Les petits drapeaux sont déjà en place de La Thuile aux Chalets de la Fullie, grâce à 3 équipes de balisage aujourd'hui.
Pour ma part, j'ai eu droit (à 3, pas tout seul) à la section La Thuile-Cols des Prés, dont voici un petit résumé rapide :
Du ravito de La Thuile (salle des fêtes, au bout du lac), on ressort par l'habituel chemin le long du lac, on fait le tour du lac (à l'extrémité, on abandonne le 23km qui part faire le tour dit "de l'Antenne"). On revient sur le village de La Thuile, puis une petite descente amène (le logn de la station d'épuration, le chemin est cependant joli!) à 815m d'altitude (Sous les Côtes).
Après avoir traversé la route, c'est le début de l'ascension du Pic de la Sauge (800D+ d'une traite). Ce début est encore plus raide que le parcours précédent depuis la Rongère. Une magnifique définition de "chemin de Bauju". Seulement un petit répit vers 1000m d'altitude avant de retrouver la trace des années précédentes, d'abord sous les barres rocheuses, puis le long (avec un magnifique escalier "Made in Grand Raid"), puis au-dessus.
Comme toujours au Pic de la Sauge, penser à se retourner de temps en temps, la vue est splendide. Et, comme toujours au Pic de la Sauge, il y a toujours 4 ou 5 "faux sommets" où on croit être arrivé alors que....non. Tant qu'on n'est pas à 1612m d'altitude on n'y est pas, c'est pas compliqué?
La vue au Pic de la Sauge sera superbe (nous on n'a rien vu à cause d'un vilain nuage).
Petite redescente un peu technique au début puis sympa et roulante avant d'attaquer la Galoppaz (je rappelle qu'on dit "La Galoppe"). Là, pas de faux sommet. Le sommet on le voit depuis le bas. Il n'y a que 200D+ donc c'est franchement facile. Ou pas.
Comme d'hab', la Galoppaz : on monte à droite le long de la barrière (on a balisé serré en cas de brouillard) et quand on est à la première croix, à 1679m, on plonge tout droit. C'est sec et roulane.
La descente qui suit va être un bonheur à courir. Le chemin est magnifique et magnifiquement entretenu : un single joueur, pas trop technique, bien balisé (bien sûr!). Admirez le travail d'entretien de l'association locale qui a réalisé cela, c'est un modèle.
Le chemin forestier qui suit, jusqu'aux Côtes Gueulet, est tout aussi sympa (bien plus que nombre de chemins forestiers).
Arrivés aux Côtes Gueulet (où il y avait précédemment un ravito liquide), il vous faut encore SIX KILOMETRES avant de trouver le ravito du Col des Prés. Cela va être TRES LONG. Ne négligez pas les 1,5l d'eau mini en sortie de La Thuile. Il y a une petite possibilité de remplissage en eau juste après les Côtes Gueulet (qui est un carrefour où on tourne à droite au bas d'une descente, avec une plate-forme en béton en face et où on remonte ensuite sur un chemin 4x4). 100 mètres plus loin environ, près d'un chalet, il y a un "bachat" avec un filet d'eau qui coule.
S'ensuivent 3,5km en montée légère (avec 2 coups de cul) jusqu'à 1250m d'altitude.....puis 1km de descente roulante sur un chemin de 4x4, puis DEUX kilomètres de bitume descendant. La PURGE totale. Ce chemin est malheureusement le seul possible suite à un refus ONF. Autant vous prévenir : c'est une grosse purge. Quand vous rencontrez le goudron, commencez à compter les lacets descendants, ça vous occupera. Il y en a 11. Cela va taper, cela va vous saouler, soyez prêts.
Au bas, l'avantage (ou l'inconvénient,c 'est vous qui voyez), c'est la magnifique vue qu'on a sur le Colombier. Oui, la grosse montagne très très très haute devant vous, au -dessus du village, c'est lui. Vous voyez même le parcours, avec la crête qu'on doit remonter, sur la droit...et le chemin de retour final sur le Col de la Cochette.
Si encore, on allait droit dessus, mais même pas....
. Après le 11ème lacet et 500 mètres de route droit encore très chiante, bifurcation à gauche dans un "chemin" débroussaillé pour la course. Contraste saisissant. Le "chemin" se faufile jusqu'à un ruisseau, qu'il traverse, et remonte ensuite (toujours aussi peu visible s'il n'avait pas été débroussaillé) jusqu'à la route du Col des Prés où se situera le ravito liquide que vous espérez depuis 6km.
Très franchement, cette section que nous avons balisée et qui fait 19 kilomètres sera vraiment difficile. Encore plus s'il fait chaud. Soyez prêts, ne la prenez pas à la légère, surtout les 6 derniers kilomètres qui seront durs pour le moral.
Après elle, il restera environ 10 kilomètres, dont 600D+, via le Margériaz, pour atteindre Aillon le Jeune (le même que vous venez de voir de près!) et le gros ravito de mi-course.
En résumé, c'est magnifique (les vues depuis le Pic de la Sauge et la Galoppaz!!) mais très très exigeant. Donc, on y va hyper cool. Pas la peine de jouer les avions de chasse dans la Galoppaz....