La première surprise était au départ, avec la présence de Jean-Mi Touron, venu "comme ça". Du coup, nous avons fait une bonne partie du parcours ensemble. En effet, nous sommes partis "chacun son rythme" avec Raymond "Le Vieux Croûton" et ses 4 connaissances issus des forums Raidlight : j'étais perso en mode plutôt "avancer pas trop lentement" (selon mon schéma de référence à moi) et je ne savais pas trop pour eux, donc sur la première moitié, on était séparés.
Nous étions donc 7 au départ de ce premier "FLPF" (en tout cas le premier dont on ait connaissance : si ça se trouve, d'autres oufs l'ont déjà fait dans le passé, quand l'hyper-connexion ne faisait pas encore qu'on est tous au courant de tout ce qui se fait).
Avec Jean-Mi, nous n'avons pas vu le temps passer jusqu'à Monistrol (km 20), atteint en environ 3h, rattrapant ainsi d'un coup les 45 minutes de retard du départ. On en avait du papotage en retard...et des photos à fait : les paysages étaient fabuleux et le temps étonnamment ensoleillé.....jusqu'à l'arrivée spectaculaire d'un front froid qu'on a littéralement vu progresser sur nous depuis la plaine du Forez.
En 5 minutes, chute de 5°C de la température et tempête de neige à La Chapelle d'Aurec. Jean-Mi a même REMIS la veste imperméable, c'est dire.
A Monistrol, ravito-Kangoo avec le super duo "Madame Bubulle et Mom-Bubulle" (merci David, pou rles surnoms!). On y a croisés les Raidlight en mode dévalisage de boulangerie...et on est repartis chacun son rythme.
Séquence "tourisme" dans les gorges de la Loire (3000 photos du pont suspendu de Confolent et du viaduc de la voie express, de la Loire magnifique à cet endroit, etc.). Croisement improbable d'un des innombrables amis de Jean-Mi, venu exprès de Saint-Didier en Velay pour le voir (ami qui, soit dit en pasant, fait régulièrement top 5 de LPF). Et "montée de Beaux", pour changer, qui est encore plus longue que la descente du même nom! Surtout avec le deuxième blizzard de la journée en haut...
."Ravito-Kangoo" bis à Beaux dont l'ambiance du samedi est assez...confidentielle. Cela en voyant passer la bande Raidlight sur la place de l'église.
De Beaux à St-Julien du Pinet, nous avons un peu "couru" derrière les 5 autres sur notamment la très longue "montée de Malataverne" (qui s'appelle la "putain de descente de Malataverne" dans l'autre sens). Regroupement général au point culminant de la course pour aborder les longues descentes (entrecoupées de quelques côtes) vers Le Puy.
Nous avons fait la fin du parcours à 7 (Raymond doit m'envoyer les prénoms de tous, pour la postérité), mettant les frontales à Rosières. Passages parfois un peu barbant, notamment entre Malrevers et la RN88, sur une départementale assez fréquentée en fin de journée du samedi. Et descente finale avec les jambes qui commençaient bien à raidir, pour arriver à 20h10, au bout de 10h20 de course, au stade.
Stade désert mais bien accueillant surtout au vu de la très grosse chute de neige qui avait commencé (qqs centimètres en quelques minutes). Du coup, pas de resto, MacDo ou pizzéria comme évoqué un moment. Nous sommes restés 3 heures à tenter de nous reposer...puis voir arriver progressivement le monde, jusqu'à blinder totalement la salle (350 personnes dans 200m2, c'est chaud). L'avantage c'est qu'on a eu presque 2 heures pour papoter avec les kikous arrivés en force dans le premier bus.
Et le retour ?
Eh bien, je pourrais dire, comme dans "Titus, le petit lion" : "c'est une autre histoire"....mais disons en deux mots que cela a été géré, pour ce qui me concerne..
. Bon, les jambes qui piquent dans la (putain de) descente de Malataverne, alors qu'il reste encore 50 bornes, c'est chaud-patate, mais les 4 bols de soupe à Beaux ont réparé le bonhomme.Un peu surrréaliste, mais boostant, de voir la montre passer les 100 kilomètres dans la (putain de) descente de Beaux. Tout aussi surréaliste d'avoir vu passer un Jean-Mi fusée au bout de 5 kilomètres, courant en short/tee-shirt dans la (putain de) montée de Malrevers.
Surréaliste de faire le pacman à partir de Beaux, aussi (certes, quand même plutôt en queue de peloton).
Et surréaliste de me faire déposer comme une vieille chaussette en bas de la toute dernière montée par le gars avec qui j'avais fait la descente de Lafayette quelques minutes avant...
...mais c'est vrai que ça commençait à piquer vraiment très fort, sur la fin...Au final, Jean-Mi est le premier vainqueur du premier FLPF officiel, en 8h30 environ. Raymond le suivait pas très loin à 15 minutes. Je fais "troize", en 9h22, étonnamment, exactement mon temps de mon premier LPF!
Un des coureurs de la Team Raidllight (son prénom me manque, actuellement...Raymond, n'oublie pas de les envoyer) a du abandonner à Beaux, sur blessure, après une chute sur la chaussée qui l'a ensuite empêché de courir (et c'est long, Beaux-Firminy en marchant : qui est le kikou qui l'a fait hier? Je t'ai dépassé à Beaux). Les trois derniers sont arrivés ensemble en un peu plus de 11 heures, malheureusement pendant que je dormais au chaud.
Et remise des prix comme d'hab, chaleureuse et simple. Elle fait partie de la course, pour moi, et je me fais un devoir d'y être, pour profiter avec les bénévoles et l'organisation du soulagement final de cette quand même grosse machine. Et, DEUX coupes, du coup...
. L'une spéciale pour les pionniers du FLPF (trois de nous avaient cependant du repartir, retournant dans le Jura et en Haute-Saône) et la coupe par équipes, une nouvelle fois pour les "Kirikou" (mais le cousin est cette fois, au deuxième essai, arrivé à prononcer "Kikourou"). Jean-Mi, vainqueur du FLPF, est donc reparti avec une énorme coupe.....et moi avec une plus petite qui va rejoindre ses amies sur mon bureau...Comme je l'écrivais la dernière fois "une bien belle course que ce Le Puy-Firminy". Il ne change pas et....je souhaite qu'il ne change jamais ! Si vous ne l'avez pas encore fait, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Même s'il y a beaucoup de bitume, le reste est tellement roots qu'on finit par l'oublier, ce fichu bitume....
Reste maintenant à consolider les courbatures car, dans 15 jours, c'est Roanne-Thiers...
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qui m'a fait lâcher Fildar (que je n'avais pas reconnu) . Au final je pète à Rosière (km 20) et les jambes se transformeront en poteaux pour les 47 km suivants. Une envie de stopper m'a alors envahie et le finish se fit au mental (sauf peut être les 8 derniers qui sont typés trail et qui passe bien).
) mais une question de "réglementation" les empêche de donner le classement au délà de la 130ème place. Pourquoi 
