bubulle a écrit:Si j'ai bien lu le
communiqué officiel, elle a indiqué avoir reçu en juillet 2025 une injection dans un genou sans indiquer qu'il s'agit du produit détecté (dont le nom donné dans le communiqué officiel est "Triamcinolone acetonide", faisant partie de la catégorie S9 de glucocorticoïdes...je ne fais que recopier, j'y connais rien!) pour soigner des douleurs apparues en juillet.
Il est évidemment quasi impossible de décider depuis son canapé, la bière à la main, si cette faute est volontaire ou non. Mais quand je vois, dans tous les fils divers et variés que je vois remonter ici ou ailleurs sur le traitement des blessures, avec entre autres des injections ou absorptions de produits divers, je finis par me demander combien d'entre nous sont "dopés" sans même le savoir....

....vous pensez (en tout cas à notre petit niveau de blaireaux du trail) que tous les médecins ou autres thérapeuthes divers qui soignent notre bobologie chronique, vérifient systématiquement si les produits qu'ils injectent ou prescrives sont des produits interdits ?
C'est bien sûr différent en théorie pour des athlètes de haut niveau, mais je me demande si ces "teams" sont toutes d'un sérieux et d'une rigueur irréprochables sur ces sujets (et, ahem, c'est peut-être pareil pour les teams de marque qu'on voit se balader dans les rues de Chamonix fin août...). Et, évidemment, ce sont les athlètes qui leur font confiance qui en font les frais.
Je fais partie de ces blaireaux du trail. J'ai reçu une infiltration de corticoïdes au genou en mars, préalable à une injection d'acide hyaluronique. C'est le protocole médical, sinon l'acide arrive sur une inflammation et n'est pas efficace.
je savais parfaitement que cette injection me rendrait positif à un éventuel contrôle anti-dopage. Est-ce que plusieurs mois après , alors que j'ai fait plusieurs courses depuis (la 1ere en juillet, soit 4 mois après), je suis encore considéré comme dopé?
J'avoue ne m'être absolument pas posé la question, n'ayant aucune possibilité d'être qualifié d'élite, même en version bodybuildée.
Là, pour Joyline K, on parle d'une athlète quasi pro, appartenant à une team, et qui est positive sur plusieurs courses.
Je veux bien qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait, c'est même la défense quasi systématique des athlètes dopés. Cela dit, elle doit quand même assumer son acte, et sa team avec.
Je pense que la comparaison entre les athlètes élite et les blaireaux du trail qui font des injections sans but d'améliorer la performance plusieurs mois avant, est quand même assez limite. On peut aussi refuser de se soigner pour rester "pur". les cimetières sont remplis de gens persuadés de cela.
Je le pense aussi au niveau des ravitos hors zone et du pacing. Dans le ventre mou du peloton, on s'en fout du classement, on court pour finir. Tans que ces pratiques ne sont pas de nature à gêner les autres concurrents, et qu'elle ne mettent pas en danger la santé des coureurs (cas des AINS notamment), il faut être tolérant.
D'ailleurs, il me semble avoir lu quelque part que les pratiques dopantes les plus généralisées avaient lieu dans le milieu amateurs. Et évidemment se pose la limite floue entre élite et blaireau, et une deuxième frontière floue entre se soigner et améliorer volontairement sa performance par l'absorption de produits interdits.
Le dopage n'a jamais été un sujet facile.