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Le plus beau jour de ma vie : La surprise pailletée - Saison 4 Episode 2 : 24 Heures de Peynier 2025
Le slogan de la course est : Oublie que tu as aucune chance, vas-y fonce. On ne sait jamais, sur un malentendu tu peux y arriver. Le Bronzé pailleté. Vous le verrez, il y a un double hommage posthume à Jean-Claude Dusse dans cette publication.

 

Et oui déjà la 4ème saison, épisode 2, je vous ai épargné l’épisode 1 : une animation du club pour une belle cause caritative. 24 heures de triathlon que j’ai eu le plaisir de partager avec Julie Au défi de la Manche (traversée de la Manche prévue pour juin 2025) et avec Enzo (Enduroman 2026).

 

Cette course de Peynier a une place importante dans mon cœur pour plusieurs raisons. La course est située au pied de la Sainte Victoire, c’est un retour à mes origines Aixoises, à ma famille et à mes amis d’enfance chéris, qui sont tout à côté et qui ont tellement d’importance pour moi. Cette course m’a apporté de la chance. Un peu comme l’Embrunman, une course fer à cheval, trèfle à 4 feuilles. L’an dernier elle m’a apporté de la confiance et a été pour moi une super préparation pour l’ultratriathlon de Colmar, où j’ai pu faire une belle course, le meilleur temps course à pied et le 2ème meilleur temps depuis la création de la course. Et enfin et surtout, les organisateurs Rita et Nicolas (et toute l’équipe de bénévoles des Fadas) qui sont de réels amours, une gentillesse incroyable. 

 

Hors Enduroman, qui est autre chose, 3 courses ont de l’importance pour moi : l'EmbrunMan, le dernier homme debout UTLMonteux (Agnès et Philippe !!!), et désormais cette course de Peynier. Je ne peux pas détailler, cela rendrait cette publication un roman indigeste ou une série interminable telle ‘’Plus belle la vie’’, mais ces 3 courses m’ont marquées à vie, pour un éventail de raisons, toutes profondes, relevant de la petite enfance et de la psychiatrie que je vais vous épargner. Mais un fil conducteur : l’amour, l’émotion partagée, le dépassement de soi, et l’estime de soi.

 

J’arrive sur cette course avec une préparation course à pied sérieuse, très sérieuse, février mars et avril. J’aurais pu faire mieux, une ou deux sorties longues supplémentaires, mais mon entrainement est déjà très bien. Merci Quentin pour les sorties longues !.

Par contre, j’arrive avec un énorme doute : une énorme fatigue générale. Le lundi d’avant course on m’a arraché une dent, la plaie a dû s’infecter, il m’aurait certainement fallu des antibiotiques. Toute la semaine, jusqu’au départ de la course j’ai eu fatigue générale, un peu de fièvre allant jusqu’à une sorte de migraine, douleur qui irradie jusqu’aux oreilles. A 3/4 d’heure du départ de la course j’étais à la pharmacie pour trouver du Doliprane en intraveineuse (dont finalement je n’aurais pas eu besoin).

 

Bon la course, j’ai toujours du mal à vous parler de la course. Pour moi le plus important n’est pas la course en elle-même, ni le résultat, mais la préparation, l’objectif, le ou les ‘’pourquoi’’, l’ambiance, les encouragements, le support, le cadre, l’effort, le dépassement de soi, et surtout les émotions partagées. Pour le coup, si vous avez le courage de lire jusqu’au bout, vous allez avoir une sacrée surprise.

 

Les 3 premières heures ont été terribles pour moi, impossible de me mettre dans le rythme, jusqu’à la 8ème heure, où je n’en pouvais alors plus du tout. J’ai dû m’arrêter me faire masser par Valérie, voir auprès d’elle si l’abandon était envisageable : no way mon grand ! Le problème n’était pas les jambes, mais un épuisement général. A cette 8ème heure, je suis reparti le moral dans les chaussettes. Je devais avoir 10 boucles de retard sur le premier. Raphael Robert m’a rattrapé, il m’a encouragé, et on a fait ensemble 2 boucles. Ça m’a redonné confiance, et ça m’a mis dans la course. Je ne me suis alors plus arrêté jusqu’au lendemain. C’est la beauté de ce type de course, rien n’est simple, et cela créé des liens forts. Merci Raphaël !!! Merci infiniment !!! 

En dehors des aspect psychologiques, qui ont une importance forte, je pense que mon corps, pour combattre les cassures et inflammations musculaires et articulaires a dû au fil des heures produire des anti-inflammatoires qui ont dû tordre le cou à mon infection dentaire. Je ne comprends pas trop, mais mes douleurs dentaires ont complètement disparu depuis. Je vais soumettre cette prescription sur Doctissimo.

 

Voilà pour la course, rien d’extraordinaire de ma part. L’extraordinaire est à venir.

 

Par un concours de circonstances bien heureuses, un malentendu dirait mon ami Jean-Claude Dusse, je suis sur le podium de la course.

Je ne vous l’avais pas dit, mais cette préparation sérieuse (inhabituelle) avait un objectif unique (le ’’Pourquoi’’ de cette course) : déclarer mon amour et demander en mariage mon amour Valérie. Oui, je vous l’ai dit dans le titre, le plus beau jour de ma vie. (avec la naissance de ma fille bien évidemment, tous les parents me comprendront).

Valérie est appelée sur le podium par les organisateurs pour la remise des trophées. J’aurais dû être appelé moi, pas elle. Elle ne comprend pas trop. Elle monte sur le podium, grimpe sur la caisse. Je la rejoins (avec la démarche d’un hippopotame), je monte sur le podium également (avec la grâce d’un sumo et l’aide des organisateurs). Je me présente à elle. Avec quelques difficultés, et un rappel de Rita, plus trop lucide, j’avais oublié la tradition, ou plus certainement mes genoux criaient ''pitié !'', je mets un genou à terre (crac dit mon genou). Je lui présente la bague dans son écrin. 

Ma demande est fébrile mais certaine, convaincue, limpide, évidente. Là pour le coup, pas de malentendu monsieur Dusse.

Et la réponse de Valérie l’est tout autant, un grand ’’OUI’’. Le Oui de ma vie.

Vous avez l’image ? Vous avez le son ? Je ne sais pas si vous pourrez voir la vidéo sur facebook ou instagram, mais les images représentent beaucoup pour nous.

Une surprise totale pour Valérie bien évidemment, qui pensait que pour moi le mariage n’était plus envisageable. 

 

Je ne peux vous décrire la gentillesse la bienveillance et l’amour que nous avions autour de nous : Rita, Nicolas, toute l’équipe des fadas, les bénévoles … Vous comptez pour nous. Vous avez permis que ce moment devienne le plus beau jour de notre vie et soit à jamais tatoué dans nos cœurs. Merci Rita !!! Nicolas !!!

 

J’ai passé un formidable moment, entouré de Raphaël, Guillaume, Nicolas, Cédric … Encouragé par des personnes d’une gentillesse incroyable : MJC Plan de Cuques, les gecko girls, l’équipe qui diffusait de la musique sur le parcours … Je n’ai pas les prénoms mais quelle chaleur au cœur vous apportez.

 

Encouragé par mon club Mistral triath'club orange et suivi et soutenu par ma famille. Il me faudrait 20 pages supplémentaires pour vous décrire les réactions de mes proches. Mon père toujours à l’ouest : ’’non, non Françoise, ce n’est pas une demande en mariage ... tu es sûre que c’est une bague qu'il lui donne ? ... non je ne crois pas … Mais il avait une course Vincent ce week-end ?’’. Pas de doute, je sais de qui je tire. Et ma mère qui a vécu un moment fort, très très très très fort, de toute façon vous en parler me ferait pleurer. 

 

Voilà, maintenant pas beaucoup de temps pour la récupération, place à une préparation express vélo longue distance. Le vélo n’est pas mon fort. J’ai beaucoup à rattraper, sinon je vais être définitivement ridicule à Emsdetten dans 4 semaines.

Oui, à nouveau un grand écart : Peynier -> Emsdetten. Deux salles, deux ambiances. Après une course de Peynier on ne peut plus intimiste, familiale, conviviale, entouré d’amis et d’amour, je passe dans la cour des influenceurs insta et youtubeur russes, allemands, polonais, anglais … Avec des entrainements incroyables, des performances lunaires, des corps bodybuildés et visiblement dopés. Un choc des cultures est à prévoir. On est bien loin de l’ambiance Dalida sur le bord du parcours (je vous ai épargné l’anecdote Dalida ’’Moi je veux mourir sur scène’’, ce sera pour un prochain compte rendu). Je ne suis pas certain que cela me plaise. Tant l’an prochain avec Valérie on s’installe à Dubai.

 

Vincent – Le Bienheureux pailleté

 

 

Bon bon bon, j’ai souvent des anecdotes improbables autour de la course. Je vous l’ai dit, cette course me tient notamment à cœur par la vue sur la Sainte Victoire, chère à mon cœur. Je finis cette course donc le dimanche 18 mai. Le lundi 19 mai, ma fille débute son stage de Master ’’Régisseur d’art’’ au musée Granet d’Aix en Provence pour la préparation de l’exposition « Cézanne au Jas de Bouffan » (mon grand-père paternel habitait à 300m du Jas de Bouffan, j’y ai passé ma 1ère année de maternelle). Eh bien, vous ne me croirez pas, mais pour son premier jour de stage, ma fille a participé à l’accueil de Léonardo di Caprio, qui s’est échappé du tapis rouge de Cannes, pour admirer les toiles de la Sainte Victoire de Cézanne … 

Céline Dion en fond sonore. Vous avez la mélodie en tête ? Les images de la proue du titanic ? 

’’Bonjour Jack … J’ai changé d’avis … Ils ont dit que vous seriez sûrement ici ’’ 

’’Chuuttt…. donnez-moi votre main … et fermez les yeux … allez … montez là-dessus … accrochez-vous au garde-fou … montez sur la balustrade … vous avez confiance en moi ? …’’ 

’’Je vole !!! … Jack ! …’’

R Kelly n’a pas la classe de Céline, mais j’aurais bien vu également en musique de fond ’’I believe I Can fly, I believe I can touch the sky’’, comme le dirait Monsieur Hoka (eh oui, il faut bien que je négocie avec HOKA ma future installation à Dubai).

 

 

 

 

 

 

Pour la vidéo : Facebook ''Vince Oliv''

https://www.facebook.com/vince.oliv.31/?locale=fr_FR