Communauté des sports d'endurance

<RLAN>« …nous atteignons le refuge de tré-la-tête ainsi que son bacha. On refait le plein puis direction Armancette, sa combe mais avant, son inteerrrminable sentier en balcon qui cette fois ne le fut pas tant que ça. L'expérience a du bon. Le chemin, au début est en plein cagnard mais ça ne me gêne pas. De temp en temps on traverse des zones arborées rafraichissantes. On double quelques coureurs et promeneurs, Fabien toujours dans ma roue. »</RLAN>

 

Subitement ma tête décide de stopper la course ici ! Je surplombe la Combe d’Armancette et sa descente magnifique ! Mon corps n’en peut plus ! Je lutte depuis le matin avec un niveau physique insuffisant pour ce monstre qu’est la moins’hard ! La chaleur m’écrase. J’ai l’impression d’être en hypoglycémie constamment !

Je me pose à l’ombre au bord du chemin et avale une grande partie de ma réserve de nourriture. J’envoie un texto pour donner de mes nouvelles. Je suis Pierrick du regard qui dévale le sentier. Je sais déjà qu’il va passer la ligne d’arrivée. C’est un monstre !!

Je fini par me relever et attaque la descente en marchant. Quelle différence avec l’année dernière ! Malgré la pluie j’avais l’impression de voler sur cette portion. Je prends mon temps et m’accorde encore quelques pauses en espérant que Pierrick sera reparti du ravito avant que j’arrive.

Le goudron est une torture. Je m’appuie sur la rambarde et observe les jeunes sur le skate parc.

Le ravito est là avec toute la famille. Je m’assois à l’ombre et même les mots de Fabi ne me feront pas changer d’avis. La bifurcation est ma seule solution ! Comment envisager de m’engager sur une boucle de plus de 20Km avec un dénivelé de fou ????? sans échappatoire ?? alors que je suis vidé !

Seb m’accompagnera sur les 3 derniers kilomètres. Quoi ?? C’était plus long ?? Un moment fort agréable. Et je passe la ligne d’arrivée en bouclant ces 50km avec la joie d’être arrivé jusque-là entouré de la famille !

Quelle chance nous avons de partager tous ces moments !

 

Depuis, j’ai ressorti mes stats et analysé ma préparation :

Contrairement à ce que je pensais : légèrement moins de km et de dénivelé que l’année dernière.

Il n’y a aucune logique ni de suivi dans les sorties. Il pouvait s’écouler plusieurs semaines sans sport et d’un coup, plusieurs sorties.

Pas de trail long de préparation, la plus longue sortie était de 31km et la plus pentue de 1800md+.

Ma dernière course avec dossard (fin 2024) s’est terminée par un abandon….

Je n’ai donc pas habitué mon corps à une régularité, à l’effort long, à l’alimentation...  J’ai perdu la niac et l’expérience du trailer ! Quel naze !!!

J’aurai pu repartir, tranquillement, en marchant. Les conditions météos allaient dans le bon sens… Putain de tête et putain de BIFURCATION !!!