domnin a écrit:raphimad a écrit:Excuse moi mais ce n'est pas du tout la même chose. on en a bavé pour aller chercher une belle veste de finisher pour les 10 ans. pas pour recevoir un tshirt en cotton de merde. c'est pas non plus un t-shirt technique. si pour les 10 ans du Tor tu trouves que c'est un joli geste de leur part... à moins qu'ils considèrent que la médaille c'est le pied. moi personnellement je trouve ça ridicule et je peux t'assurer qu'on pensait tous la même chose le dimanche
Honnêtement ce raisonnement m'échappe. C'est de recevoir lors de la cérémonie un cadeau de plus de "valeur" que tu recherches, ou bien c'est juste que les non finishers (qui évidemment eux n'en ont pas bavé...) ait aussi droit à une veste qui te chagrine ?
Puisque j'imagine que tu ne t'es pas inscrit dans l'unique objectif de montrer le dimanche aprèm a tes potes la veste finisher, qu'aurais-tu souhaité exactement : juste d'intervertir T-shirt avant et veste après ?
Je partage ce sentiment.
Veste avant ou veste après, je ne saisis pas le souci. Que tout le monde ait la même, TorX ou Tor30, pareil, pas de problème, c'est qu'un morceau de tissu.
J'ai été deux fois au départ du Tor, jamais à l'arrivée.
Mais les images et l'expérience que j'en ai tirées restent et resteront à jamais imprimées dans mon esprit. Tant d'images, de souvenirs...
Finir, aller au bout de l'expérience, de sa propre expérience, ça n'a pas de prix et encore moins le prix d'une veste floquée
finisher.
Je sais que j'y retournerai, pour boucler la boucle. Pour faire une grosse bise à Silvano.
Je traine sur ce post depuis le début et sur ceux des années passées, pour lire, écouter, m'inspirer, partager, apprendre de celles et ceux qui ont terminé.
En éviter les écueils, en appliquer les fondamentaux de l'ultra, en laissant faire les impondérables.
J'ai appris beaucoup notamment en côtoyant le Marcassin Mercantour, même si le personnage est hors normes, physiquement, mentalement.
Chaque sortie en montagne est dédiée au Tor, chaque pierrier traversé dans le Mercantour me fait penser à la descente de Crosatie vers Planaval, les nuits difficiles me rappellent les pauses-minute prises à Eaux Rousses, à Lago Vargno, chaque bivouac et feu de camp allumé me fait penser à ce moment unique et mémorable, en pleine nuit, vers le Colle della Vecchia, où un feu incandescent, du thé chaud et des croissants chauffés sur la pierre nous attendaient, là-haut, au milieu de nulle part...
Voilà à quoi je pense. Mais jamais, jamais, je n'ai pensé à cette veste...