L'auteur : c2
La course : Urban Trail des Sardines
Date : 19/4/2025
Lieu : St Gilles Croix De Vie (Vendée)
Affichage : 180 vues
Distance : 13km
Objectif : Se dépenser
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Urban Trail Des Sardines 2025
Déjà la 3ième édition pour ce trail urbain. Mais quelle montée en gamme pour cet UTDS. Les inscriptions s’envolent, 500 pour la première, 800 l’année dernière, cette année 1000 et même un peu plus. On parle de 1100 bipèdes inscrits, dans les starts. Les dossards partent comme des petits-pains de plus en plus vite avec liste d’attente en cas de désistement. Retrait des dossards possible la veille ou le jour de l’épreuve avec une belle paire de chaussettes en cadeau. L’orga propose également différentes courses enfants.
Comment sera le parcours cette année ? Surprise, surprise. Car il change et n’est pas connu à l’avance même avec, a priori, des passages devenus incontournables voire mythique comme la montée « Patoche » . Dans quel sens le tourniquet ? Avec quelles nouveautés ? Quel ordre de passage pour les points « forts » et « originaux » ? Sur quelle rive de la Vie évolura-t-on en premier ? Charme supplémentaire pour ce semi-inconnu...
Les « sardines » ne souffriront pas de la « canicule » cette année. Absente la chaleur surprise des deux premières éditions. Aujourd’hui, ce sera 13°C, grave bâché et du vent. Ça drache dru avant le départ. Peu importe. On gère. Proximité et touche-touche version métro bondé pour se tenir bien chaud sur le quai Gorin. On sautille en regardant sa montre d’un décompte de minutes humides qui n’avancent pas assez vite avec tout de même les paroles qui vont bien et devenues traditionnelles :
« Ha qu’est-ce qu’on est serré au fond de cette boite, chantent les sardines, chantent les sardines.
Ha, qu’est-ce qu’on est serré au fond de cette boite chantent les sardines entre l’huile et les aromates. »
Houai, pour l’huile on repassera. Menu version sardines à l’eau…
Une seule envie, y aller au plus vite avant d’être rincé.
16h30 pétantes, le filet s’ouvre.
Que la pêche au km commence. 13 sur le papier.
Dilution de la colonne avec un aller-retour, contre-allée jusqu’à la « Halle de vie un » que l’on traverse par son passage couvert en son milieu puis retour route après un kilo pour enquiller de petites rues tranquilles de Croix-de-Vie.
Traversée de la ligne de chemin de fer proche de la gare terminus de la ligne nantaise.
On longe la zone portuaire et « industrielle » le long d’une cale en U.
Contournement puis traversée de cet immense et long couloir intérieur, faiblement éclairée de la criée. Cela résonne dans le clapot du sol savonnette plus qu’humide nécessitant de la prudence en posant les pieds bien à plat. Sortie par une porte dérobée pour retrouver la lumière chargée de grisaille.
Cheminement dans l’historique « quartier du Maroc »
Gymkhana pédestre aux nombreux virages à angles droits dans ces rues et ruelles dont la largueur pour certaines était juste calculée pour faire passer en son temps une brouette avec un filet ou un casier. Pour fluidifier ça fluidifie. Portions de single en ville pas banal. Impossible de doubler. Sans conséquence. Cela ne dure pas bien longtemps
3,5 km. Pont de la Concorde. Au revoir Croix-de-Vie, bonjour Saint-Gilles.
La pluie qui semble se calmer « un peu », pour l’instant, n’a pas découragé de nombreux curieux qui vocifèrent. Qui un prénom d’une connaissance ou glané spontanément et bien visible sur un dossard, qui un « aller papa ou maman », qui tout encouragement classique.
Grimpette aux 3 épingles à cheveux nous propulsant à l’intérieur de l’établissement de « soins de suite » local. Deux haies de patients, pour leurs souvenirs de la journée et de soignants bordent cette « allée sonore au max de décibels ». Totalement inhabituel !!!. Échanges brefs mais intenses. Terrasse extérieure face à l’océan. Nos premières séries de marches à dégringoler.
5km, retour sur ce bord du port de plaisance. Que de bateaux proprement rangés le long des différents pontons et oscillant doucement sous l’effet du vent.
500m de ligne droite pour rejoindre le phare de la jetée. Séparation mitoyenne symbolique en son milieu avec des cônes de chantier. De nombreuses flaques récentes. Vigilance. Vigilance. On voit les potes devant cheminant dans l’autre sens. Coucou amical.
Et 500 m back. Re-coucou avec ceux de derrière poussant jusqu’au km 6.
Et c’est parti pour la plage. La grande plage qui s’étend à perte de vue vers le sud. Le sable est assez ferme. Ouf. On peut mettre les watts si cela en chante quelques-uns.
Clignotant à gauche. Grimpette de sortie plus molle. km8. Et retour sur le dur. Avenue de la plage, avec la mer dans le dos qui s’éloigne.
Bord du Jaunay affluent de la Vie, rive gauche, km 9. Retour rive droite. Un peu de gadoue et des flaques. La routine.
Dédale du vieux Saint Gilles. Escaliers à monter, virages secs et fréquents.
On frôle l’église. Pour déboucher sur le quai du Port-Fidèle, la Vie sur notre gauche. Virage à droite pour enquiller la fameuse « Montée Patoche ».
km 11. Le passage des coureurs est « toléré » avec un cheminement file indienne qui s’ouvre au dernier moment. Fumigènes, hurlements, klaxons, déguisements, pancartes. A minima un « col » du tour de France. Enorme.
Un peu de calme mais il faut encore grimper. Petit replat et retour en descente direction la cote du cimetière plus brève mais elle en sèche quelques-uns ne la connaissant pas.
Le final nous fait contourner le casino par le nord pour un final sur l’herbe jouxtant la promenade Garcie-Ferrande.
Et ça enchaîne podiums, sardinades, bar à bières, crêpes puis concert rock en soirée.
De la belle ouvrage.
43’21 pour le vainqueur, 51’38 pour la vainqueur, 1h 46’ 40 pour le dernier, 973 classés.
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