Vik a écrit:@Ejouvin: Christophe en a eu assez, et a préféré bifurquer sur le 60 ?
Disons que les jambes n'étaient pas au rendez vous à priori + la course est un loisir et il est hors de question de se mettre en danger. Nous avons un travail à assurer la semaine et il ne voulait pas prendre le risque d'être épuisé et de rentrer dans un cycle de récupération de plusieurs semaines.
Alors que nous étions aux Tappes, en train de picnicer, nous avons eu un appel de sa part pour nous dire qu'il descendait sur Saint Nicolas.
Alors, nous avons fait l'assistance du troisième qui arrivait et op nous sommes rentrés.
De notre côté, nous avons passé une superbe matinée + début d'après midi. Faire l'assistance est vraiment super, mais stressant. Marrant de se poser au début de la course, et de voir passer les coureurs. Les premiers étaient déjà soit impressionnants de facilité, soit déjà en force.
Vu des visages que je ne pensais voir, comme Timewrap, d'autre que je pensais voir. D'autres étaient déjà totalement dans leur bulle, traversant les villages sans même faire un signe aux spectateurs.
Est arrivé le premier ravito, où nous avons raté les premiers. Mais quelle galère pour l'atteindre, une route hyper étroite qui mène sur nulpart. Pas forcément une bonne idée de monter en voiture, surtout pour repartir. Mais pas trop le choix non plus. A ce moment, tout se passe hyper vite et nous commençons à sympatiser avec des suiveurs.
Puis il faut aller vite sur Bionnassay. Le temps est compté, surtout quand on ne connait pas le coin. Y a pas à dire, c'est un sacré stress. Alors vite vite, on redescend, on va au ravito en espérant être à l'heure. Ouf, nous sommes largement en avance, et nous verrons même les premiers.
Aide entre les assistants, les bénévoles, c'est juste magique. Le premier arrive avec sa veste, l'ouvre et me tends le sac en demandant de lui trouver sa visiaire. A peine posé sur sa tête, une banane et c'est reparti. Le deuxième prendra un peu plus de temps à son grand désarroi. On aura essayé de l'aider, mais il était trop dans son truc et les gestes millimétrés.
Le troisième, le premier pour les suiveurs, arrivent tranquille. AU point que l'on a cru que ce n'était pas un coureur, il s'est accroupi au loin, on se demandait ce qu'il faisait. Un petit coup de main pour remplir les flasques et on le laisse à sa chérie.
Arrive le 5ème, et même chose, c'est l'entre aide. Il a des ampoules et on va s'y mettre à trois pour préparer les bandes élastos, lui passer le strap sur les pieds. A partir de ce moment, une complicité va vraiment s'instaurer entre nous tous.
Les arrivés défilent et nous allons prendre en sympathie un concurrent. Habillé de rouge, la barbe et le sac archi plein. 2.5 litres d'eau sur lui, il bouffe de tout, on lui rempli les bidons. Il me demande de mettre sa veste dans le sac, en vrac il s'en tape. Il a l'air joyeux d'être là, il s'amuse. Il remplit ses sachets de bouffes, tout y passe Tuc, chocolats, fruits secs en disant "Ca peut servir". Je ne vous dit pas le mélange....
Arrive mon coach, à priori en forme, tranquille, la course n'a pas encore commencé. Le ravito est rapide, on remplit les bidons, on donne une banane et c'est parti.
Alors, Bionnassay --> Chalet de Miage, c'est le plus stressant. 1h30 pour le faire et nous, nous devons nous rendre au parking et monter à pieds. La ballade est annoncé pour 1h45. Bon, c'est en mode vraiment ballade, alors, ca devrait le faire. Il faut quand même bien grimper, 480m D+ sur 4.3kms. Et cela va être fait sous une grosse pluie.
Ouf, j'arrive à temps, mais en ratant les 3 premiers. Je vais retrouver le sympathique concurrent qui m'annonce en rigolant que la veste est tombée
![Embarassed :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
Mais ce n'est pas grave, il l'a rammasée. Etonnant, c'est sa première distance aussi longue avec autant de D+. Mais il est toujours sur son nuage. Amusé de voir qu'il bénéficie d'une assistance. Il repart encore chargé comme une mule, mais toujours bien placé. Je lui indique un peu ce qui l'attends et il repart.
J'aurai également vu Mat95, qui me donne des indications sur la suite de sa course. Sympa de papoter
Les bénévoles sont aussi au top, comme les précédents et cela permet de passer le temps.
Arrive le coach qui nous gratifie d'une belle glissade. Il espère que cela soit passé inaperçu, mais non je l'ai vu. Ca va encore pour lui, même si les conditions sont difficiles. Encore une fois, c'est rapide et je le laisse partir.
Je remballe les affaires, un petit message aux bénévoles et nous repartons avec mon papa qui est venu grimper. Sur le retour, petit papotage avec Arclusaz, qui est venu voir les participants.
Mon papa, trop fier pour aller doucement, essaye de courir dans la petite bosse. Heuuu, bon on va calmer le jeu hein
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Parce que courir avec un parapluie, en sort de ville... Bon ok, il a des chaussures mi route mi chemin, mais quand même. Dans la descente, ça va aller, mais il va casser quelques fibres
Pour les contamines, c'est bcp plus cool à présent, nous avons le temps. Et nous allons retrouver tous les assistants. Bon, on se fait un peu chier aussi alors on en profite pour aller prendre deux trois trucs à manger.
Arrive le premier, passage rapide. Puis le deuxième et le troisième. Op, nous pouvons enfin travailler. Qu'est ce que tu veux ? ON te remplit tes gourdes ? Des pates ? Tu veux du fromage avec ? De la soupe ? C'est hyper rythmé en fait de faire l'assistance. Et op, le voilà parti.
Puis les arrivés s'enchaînent et c'est le début de l'hécatombe. Le 5ème, et donc le poulain d'une des 4 assistances, arrivent. Ouch, il commence à souffrir. Le même rituel. En fait, il a deux assistances pour lui tout seul. Il va repartir.... mais reviendra 1 minute plus tard en boitant et en indiquant "Je ne peux pas continuer comme ça, j'ai trop mal au genou". Même problème pour Mat95 et ils finiront ensemble sur le 60.
Il nous reste à attendre le coach. Mais entre temps, notre poulain adoptif arrive, toujours ce visage enchanté. Je suis comme un gosse, je lui tend la main qu'il semble ravi de taper.
Il me demande de lui prendre des fruits secs.... Heu mais tes sachets sont remplis à ras bord encore.
Coach arrive, et il est entamé le pauvre. Une pause miam miam est nécessaire. Ca commence à défiler et il est compliqué de connaitre les positions. Certains partent rapidement, d'autre s'arrêtent plus longtemps et se font soigner. Il y aurait eu des petites erreurs de parcours sur cette portion pour arriver au ravito.
Bref, coach va repartir et on se donne rendez vous aux Tappes.
Là, ca devient vraiment plus cool pour l'assistance. On prend le temps de repartir, les télécabines (parce qu'il est dans les temps) et op on va picnicer.
Mais ce sera la fin de la journée. Un appel pour nous avertir qu'il va redescendre sur le 60. AU passage, nous avons raté les deux premiers, pourtant nous y étions...
Le troisième va arriver, mais son assistance n'est pas là, ce n'était pas prévu. Comme sur les autres points, on va l'aider. Remplissage des bidons, les gels, la saint yorre pendant qu'il mange... Ce n'est pas grand chose et nous ne courons pas après cela, mais ses mots "Vraiment, vous êtes au top, merci beaucoup" font plaisir à entendre, même si on le fait avec plaisir et sans rien attendre. Il va repartir en remerciant les bénévoles.
Fn de la course pour nous, nous rentrons à Saint Nicolas pour récupérer coach et rentrer se reposer.
Mon grand regret, ne pas avoir noter le dossard de mon pulain adoptif d'un jour. Je ne serai dire qu'elle était son classement, sur les ravitos, mais celui des contamines devraient m'aider.