Je n'ai pas trouvé comment consulter le classement (le live n'est pas clair maintenant). J'aimerais bien savoir ce que sont devenus certains concurrents pas très frais aux Arbets !
sinon, retour sur ma journée de chef de poste autoproclamé au point d'eau des Arbets.
c'était bien chouette !
j''en avais profité pour organiser une réunion de cousins la veille à mon chalet : j'ai redécouvert des gars en or et passé du temps avec Lavaredo (on n'est pas cousins mais on s'est bien entendu !). Madame Bubulle nous a rejoint véhiculé jusqu'aux Arbets par un autre cousin et est tombé sous son charme bauju (on n'y peut rien, on fait pas exprès, on plaît aux femmes dans la famille, excusez nous).
On m'avait dit d'être en poste vers 7h, j'ai bien fait de désobéir car le premier est passé à 10h06 !
On était bien, il faisait parfois beau, parfois moins.
On n'a même pas monté le barnum (entièrement démonté, un vrai jeu de mécano, on aurait terminé de le monter à l'heure de le démonter), on avait le chalet à disposition en cas d'intempéries (encore merci aux propriétaires qui, sur la confiance, nous ont laissé cette possibilité).
les coureurs et les nombreuses coureuses (3 !) sont arrivés en ordre dispersé jusqu'à environ 16h30, les serre-fils à 17h00.
De belles rencontres, de belles discussions, beaucoup de personnes très fatiguées, pas forcément très cohérentes mais personne en grand danger.
Beaucoup on trouvé le parcours très (trop ?) dur malgré le shunt de l'aller/retour au Colombier et on détesté le tour autour d'École qui n'amenait rien (je tiens à la disposition des organisateurs d'autres idées pour l'année prochaine, si il y a une 2eme édition). Attention, bien avoir en tête que tracer ce parcours était un vrai défi, le coin est mité d'endroits classés "réserve nationale" obligeant à faire des trucs qui peuvent sembler pas logique, pour obtenir l'accord de l'ONF.
Un grand grand coup de chapeau aux 6 bénévoles et 2 secouristes avec qui on a bu le café le matin dans mon chalet et qui sont restés sur la crête d'Arcluse de 8h (quelle idée de monter si tôt !) à 18h. Je voulais leur offrir une bière de récompense à la descente mais on a du regagner la capitale des Gaules avant qu'ils ne redescendent.
2 "sauvetages'" :
- Médéric : un de ses copains nous avait prévenu qu'il n'allait pas bien et qu'il avait besoin de dormir. J'avais pris des lits de camps au cas où. On lui en a monté un vite fait, il a dormi 25 minutes sous une couette qu'on est allé prendre dans le chalet. Il est reparti en claquant des dents mais....il a fini ! quelle force mentale !!!!!
- au ravito, on entendait des petits cris étranges venant de la grande écurie. Mon cousin a démonté une porte (le seul bénévole qui vient à un ravito à 1600m d'altitude avec une caisse à outil permettant de pallier toute situation improbable) et on a récupéré un bébé renard coincé sous une planche. Il n'avait que 1 jour ou 2 , je n'en avais jamais vu, ça ressemble à un chaton, une grosse boule de poils. Je l'ai baptisé...Médéric !
une rencontre : un gars de mon petit village de Savoie (pas en Bauges). On a grandi à 1 km de distance, mais on ne se connaissait pas. Il m'a reconnu sur kikourou (il est fort, je ne parle pas souvent de moi), c'est Olivier P, j'espère qu'on se recroisera. Si j'ai bien compris, il n'a pas fini, ce sera pour l'année prochaine !
bref, bravo aux organisateurs d'avoir proposé un tel parcours : c'était très très osé.
Et bien sur un grand bravo à tous d'avoir tenter ce chantier. Si vous n'êtes pas allés au bout, soyez fiers de ce que vous avez fait.
Merci aussi à kikourou qui m'a faut découvrir cette course, proposer mes services et nous permet de faire de si belles rencontres.
A'rvi pa.