Bert' a écrit:Bien d'accord. C'est aussi l'apprentissage et la satisfaction que de se débrouiller pour arriver à passer en toutes circonstances. Même si je n'aurais pas aimé subir les manques rencontrés, je pars de plus en plus du principe qu'il faut être autonome et indépendant des facteurs extérieurs.
Apprendre à fonctionner sans assistance, s'adapter à l'imprévu. Pour en revenir aux ratios, quand les conditions sont exceptionnelles, les premiers s'en sortent mais consomme plus et les suivants sont doublement pénalisés.
Pour moi, la leçon est que l'imprévu peut venir de partout + que les conditions difficiles sont toujours (ou presque) d'autant plus dures qu'insuffisamment anticipées par tous (coureurs et orga).
Ceci étant, ce n'est pas une raison pour ne pas souligner les manquements d'une orga.
PS. : apparemment, il auraient eu un problème de canalisation d'eau endommagée qui les aurait contraint à gérer l'eau à l'arrache (d'après ce que j'ai pu lire quelque part)
Je suis globablement d'accord. Personnellement, comme j'étais allée sur cette course, dans ses divers formats, en 2013, 2014 (pas top top cette édition néanmoins, mais pour d'autres raisons), 2016 et 2017, j'étais restée sur une impresssion de pléthore monstre et de ne pas avoir besoin de me charger comme un mulet. Erreur.
Une édition peut très bien ne pas ressembler aux précédentes.
Ceci étant, même si j'ai utilisé des mots un peu forts précédemment (et je m'en excuse auprès des "voleurs d'élixir de vie du sportif"
), LA SAINT YORRE mise à disposition - c'est très rare sur une course - N'EST PAS LA POUR REMPLIR VOS POCHES A EAU. Vous en buvez un verrre, deux verres, trois verres si vous voulez, mais si vous remplissez vos poches avec et si tout le monde fait cela, au bout de même pas 30', vous vous doutez bien qu'il n'y en aura plus pour les autres derrière vous. Pareil pour le coca et les jus de fruit. A fortiori, si vous avez une assistance, là, c'est vraiment exagéré hein ...
L'eau du ravito de Port Blanc avait un gout carrément dégueulasse. Certains disent qu'elle les a rendu malade. Je ne sais pas. En tous les cas, il y avait une queue monstre et elle était juste infecte (franchement un goût d'égout). L'an dernier, il y avait un vrai ravito, à cet endroit et l'eau venait de bouteilles genre Cristalline. Cette année, ce ravito, annoncé comme un "petit ravito" (soit comme à Arradon), n'était juste qu'un point d'eau. Un bénévole m'a un peu remis sèchement à ma place en me disant de relire le road book (sous entendu, c'est moi qui faisait erreur), mais je l'ai relu à postériori et il était bien écrit comme "petit ravito".
Donc vraisemblablement, en plus du surbooking, je pense qu'il y a eu un manque de bénévoles évident. Je n'ai quasiment vu personne pendant la nuit et les balisages étaient vraiment très très laches, trop laches même parfois (merci à tous les coureurs solidaires qui s'informaient les uns les autres quand certains se trompaient). Les vocations s'usent et j'ai bien peur que cette édition, en ait usé encore plus, car je le répète, les valeureux et super bénévoles du Morbihan étaient vraiment soumis au même régime que nous (stationnement sous un cagnard d'enfer ou dans des salles surchauffées, eau chaude et insuffisante, etc.).
Plus participants grognons.
Fallait vraiment être motivé. Un grand merci à eux. Mention spéciale à la gentille et très jolie petite kiné qui m'a enlevé mes deux contractures aux deux ischios. Vous avez des mains de fée, Mademoiselle, en plus de votre gentillesse.
Maintenant que j'ai dit ce que j'avais à dire, ça va mieux. J'ai digéré le truc. C'est comme ça et puis voila. Je regarde sur quoi je pourrais rebondir, sur un format de 100 bornes avant la fin septembre, puisqu'au final, je peux recourir dés maintenant comme un lapin (enfin moins vite qu'une lapine quand je vois les résultats du certaine Carole A. Chapeau).