande solidarité entre les participants est à noter, il faut dire que la dureté du parcours resserre les liens.
Globalement, je me suis régalé des paysages et des gens, mon corps a tenu jusqu’à bout malgré la dizaine d’ampoule contracté, les podologues sont compétents mais il vaux mieux être attentif à leur technique.
Bravo aussi aux coureurs de la 700 ce sont vraiment des machines.

[BigPat]

Ca serait bien d'avoir un petit comparatif entre un TOR 330 et une SP 380 par ceux qui ont terminé les 2.
Dif de km, D+, combien de temps en +
La différence de difficulté technique (passages engagés, passages compliqués,...)
Et le ressenti sur la difficulté générale
C'est comparable? ou une SP c'est bcp plus compliqué?

[petit franck]

Et une dernière question comment vous gerez les soins des pieds sur ce genre de course ce qui a force la personne a abandonner....
En cas d ampoule ce qui est inevitable sur une distance aussi longue quels conseils avez vous poir eviter les pieds en sang ce qui a ete le cas de la personne en question...
Aerer régulièrement les pieds ou prendre une poibture au dessus
Ma question concerne la swisspeaks mais aussi toutes les tres longues distances ou les échauffement des pieds sont inévitable et peuvent conduire a l abandon comme ca a ete son cas...
De memoire un coureur de kikourou avait eu un erisypele a la jambe une annee et avait du faire une perfusion d antibiotique a aoste ( je sais plus si c etait a la swisspeaks ou au tor) est ce que ca arrive souvent comment eviter les irritations les ampoules et les frottement en tout genre pour eviter d en arriver la

[crazy_french]

TOR 2023: 128h00
TDG 2024: abandon
SP 2025: 130h00
Difficile de comparer la forme d’une année sur l’autre, la mienne est globalement décroissance.
Mon ressenti est que la SP est plus technique, s’approchant parfois du TDG l’altitude en moins.
Factuellement, il y a 50 km et 3000m de D+ en plus sur la SP soit à minima 12h de plus,

[jano]

j'ai fait les 2, avec une cote équivalente (ça vaut ce que ça vaut). Quasi 10h de plus pour la SP.
ça s'explique majoritairement par la distance en plus (pour moi entre 2108 et 2021 il y avait plutôt 20-25km d'écart), et aussi par des chemins un peu plus techniques en moyenne que sur le Tor.
Pour mon avis, ça reste quand même à bonne distance d'un Tor des glaciers.
d'autant plus que la partie après grande dixence (cols prafleuri et louvie) et aussi après finhaut(fenestral/emaney) sont évités maintenant.

[BouBou27]

TOR 2023: 109h34 bien entrainé
SP 2025: 115h40 entraînement moyen

Je n’ai pas trouvé cela plus engagé que sur le TOR. Juste un peu plus long. J’ai même l’impression qu’il y a plus de pierrier en altitude sur le TOR, mais que sur la SP, ce sont les chemins en bas qui peuvent être casse pattes (les descentes droit dans l’herbe à vache).
Et sur la SP, nous avons été neutralisés pendant pas mal de temps ce qui a permis de bien dormir et repartir relativement frais pour terminer sans redormir.

[A6T]

Sur le Tor il y a plus de ravitaillements, et les bases-vies sont bien réparties, ça facilite (un peu) la gestion de course.

[TomTrailRunner]

De bons moments de vie avec ses joies et ses difficultés : bravo les peakikous

[Arclusaz]

merci à tous pour vos retours, c'est très impressionnant.

Notamment à bubulle le roi du teasing.
Tu as toute mon admiration.
mais comme c'est devenu la tradition, je ne peux que te chambrer en relevant ces deux passages.

bubulle, il commence, il faut bien le dire, à accuser son page

on savait que tu étais le roi des roadbook mais c'est vraiment pas classe de mettre tes moments de faiblesse sur le dos de ton serviteur

cette idée idiote de "ternir le roadbook"

c'est vrai ça pourquoi le ternir ? c'est chouette les couleurs vives

[Benman]

Il t'a mis un gros doigt (de boomer) ou quoi, Bubulle?

[jazz]

Félicitations à tous les finishers ! Bravo à chacun d’entre vous d’avoir pris part à cette aventure. Pour moi, une Swisspeak, c'est énorme ; l'essentiel réside dans le parcours effectué, que l’on termine ou non. C’est ainsi que je le perçois.

[BigPat]

Merci pour vos CR et comparatifs.

[POCox]

Je n'ai pas pu suivre la fin de vos aventures, ou mésaventures, mais quel que soit le résultat, bravo les kikous pour votre engagement et votre détermination, d'être allés au bout de vous-même, et vu d'ici, vous avez tous gagné !!

Merci pour vos récits. C'est compliqué de s'imaginer la succession d'états d'esprit, et encore plus les conditions rencontrées en course.

Encore bravo, et bonne "redescente", bonne récup et réparations des bobos, physiques ou psychologiques.

[Bikoon]

Parce que, ce qu'il en reste là, c'est que je suis putain de fier de cette nuit qui va venir.

ON VEUT LA SUITE !!!

[RayaRun]

Parce que, ce qu'il en reste là, c'est que je suis putain de fier de cette nuit qui va venir.

ON VEUT LA SUITE !!!

Insupportable ce teasing !

[Bud49]

Merci pour le suivi live!

quelle aventure cette Swisspeak, elle m'a fait passé par tous les états d'esprit

Je n'ai pas rencontré le kikou mais j'ai bien vu après le départ un bob rouge et c'était Boubou27 et sa magnifique foulée .Il était déjà trop loin quand j'ai compris...

je ne suis pas un grand écrivain mais cette aventure vécu en fond de peloton était superbe avec des profils de gens un peu atypique:
-Il y avait le Chinois qui courait a fond jusqu'à épuisement, titubait, dormait , repartait..
-Un anglais, une machine, il montait et descendais toujours au même rythme lent mais continue , le pauvre sur les 20 derniers kilomètres je l'ai croisé et il faisait les descente en arrière , il a été arrêté.
-L'italien qui faisait du tourisme et qui prenait tout en photo mais qui nous boostait dans la difficulté
- et bien d'autres

Pour moi la dernière journée a été un fardeau et un supplice entre mes genoux qui avaient doublés de volume et qui gênaient pour les descentes et le fait de se retrouver avec une multitude de course en même temps car se faire doubler ou devoir laisse passé constamment c'est bien chiant quand tu as déjà du mal a gérer tes propres descentes. Toute la semaine ,on était seul et la je m'y retrouvai pas avec le vacarme et tout ce monde d'un coup

Sinon mon objectif principal était d'êtres déjà finisher et le bonus c'était avec un target a 143h sur le Roadbook et là, je termine en 145 donc super content

[bubulle]

Parce que, ce qu'il en reste là, c'est que je suis putain de fier de cette nuit qui va venir.

ON VEUT LA SUITE !!!

Ça vient. Je l'ai justement refaite mentalement 3 fois la nuit dernière (notamment à chercher le 10 minutes manquantes). Mais on a été un peu déconnectés, hier... sauf mes intestins qui n.'ont pas trop apprécié que je finisse compulsivement les 10 mini saucissons que j' avais trimballé pendant 2 jours dans le porte dossard.

Bref le mini récit de ma nuit solitaire devrait arriver ce soir si tout va bien.

[BouBou27]

Je n'ai pas rencontré le kikou mais j'ai bien vu après le départ un bob rouge et c'était Boubou27 et sa magnifique foulée .Il était déjà trop loin quand j'ai compris...

Pourtant je suis parti dans les 20 derniers !
J'ai pas mal de fois été interpellé en étant reconnu comme kikourou, et une fois par des normands grace a mes chaussettes de départ.

[bubulle]

Je n'ai pas rencontré le kikou mais j'ai bien vu après le départ un bob rouge et c'était Boubou27 et sa magnifique foulée .Il était déjà trop loin quand j'ai compris...

Pourtant je suis parti dans les 20 derniers !
J'ai pas mal de fois été interpellé en étant reconnu comme kikourou, et une fois par des normands grace a mes chaussettes de départ.

Les normands (de Pitres), on a mangé à côté d' eux, samedi soir vers les food trucks. Ils connaissent évidemment très bien les frères Leclercq et le TRM. Le monde est petit...

[asmatman974]

Je n'ai pas rencontré le kikou mais j'ai bien vu après le départ un bob rouge et c'était Boubou27 et sa magnifique foulée .Il était déjà trop loin quand j'ai compris...

Pourtant je suis parti dans les 20 derniers !
J'ai pas mal de fois été interpellé en étant reconnu comme kikourou, et une fois par des normands grace a mes chaussettes de départ.

Y'en a même un qui t'a parlé de ton outil de roadbook en pleine nuit à la base vide de Thyon

[BouBou27]

Je n'ai pas rencontré le kikou mais j'ai bien vu après le départ un bob rouge et c'était Boubou27 et sa magnifique foulée .Il était déjà trop loin quand j'ai compris...

Pourtant je suis parti dans les 20 derniers !
J'ai pas mal de fois été interpellé en étant reconnu comme kikourou, et une fois par des normands grace a mes chaussettes de départ.

Y'en a même un qui t'a parlé de ton outil de roadbook en pleine nuit à la base vide de Thyon

Et un bénévole qui attends de lire mon CR sur KKR...